Il s'avère indispensable de faire figurer le loir sur la liste rouge des espèces telle que prévue par l'art. 41 de la loi sur la conservation de la Nature modifié par décret du 7 septembre 1989.
La mise en œuvre des zones de protection spéciale des cuestas sinémurienne et bajocienne devrait permettre d'assurer une gestion adéquate du couvert forestier feuillu en fonction de critères écologiques. L'habitat du loir se verrait ainsi mieux préservé.
En Belgique, le loir reste une espèce assez mal connue. Il serait utile d'entamer dans ce pays un programme d'inventaire et de surveillance. Ainsi, tout agent des forêts qui réaliserait une observation de loir est invité à en faire état, avec le plus de détails possible et en localisant très précisément sa découverte, au Service Conservation de la Nature de la Région. Les agents les plus concernés sont ceux des cantonnements d'Arlon, Virton et Florenville.
Le terme de loir dérive vraisemblablement du latin classique glīs via la langue vulgaire glĭris, bien que la perte du G ne s'explique pas bien. Glis et Myoxus sont aujourd'hui des genres monotypiques qui sont utilisés pour désigner le genre de ce taxon, c'est-à-dire que Glis glis ou Myoxus glis sont utilisés selon les auteurs. Le genre Glis a été proposé par Eberhard August Wilhelm von Zimmermann en 1780. Muirhead en 1819 propose une classification où le type en est cette espèce. Dans cette classification la famille est appelée Gliridae et le genre dans lequel est classé l'espèce s'appelle Myoxidus. John Edward Gray a proposé le nom de Myoxidae pour la famille et la réorganise, mais plus tard le terme de Gliridae sera de nouveau préféré. Le genre Myoxus a ensuite été subdivisé en quatre sous-genres par Wagner en 1840 avant que ceux-ci ne soient reconnus comme genre à part entière, ce sont les genres Graphiurus , Eliomys , Glis ou Myoxus qui inclut l'espèce et Muscardinus. Le genre Myoxus a donc inclus d'autres espèces que celle-ci.