Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | David de Magneville | |||
1793 | Laurent Dupuis | |||
an III | Jacques Guillaume Cuminal | |||
1806 | H. D. de Magneville | |||
1826 | Jacques Le Barillier | |||
1834 | Marie-André Soye-Suriray | |||
1852 | J. B. Ledain | |||
1860 | Pierre Lavarde | |||
1867 | Théodose du Moncel | |||
1884 | Guyon Léonce de Guercheville | |||
1888 | Alexandre Bernard | |||
1902 | Marcel Roublot | |||
1919 | Eugène Quesnel | |||
1945 | Émile Forestier | |||
1947 | Joseph Cougoulic | |||
1960 | André Vermeulen | |||
mars 1971 | François Geindre | PS | ||
mars 2001 | Rodolphe Thomas | UDF puis MoDem | Garagiste |
En 1793, la commune d'Hérouville fut incorporée au canton de Mondeville. En 1801, elle fut intégrée au canton de Caen-Nord, puis à celui de Caen-Est en 1815. Depuis 1982, le territoire communal est partagé entre deux cantons :
La superficie de la commune a permis l'implantation d'une zone industrielle conséquente, pourvoyeuse d'emplois et de taxe professionnelle.
Hérouville-Saint-Clair est restée un village de la plaine de Caen sans particularité quelconque jusqu'en 1963. Au début des années 1960, devant la nécessité d'agrandir l'agglomération caennaise, Hérouville est retenue pour accueillir les nouveaux logements de la zone de par sa superficie (1063 hectares).
La plus grande partie de la ville bâtie est actuellement le fait de la ville nouvelle, fondée en 1963. La première pierre de la ville nouvelle est posée en 1963, lançant la construction du premier quartier moderne : les Belles Portes. Le Grand Parc et La Haute Folie voient le jour dans la continuité. La construction de la ville nouvelle durera jusqu'en 1978 avec les nouveaux quartiers du Val, puis du Bois. Le dernier quartier qui se développe est situé à Lébisey et reste une zone résidentielle assez distante du reste de la commune.
L'ancien village, resté tel quel, devient un quartier nommé le Bourg. La mairie y restera jusqu'en 1987 avant de déménager dans les locaux de la Citadelle Douce, centre-ville nouvellement construit : D'un aspect architectural avec un parti-pris résolument contemporain, même s'il s'inspire de la conception médiévale d'un centre urbain avec la mairie comme château, l'église, également des lieux culturels tels la bibliothèque, le cinéma Café des images et le théâtre. L'audace de cet ensemble avait comme but « dans le cœur de [la] ville, [d'oser] le pari de fonder l'identité d'Hérouville, de fonder une part importante de cette identité sur le rapport de la culture et de la démocratie ». En dépit de ces efforts, le centre ville restera une grande place grise et déserte, la galerie commerciale toute proche restant le véritable lieu d'échange et de rencontre des Hérouvillais.
Les architectes qui avaient conçu les plans de la ville sont connus pour avoir été des novateurs dans l'histoire de l'architecture contemporaine française. Il s'agit notamment de grandes signatures contemporaines telles que Jean Nouvel, Massimiliano Fuksas, Alain Provost, Roland Castro, Christian de Portzamparc. L'urbanisme auquel leur créativité avait donné libre cours alliait des espaces verts et des espaces piétonniers interdits à la circulation routière ou permettait dans un même quartier une mixité architecturale avec notamment le côtoiement d'immeubles et de pavillons et la présence en leur sein de centres commerciaux de proximité.
Les soubresauts économiques de la région frappent davantage Hérouville que d'autres communes. L'importance du parc d'habitat social en fait une lieu d'habitat important pour nombre de familles modestes. Face à la problématique de la diversification sociale de la ville, Rodolphe Thomas prend le parti du renouvellement urbain à base de démolition-reconstruction, avec l'objectif d'introduire davantage de développement économique au cœur de la cité. Démolition de logements sociaux, reconstruction d'équipements collectifs et d'une portion importante de logements à destination d'accédants à la propriété. Parallèlement, l'objectif est d'ouvrir les quartiers sur la ville par une nouvelle voirie.
Ce choix politique fort semble approuvé par la population. De manière tout à fait objective, à l'issue du processus, le visage de la ville -du moins dans le bâti- aura changé. Signe de ce changement, pour l'opération immobilière "château d'eau" (architectes: Eliet&Lehmann et Christian Devillers), construction d'une cinquantaine de logements sociaux (appartements et maisons de ville), la pierre de Caen est utilisée en guise d'habillage afin de rompre avec le béton qui a longtemps caractérisé la ville.
![]() Le Petit Lourdes. |
![]() Le château d'eau à triple réservoir, élément emblématique de la ville nouvelle. | ![]() La chouette. |