Guichet automatique bancaire - Définition

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Introduction

Un guichet automatique bancaire (abrégé en GAB en français de France) ou guichet automatique en français québécois, ou encore bancomat en Suisse et Italie, est un appareil électronique et électromécanique permettant aux clients d'effectuer différentes transactions bancaires en libre-service. Différents modèles de GAB permettent de faire des retraits, acceptent des dépôts en liquide ou par chèque, ordonnent des transferts de fonds, impriment des mises à jour de carnets, augmentent le montant d'une carte d'appel téléphonique et même, vendent des timbres-poste. En Espagne, au Portugal (réseau « Multibanco ») et au Canada, il est aussi possible de régler certaines factures via un GAB. L'homologue en anglais américain est Automated Teller Machine (ATM), en anglais canadien Automated banking machine (ABM)

Le GAB est une extension du DAB (distributeur automatique de billets), qui est un GAB simplifié ne permettant que les retraits. En anglais, l'abréviation ATM désigne un DAB, SST (Self Service Terminal) un GAB.

Les GAB permettent l'identification sécurisée des porteurs de cartes grâce au numéro d'identification personnel (NIP), en anglais Personnal Identification Number (PIN).

Certains GAB permettent de changer le NIP. Quelques GAB reconnaissent les cartes à puce.

Historique

Logo

De La Rue a développé le premier GAB connu, qui fut installé à Enfield Town au nord de Londres le 27 juin 1967 par Barclays. En Grande-Bretagne, l'inventeur du GAB est John Shepherd-Barron, mais Luther George Simjian a déposé une demande de brevet à New York dans les années 1930, alors que des ingénieurs de Docutel possèdent un brevet en date du 4 juin 1973. Shepherd-Barron est membre de l'Ordre de l'Empire britannique depuis 2005.

Les premiers GAB acceptaient un reçu à usage unique, qui était stocké dans l'appareil. Ces reçus étaient faits de matériaux magnétiques ou émettant des ondes radio, que des instruments modifiaient de façon à rendre les reçus inutilisables.

L'idée de comparer un numéro d'identification personnel (NIP) stocké dans une carte avec celui connu du GAB est le fait de l'ingénieur britannique James Goodfellow en 1965.

Les premiers GAB parlants, initialement prévus pour les mal-voyants, apparurent au Canada en 1995. En 2005, il y aurait environ 30 000 GAB parlants aux États-Unis.

Réseautage

Tous les GAB sont connectés à un GDG (GESTIONNAIRE DE DAB/GAB). Ce GDG est lui même connecté au réseau interbancaire, ce qui facilite le retrait et autres opérations n'appartenant pas à la banque où le client possède un compte. Cette structure est particulièrement utile aux personnes qui voyagent. Par exemple, dans un pays étranger, une personne souhaitera obtenir des devises locales. Un GAB peut lui en donner, le réseau bancaire effectuant les conversions monétaires au taux de change du moment. Parmi ces réseaux bancaires, on peut citer Groupement des Cartes Bancaires CB (France), JETCO (Hong Kong) et Expressnet (Philippines) autant que Interac au Canada.

Les GAB n'effectuent de transactions que si l'institution bancaire autorise celles-ci, autorisations qui passent nécessairement par le réseau interbancaire.

Utilisation

Dans la plupart des GAB modernes, le client insère une carte en plastique munie d'une bande magnétique ou d'une puce contenant les données nécessaires à l'identification du client. Pour demander l'accès à ses comptes, le client saisit un code de quatre à quinze chiffres. Si le code est saisi de façon incorrecte plusieurs fois de suite, la plupart des GAB retiennent la carte dans le but d'éviter des fraudes. Dans le cas contraire, il serait possible de découvrir le code par force brute. Ces cartes sont parfois détruites pour éviter que des employés de banque n'en profitent.

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