Il n'y a à Groix ni serpents ni renards, mais on observe la présence de crapauds, ce qui est rare sur les îles. Surnommés "gro" en norrois, ces crapauds pourraient être à l'origine du nom Groix. Les lapins sont très nombreux, mais toutefois en forte diminution depuis dix ans à cause de l'augmentation rapide du nombre de chats domestiques. Il est aussi à remarquer la présence en grand nombre de faisans, facilement observables toute l'année.
Les terrains des batteries du Grognon sont gérés par le Conservatoire du littoral.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1791 | Joseph Davigo | ||
1791 | 1792 | Jean-Jacques Georget | ||
1792 | 1793 | Jean-Louis Simon | ||
1793 | 1797 | Maurice Milloch | ||
1797 | 1800 | Jean Rio | Abbé | |
1800 | 1803 | Pierre Proteau | ||
1803 | 1806 | Jean Rio et Gwénolé Stéphan | Abbé | |
1806 | NC | Mathurin Tromeleu | ||
NC | 1810 | Louis-Henri Thépault | ||
1810 | 1816 | Jacob Davigo | ||
1816 | 1823 | Julien Kersaho | ||
1823 | 1826 | Joseph Kersaho | ||
1826 | 1828 | Laurent Baron | ||
1828 | 1833 | Barnabé Noël | ||
1833 | 1835 | Charles-François Miller | ||
1835 | 1849 | Laurent Jégo | ||
1849 | 1858 | Julien Genevisse | ||
1858 | 1871 | Jean-Pierre Romieux | ||
1871 | 1873 | Laurent-Marie Jégo | ||
1873 | 1891 | Laurent-Victor Noël | Propriétaire d'une usine de traitement du poisson | |
1891 | 1899 | Charles Romieux | ||
1899 | 1903 | Adolphe Stéphan | ||
1903 | 1908 | Firmin Davigo | ||
1908 | 1925 | Émile Bihan | ||
1925 | 1945 | Firmin Tristan | Rad. Ind. | Député |
1945 | 1959 | Francis Stéphan | ||
1959 | 1971 | Joseph Puillon | ||
1971 | 1989 | Joseph Yvon | Centre | Avocat |
1989 | 2001 | Dominique Yvon | Divers Droite | |
mars 2001 | Éric Régénermel | Divers gauche | Docteur en médecine | |
On divisait culturellement Groix en deux : à l'ouest Piwisy (prononcer « puisi ») de parler cornouaillais, à l'est Primiture (prononcer « prumtur ») de parler vannetais. Mais l'île n'a jamais été divisée en deux paroisses et ne forme qu'une seule commune. Les services religieux étaient assurés par le clergé insulaire et par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.
Les invasions normandes laisseront à Groix d'une part peut-être son nom, mais plus sûrement une à barque incinérée dont le tumulus (17 mètres de diamètre) a été fouillé et détruit en 1906. Cette barque de 14 mètres de long contenait les ossements d'un chef, d'une personne de son entourage, d'un chien et d'oiseaux. Elle contenait aussi de nombreuses armes de tous types (épées, boucliers-pavois, hache, lance, flèches, couteau) et des jeux de société.
Groix a appartenu au Kemenet-Héboé, machtiernat puis seigneurie centrée à Hennebont, qui passera ensuite à la famille de Rohan, jusqu'à la Révolution.
L'existence de fossés défensifs et de palissades à Kervedan (lieu-dit du « camp des romains ») indique de possibles luttes contre des envahisseurs venus de l'extérieur de l'île dès l'âge du fer.
À l'époque des invasions normandes, les reliques de saint Gunthiern, de saint Guénolé et des saints Paulennan, Symphorien, Trénennan, Guédian, Guénael, Isunet et autres saints ont été cachées à Groix. Elles furent redécouvertes vers 1069.- d'après B.Yeurc'h (Le MENE, 1878)
Au XVIIe siècle, Groix a fait périodiquement l'objet de pillages et d'attaques de toutes sortes, principalement de la part des marines anglaises et hollandaises. Malgré la création de la ville de Lorient et de la Compagnie des Indes, il faut attendre 1744 pour qu'une première structure défensive soit construite sur l'île. Plusieurs autres suivront, jusqu'à l'occupation allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale :
Certaines constructions ont aujourd'hui disparu :
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la portée des canons ne permet pas d'atteindre les bateaux naviguant dans les Coureaux. Tout au plus permettent-ils de défendre les bateaux mouillant à l'abri de l'île. Les ouvrages défensifs ont donc joué un rôle mineur dans la bataille de Groix qui opposa le 23 juin 1795 les flottes française et britannique.
Étant un lieu stratégique, Groix a depuis longtemps abrité un stock important de munitions notamment au lieu qui porte encore le nom de « Kermunition », lequel abritait en 1906 16 maisons où logeaient 21 ménages (89 personnes au total), et qui dans les années 2000 fait l'objet d'un nouveau projet de lotissement et de route.
À proximité de l'île de nombreux stocks de munitions ont été jetées en mer entre 1914 et les années 1970, dont on peut craindre qu'elles libèrent peu à peu leur contenu toxique (dont le mercure du fulminate de mercure des amorces.