Grand requin blanc - Définition

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Reproduction

Son cycle de reproduction est assez méconnu. On estime que le mâle atteint sa maturité sexuelle à 10 ans. Il est ovovivipare : les œufs se développent et éclosent dans l'utérus de la femelle, avec cannibalisme utérin (comme les autres lamnidés). Le temps de gestation n’est pas encore connu, il est estimée entre 12 à 18 mois. Les jeunes grands blancs, à la naissance, mesurent entre 1,09 et 1,60 m et sont déjà des prédateurs capables de survivre. Ils se reproduisent au printemps.

Captivité

Un grand requin blanc, à l'Aquarium de la baie de Monterey, 2006.

Il est extrêmement difficile de conserver cet animal en aquarium ; les individus meurent généralement au bout de quelques mois s'ils ne sont pas relâchés. Le record de 198 jours de captivité est détenu par l'Aquarium de la baie de Monterey en Californie, qui avait accueilli une jeune femelle de 1,50 m de long entre septembre 2004 et avril 2005 dans un bassin de 16 millions de litres. Après six mois de captivité, elle avait dû être relâchée devant une agressivité de plus en plus importante et des blessures sur le museau.

Les attaques

Les attaques de requins sur l'homme sont exceptionnelles. Toutes espèces confondues, on ne recense pas plus de 80 cas par an dans le monde entier, dont moins de 5 mortelles. Les raisons conduisant à une attaque ne sont pas toutes connues ou bien définies ; le manque de données fait qu'il est délicat d'en déduire des statistiques fiables. Le comportement en milieu naturel des requins est également mal connu (et peu étudié) ; tout ceci contribue à ce qu'il n'y ait pas de systématique en la matière.

Classification des attaques

On distingue deux catégories d'attaque :

  • attaque provoquée,
  • attaque non provoquée.

La différence est fondamentale car bon nombre d'accidents avec des requins sont des attaques provoquées et pourraient être évitées par une meilleure connaissance du comportement de ces animaux et par respect de quelques règles de bon sens.

Attaque provoquée

Dans ce cas de figure c'est le comportement de l'homme qui entraîne l'attaque du requin, on peut en particulier citer :

  • pêcher un requin,
  • pêcher en apnée des poissons en présence de requins,
  • énerver un requin par de gestes brusques.

Attaque non provoquée

Il s'agit d'une attaque dont la raison n'est pas imputable directement à un acte de la part de la victime. Néanmoins certains facteurs peuvent favoriser une attaque non provoquée.

Les États-Unis et plus particulièrement la Floride, sont l'un des lieux où, statistiquement, il y a le plus d'attaques de requins. Ce fait est à mettre sur le compte du nombre important de baigneurs et de la proximité des squales, qui augmente d'autant la probabilité d'une rencontre, et donc le risque d'une attaque. Il y a également le fait que cette région, ainsi que quelques autres, font l'objet d'une surveillance et d'un suivi particulièrement minutieux, contrairement à d'autres où les attaques ne sont pas répertoriées.

Facteurs pouvant favoriser une rencontre avec un requin

Avant qu'une attaque ne puisse se produire, il faut qu'il y ait une rencontre entre un homme et un requin. Or, comme les ressources de poissons pélagiques s'épuisent dans les océans, les requins ont tendance à se rapprocher des côtes pour trouver de la nourriture. Dans le même temps les activités nautiques se développent et sont plus accessibles donc le nombre de personnes pouvant potentiellement être en contact avec des requins augmente - même si la population mondiale de ces derniers tend à diminuer. Toutefois, certains lieux présentent des caractéristiques qui augmentent la probabilité d'une rencontre avec un requin ; on peut en particulier citer :

Les récifs externes (tombants) et les passes, qui sont un des lieux de chasse favoris des requins ; c'est également ici que se forment les vagues qui intéressent les surfeurs. On peut aussi citer les eaux turbides que l'on trouve dans les ports, les estuaires à proximité des complexes agroalimentaires qui rejettent leur déchets dans la mer ou encore les eaux troubles du littoral après le passage d'une tempête.

Par ailleurs, les requins étant plutôt des chasseurs nocturnes, mieux vaut éviter de se baigner au crépuscule. Le « pic » des attaques est, selon certaines études, plutôt situé entre 14 et 18 h. Ce qui n'a rien de surprenant puisque ce sont les heures pendant lesquelles il y a un maximum de personnes présentes dans l'eau.

Une rencontre n'implique pas une attaque ; beaucoup de baigneurs ont côtoyé des requins sans s'en apercevoir et sans autre conséquence.

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