Après la Première Guerre mondiale, les gouvernements successifs décident la suppression de l'enceinte fortifiée de Paris, qui n'est plus adaptée aux besoins de la Défense, et d'aménager la partie située entre les boulevards des Maréchaux et la limite extrême de la zone de servitude militaire. Celle-ci était une zone non-constructible ou zone non-ædificandi, correspondant à l'actuel tracé du périphérique, et laissée volontairement en friche par la Défense de Paris pour des raisons militaires datant de la fin du XIXe siècle.
Se développeront alors des immeubles de briques orange, hauts généralement de six étages, qui seront mis à la disposition des foyers modestes et populaires de la capitale.
Dans le cadre de la Reconstruction, une loi de 1949 transforme les HBM en HLM, les actuelles habitations à loyer modéré, qui deviendront peu après l'outil principal de l'État pour lutter contre la crise du logement de l'après-guerre, au moyen notamment des grands ensembles et des Zone à urbaniser en priorité.
Toutefois, la notion d'HLM se rapportant essentiellement à des règles de financement et de gestion du logement, il est abusif de considérer qu'HLM induit nécessairement le logement collectif. De nombreux organismes HBM puis HLM ont construit également des pavillons sous statut de logement social.