Homo sapiens - Définition

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Régime alimentaire

Le blé, une des principales céréales domestiquées par l'homme

Homo sapiens, bien que dépourvu de l'aptitude à digérer la cellulose, est omnivore.

Initialement chasseurs-cueilleurs, les humains forment depuis le Néolithique des sociétés de producteurs basées sur l'agriculture et l’élevage.

De nos jours, les hommes consomment des aliments très diversifiés, qu'ils soient d'origine végétale ou animale. La base de leur alimentation est toutefois constituée de féculents, issus en particulier de trois céréales: le blé, le maïs et le riz.

Une particularité de l'alimentation humaine est que la plupart des aliments sont cuits, en particulier la viande. Outre la facilitation de la digestion, la cuisson améliore l' innocuité bactériologique des aliments.

L'humain possède une appétence prononcée pour certaines saveurs, notamment le salé et le sucré, que l'on retrouve normalement assez peu dans les aliments naturels.

Dès le Néolithique, la plupart des sociétés humaines ont saisi l'intérêt de faire fermenter des jus de fruits divers ou autres solutions végétales, afin d'en obtenir une boisson alcoolisée.

L'ensemble des habitudes alimentaires de chaque culture est regroupé sous le terme de gastronomie.

Description physique générale

La Baigneuse, peinture de William Bouguereau, montrant plusieurs des caractères sexuels secondaires féminins

Homo sapiens est un primate dont la caractéristique physique la plus manifeste est sa station debout : la colonne vertébrale est redressée et les membres antérieurs ne s'appuient pas sur le sol.

La hauteur d'un individu adulte est généralement comprise entre 1,40 et 2 m. Cet écart peut néanmoins s'étendre d'environ 80 cm à environ 2,50 m, dans les deux extrêmes du nanisme et du gigantisme. Le poids moyen est d'environ 80 kg.

Par rapport aux autres espèces de primates, sa pilosité est beaucoup moins importante ; celle-ci est essentiellement limitée à certaines parties du corps, notamment le cuir chevelu, les aisselles, et le pubis.

La couleur de la peau humaine présente une grande variété (noire, marron, beige ou rosée), liée à la présence plus ou moins abondante d'un même pigment brun, la mélanine. Les couleurs les plus sombres correspondent aux populations originaires de la zone intertropicale. Elles constituent une adaptation génétique à une insolation importante. En Afrique, les albinos sont sujets à des cancers de la peau de manière plus fréquente que les individus ayant une production de mélanine normale.

La peau humaine se ride, s’amincit et perd son élasticité avec l’âge. Le phénomène de perte de l’élasticité de la peau peut être observé par le test consistant à pincer et à tirer légèrement la peau du dessus de la main et à mesurer le temps qu'elle met pour reprendre son aspect normal une fois relâchée. L’écart entre un sujet jeune et un sujet âgé est d’environ une seconde. Certaines pratiques à visée ornementale ou rituelle peuvent modifier l'aspect de la peau et y faire apparaître des motifs divers.

Les humains présentent plusieurs caractères sexuels secondaires. La femme montre une pilosité moins abondante sur le corps, à l'exception notable du cuir chevelu. En effet le cycle de croissance des cheveux est de cinq ans chez la femme, et de trois ans chez l'homme. Les cheveux poussent aussi plus rapidement chez la femme, ce qui, combiné à des facteurs culturels, peut expliquer que sa chevelure est souvent plus longue que celle de l'homme. La femme a des seins proéminents en-dehors même des périodes de gestation et d’allaitement, une tessiture vocale haute, un bassin plus large et un rapport taille-hanche inférieur. Chez l'adulte de sexe masculin, la pilosité est en général plus abondante, le bassin est étroit, la musculature plus puissante, la voix plus grave, etc. Toute considération ethnique mise à part, la couleur de la peau est plus sombre chez l'homme que chez la femme. Cette différence serait due à l'influence de certains œstrogènes sur la sécrétion de mélanine.

L’humain porte généralement des vêtements, recouvrant presque toujours au moins les parties génitales. Cet usage de vêtements ou de peaux d’animaux pour dissimuler les parties génitales est très ancien. Des outils et accessoires divers, comme des lunettes ou une canne, sont aussi parfois utilisés.

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