Gloster Meteor - Définition

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Introduction

Pix.gif Gloster Meteor F.3
Gloster Meteor Mk III ExCC.jpg Vue de l'avion

Constructeur Gloster Aircraft Ltd.
Rôle Avion de chasse
Premier vol 5 mars 1943
Mise en service 1944
Nombre construit 4263
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Rolls-Royce W.2B/23C Welland 1
Nombre 2
Type turboréacteur
Poussée unitaire 906 kg de poussée
Dimensions
Envergure 13,11 m
Longueur 12,58 m
Hauteur 3,96 m
Surface alaire 34,74 m²
Masses
À vide 4 771 kg
Maximale 6 314 kg
Performances
Vitesse maximale (à 3 ;000 m) 768 km/h
Plafond 13 100 m
Armement
Interne 4 canons de 20 mm

Le Gloster Meteor est le premier avion à réaction militaire mis en service par le Royaume-Uni, et le seul avion de ce type utilisé par les forces Alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été construit à près de 4 000 exemplaires, dont une partie sous licence, et utilisé par une dizaine de pays essentiellement durant les années 1950.

Conception

Suite à l'avancement des travaux de Frank Whittle sur les premiers réacteurs de conception anglaise, le Ministère de l'Air britannique émet une demande pour un avion de chasse propulsé par un réacteur en 1940. Gloster propose alors un biréacteur (désigné G.41 en interne) qui est accepté en novembre de cette même année.

Huit prototypes du Gloster Meteor sont réalisés, utilisant plusieurs des premiers réacteurs en cours de développement à l'époque : le MetroVic F.2 sur le troisième prototype, le De Havilland Halford H.1 sur le cinquième, le De Havilland Goblin sur le sixième, le Rolls-Royce Derwent 1 sur le huitième, et le Rolls-Royce W.2B sur tous les autres.

Le premier prototype fait son vol inaugural le 5 mars 1943. L'avion a une conception plutôt conventionnelle : monoplace en métal à ailes basses et droites, équipé de deux nacelles moteurs et d'un train tricycle rétractable. Pressés par les rapports signalant l'avancement des travaux allemands, 20 Meteor Mk.I de pré-série suivent début 1944, propulsés par des Rolls-Royce W.2B / Welland I de 7,55 kN.

Un exemplaire est échangé avec les américains contre un Bell XP-59X Airacomet, quelques autres sont utilisés pour des essais, les autres sont mis en service en juillet 1944 dans le Squadron 616 de la Royal Air Force. Le Meteor Mk I est cependant sous-motorisé, ses canons s'enrayent facilement, le pilote n'a pas un champ de vision très étendu sur les côtés et l'arrière, et l'avion est lourd à piloter.

En décembre 1944 commencent les livraisons de la version Mk III, avec une structure renforcée, plus de carburant, une verrière modifiée et des réacteurs Rolls-Royce Derwent I de 8,83 kN. Un combat simulé est organisé avec un Hawker Tempest, et le Meteor s'avère supérieur dans presque tous les domaines. Le Meteor Mk III est la première version de série, produite à 210 exemplaires, et remplace très vite le Mk I.

Différents essais montrant que les nacelles des réacteurs posent des problèmes aérodynamiques, celles-ci sont redessinées et allongées sur les derniers Mk III construits. Désignée F.4, la version suivante reçoit en plus des réacteurs Rolls-Royce Derwent 5 de 15,6 kN, des ailes tronquées, une structure renforcée et d'autres améliorations. À cause du flottement induit par la fin de la Seconde Guerre mondiale, la production de cette version ne commence pas avant 1947.

La version F.8 fait son premier vol le 12 octobre 1948 avec un fuselage allongé de 76 cm pour corriger les problèmes de centre de gravité dont souffre le Meteor depuis le début, et qui avaient conduit à installer jusqu'à 450 kg de lest dans la version F.4. Une nouvelle dérive résout également des problèmes de stabilité. Enfin, des réacteurs de Derwent 8 de 16 kN, un siège éjectable et une nouvelle verrière sont installés. Cette version pouvait emporter 2 bombes de 454 kg ou 16 roquettes.

Outre la version biplace d'entraînement Meteor T.7, deux versions de reconnaissance sont également construites : le FR.9 (Meteor F.8 avec une caméra dans le nez) et le PR.10 (Meteor F.8 sans canons avec 3 caméras et ailes allongées). Il faut également ajouter un certain nombre de versions expérimentales et la conversion d'environ 350 avions en drones télécommandés pour l'entraînement au tir.

En 1950 apparaît la version NF.11, construite par Armstrong-Whitworth : il s'agit d'un chasseur de nuit / chasseur tout-temps dérivé du biplace T.7, avec un fuselage allongé de 1,50 mètre pour permettre l'installation d'un radar dans le nez. Les canons sont déplacés dans les ailes. Trois autres versions en sont dérivées :

  • le NF.12 avec des réacteurs Derwent 9 de 16,9 kN et un fuselage à nouveau allongé pour installer un radar américain AN/APS-21
  • le NF.13 avec un radiocompas, des entrées d'air agrandies, et mieux adapté à l'emploi dans des pays chauds
  • le NF.14 encore allongé pour installer un radar AN/APQ-43, et équipé d'une nouvelle verrière offrant plus de visibilité
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