Groix - Définition

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Culture

La langue bretonne, sous la forme de son dialecte vernaculaire groisillon, a disparu au cours du 20ème siècle, en moins d'un siècle. Avant 1914, la quasi-totalité des quelques 5500 habitants de l'île parlait ce dialecte. Dans les années 1980, les derniers locuteurs disparaissaient. Le linguiste allemand Elmar Ternes a étudié le groisillon dans un livre d'une très bonne tenue scientifique: Grammaire structurale du breton de l'île de Groix, publié en 1970 à Heidelberg.

  • L'île héberge le Festival international du film insulaire, depuis août 2001.
  • L'Écomusée de l'île de Groix
  • La Société des Amis du Musée de Groix (SAMG)

Monuments et lieux touristiques

  • Maisons de pêcheurs du XIXe siècle dans les hameaux.
  • Phares de Pen Men et de la pointe des Chats.
  • Église Saint-Tudy (XVIIe-XIXe siècle) au Bourg, dont le patron est saint Tudy. Cette église a la particularité, comme sur l'île d'Hoëdic, d'avoir un thon comme girouette en place du coq ou de la flèche, dont la légende voudrait que ce soient des korrigans qui en aient fait don aux pêcheurs de l'île.
  • Quatre chapelles :
    • la Trinité (XIXe siècle) au Bourg,
    • Saint-Léonard (XVIIIe siècle) à Quelhuit,
    • Notre-Dame du Calme (XVIIIe siècle) au Méné,
    • Notre-Dame de Plasmanec (XVIIe siècle) à Locmaria.
  • Lavoirs et fontaines : il y a environ 30 lavoirs et fontaines sur le domaine public.
  • Mégalithes (menhirs et dolmens), comme le grand menhir de Kermario, le menhir couché «Bag Sant Tudi» ou «Vag Saint Tudy».
  • Camp préhistorique de Kervédan (dit Camp des Gaulois).
  • Écomusée de l'île de Groix
  • Grotte aux Moutons
  • Trou de l'Enfer.
  • Trou du Tonnerre.
  • Port Saint-Nicolas.
  • Port-Lay, qui a la particularité d'être le plus petit port d'Europe. Il s'y déroule chaque été depuis 2001 le festival international du film insulaire.

Sépulture viking

Une fouille entreprise en 1906 par Paul Du Chatellier et le commandant Charles Bénard le Pontois a permis la découverte d’une aire charbonnée d’une sépulture scandinave par incinération dans et avec une barque. Cette fouille a exigé huit journées de travail. Une partie de l’espace sur lequel avaient été étendus les restes du bûcher a été enlevé par la mer. Ce qui a été recueilli :

  • des ossements humains ainsi que les ossements d’un chien et de quelques oiseaux
  • les restes d’une barque caractérisée par des rivets spéciaux.
  • deux vases en bronze, une marmite en tôle de fer
  • 21 umbos de boucliers
  • deux épées à deux tranchants, une bouterolle de fourreau d’épée, deux haches, trois lances, huit flèches et un couteau
  • une pierre à aiguiser, une enclume, un marteau, une tenaille, une mèche à cuiller, deux poinçons, deux outils à usage indéterminé
  • une bague en or, des lambeaux du revêtement des fils d’une étoffe tissée d’or, deux agrafes, un bouton, une tresse, des petites perles en argent, un bouton en fer plaqué de bronze
  • une têtière en bronze
  • la garniture en fer, argent et bronze d’un collier de cheval ou d’une selle - une chaîne en fer - quelques autres objets à usage indéterminé.

Seuls quelques éléments sont visibles aujourd’hui à l’écomusée de Groix, quelques autres sont conservés au musée des antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye.

  • Images de quelques objets dans la Lettre de la Société des Amis du Musée de Groix n° 10 consacrée à la tombe viking.
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