Géostratégie de la Serbie - Définition

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Introduction

Histoire des Serbes
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Antiquité
Moyen-Âge
Vlastimir
Mihailo Vojislavljević
Stefan Nemanja
Stefan IV Uroš Ier
Stefan Milutin
Stefan Uroš IV Dušan
Lazar Hrebeljanović
Stefan Lazarević
Occupation Turcs et Empire d'Autriche
Migrations serbes
Histoire des Serbes sous l'occupation ottomane
La Serbie au XIXe siècle
Karađorđe
Miloš Ier Obrenović
Alexandre Karađorđević
Pierre Ier de Serbie
Attentat de Sarajevo
Alexandre Ier de Yougoslavie
Yougoslavie
Josip Broz Tito
Yougoslavie
-
République serbe de Krajina
Guerres de Yougoslavie
Serbie-et-Monténégro
Serbie
Belgrade
République serbe de Bosnie
Diaspora serbe
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Géostratégie et géopolitique de la Serbie

Au cours de son histoire, la Serbie a eu trois grandes lignes géostratégiques :

– l'alliance avec l'Occident, qui pouvait être incarnée par l'alliance, avec la papauté, l'Autriche et la République de Venise avant les temps modernes ; Puis avec la France, la Grande-Bretagne et aujourd'hui l'UE.
– l'alliance avec l'Orient, qui est représentée par l'Empire romain d'Orient puis la Russie ; et on peut rajouter depuis peu avec la Chine .
– une troisième voie, consistant en une politique étrangère très diplomatique qui faisait de la Serbie un pays pivot et neutre qui était l'enjeu d'une politique bienveillante de la part des deux « blocs ». La période des Nemanjić est un des exemples de cette politique bipolaire, avec saint Sava et son frère Stefan Ier Nemanjić, la politique de l'un étant pro-Constantinople et celle de l'autre pro-Rome. Par la suite tous les Nemanjić chercheront à maintenir l'équilibre, et c'est d'ailleurs en partie grâce à cette politique que la Serbie atteint son âge d'or médiéval en devenant l'État le plus puissant de la péninsule Balkanique sous Stefan Uroš IV Dušan. Tito adoptera lui aussi après 1947 cette tradition des Nemanjić, amis de l'Ouest et de l'Est.

Toute l'histoire géopolitique de la Serbie a été guidée par ces trois choix, sauf exception des deux conflits mondiaux où les souverains de Serbie et de la première Yougoslavie monarchiste ont choisi le camp des Alliés, opposés à l'Allemagne et l'Autriche durant la Première Guerre mondiale puis au Troisième Reich durant la Seconde.

Les républiques ex-yougoslaves

Croatie Croatie

Histoire des voisins serbes et croates

Des origines à la première Yougoslavie ou l'alliance croate et serbe

Les Serbes et les Croates sont des frères devenus ennemis. À l'origine, les Serbes et les Croates formaient le même peuple, jusqu'au schisme de 1054. On trouve la trace des Serbes et des Croates dans le Caucase dès 50 après J.-C. 500 ans plus tard, la Croatie blanche et la Serbie blanche étaient voisines. Et les Serbes et les Croates se sont installés en même temps dans les Balkans vers l'an 600. Avant le schisme de 1054, les souverains serbes et croates étaient des alliés fidèles, contre les Hongrois, les Francs, les Bulgares et même les Byzantins. Parfois, le roi de Croatie était aussi roi de Serbie, ou inversement, comme sous la dynastie des Vlastimirović. Le schisme de 1054 divisa religieusement les Croates et les Serbes, tout deux restèrent chrétiens, mais les Croates selon le rite catholique et les Serbes selon le rite orthodoxe. À partir de cette séparation religieuse, l'alliance fut rompue et les Serbes et les Croates durent se battre seuls contre leurs ennemis. Les Hongrois en profitèrent. En 1096, les Croates furent défaits par les Hongrois. Après la défaites de l'armée croate, la Croatie disparut de la carte de l'Europe et fut intégrée à la Hongrie (Pacta conventa (Croatie)) en 1102 jusqu'en 1918. Pendant 816 ans l'État croate indépendant disparut. La Serbie, quant à elle, résista bien mieux et devint même sous l'empereur Dusan (1331 à 1355 le plus puissant État de la région. Mais, elle fut vaincue par les Turcs ottomans en 1459 qui avaient déjà vaincu Byzance en 1453. Mais les Turcs ne s'arrêtèrent pas là, il occupèrent aussi la Hongrie, donc la Croatie aussi. C'est ainsi que les Serbes et les Croates renouèrent contact sous l'administration ottomane.

Après le reflux des ottomans dû en grande partie aux Habsbourgs les Serbes très en pointe dans la lutte contre les Ottomans reçurent au sein de l'Empire autrichien, des avantages sociaux importants que n'avaient pas les Croates, un statut spécifique les exemptant d'impôts à l'égard des féodaux et des cléricaux croates, leur octroyant la liberté de conserver leur culture et leur religion, en échange d'une obligation de prendre les armes en cas d'invasion ottomane. (voir migrations serbes et Confins militaires). Cette différence de traitement créa une première détérioration de l'affection qu'avaient les deux peuples réciproquement, les populations croates supportant mal les avantages des nouveaux venus au sein de l'Empire d'Autriche-Hongrie. Des serfs croates, abandonnant la noblesse croate, partirent pour les confins afin de rejoindre l'Église orthodoxe serbe et donc profiter des avantages de leur statu au sein de l'Empire, provoquant la colère de la noblesse croate vis à vis des serbes des confins.

Dans la première Yougoslavie ou le début de la haine

En 1918, lors de la création de la Yougoslavie, « yougo-slave » (youg (jug) = Sud), pays des Slaves du Sud. Le roi de Yougoslavie donna moins d'autonomie aux Croates qu'ils n'en n'avaient sous la domination hongroise, la première Yougoslavie était un État fortement centralisé construit sur le modèle de la France républicaine, alors que l'Empire d'Autriche-Hongrie était bien moins centralisateur. Cela poussa en Croatie à la création d'une forme de mouvement autonomiste et indépendantiste dirigé contre la monarchie de Belgrade le plus connu fut le Parti paysan croate. Les tensions entre les Serbes et les Croates augmentèrent au cours des années 20 et 30. Les Croates qui avaient été parmi les plus grands défenseurs de la Yougoslavie avant 1918, bien plus que les Serbes en tout cas, comptaient parmi eux à présents des groupes nazis, comme le Parti croate du droit. Lorsque de l'occupation de la Yougoslavie par les nazis, la Yougoslavie fut divisée. Les nazis croates forts du soutien d'une large part de la population croate formèrent alors pour la première fois depuis 1102, un État indépendant de Croatie, la politique de leur leader Ante Pavelić fut extrêmement dure envers les Serbes qui furent présents dans ses frontières, pour lui un tiers des Serbes devait être exterminé, un autre tiers converti au catholicisme et enfin le dernier tiers devait être chassé de Croatie. Sa politique d'extermination envers les Serbes de Croatie et de Bosnie (qui étaient incorporés à la Grande Croatie), les poussa dans les bras du communiste Tito qui pourtant était lui aussi Croate de par son père. C'est à partir de la Seconde Guerre mondiale que les Serbes survivants développèrent vis-à-vis des Croates, un esprit de vengeance. L'alliance millénaire entre Serbes et Croates était terminée.

  • On estime selon le rapport du gouvernement Roosevelt en vue de la conférence de Yalta (1943) que 744 000 Serbes avaient été exterminés dont 600 000 par le gouvernement oustachi. Ce rapport ne tient pas compte des victimes militaires, des résistants ni des populations victimes des raids de l'aviation. Mais uniquement des victimes, hommes, femmes, enfants éliminés de façon organisée par les nazis croates.
De la période titiste à la « traîtrise » de 1995

La Yougoslavie de Tito de 1945 à 1980 n'a en fait servi que de glacis à la situation qui avait résulté de la Seconde Guerre mondiale. La fracture entre Serbes et Croates avait déjà été consommée. Lorsque la Croatie déclara son indépendance le 25 juin 1991, les Serbes de Croatie refusèrent immédiatement cet état de fait et cherchèrent auprès de l'État fédéral de Belgrade une protection. Les Serbes de Krajina et de toute la Croatie, en tout 600 000 personnes soit 12% de la population avaient peur d'un État croate indépendant car ils l'identifiaient à l'État indépendant de Croatie qui avait exterminé une partie d'entre eux dans le Camp de concentration de Jasenovac. Certaines « maladresses » croates comme le choix du drapeau du nouvel État presque identique aux drapeaux des oustachis fit basculer la majorité des Serbes dans le séparatisme. Ils prirent alors les armes et combattirent pour l'indépendance de la République serbe de Krajina. Les Serbes de Croatie perdirent la guerre contre la Croatie qui grâce au soutien des États-Unis organisa son armée. Au cours de l'opération Tempête en août 1995, l'armée de Ante Gotovina chassa de Croatie tous les Serbes. L'opération Tempête reçut comme surnom de la part des Serbes de Croatie le nom de « traîtrise », car ils soupçonnaient Slobodan Milošević d'avoir « donné » la République serbe de Krajina à Franjo Tuđman en échange de son soutien dans le partage de la Bosnie entre la Croatie et la Serbie. En plus, d'un partage de la Bosnie, les deux hommes auraient aussi échangé une partie de l'arrière-pays de Dubrovnik peuplé de Serbes contre l'abandon de revendications de la Croatie sur la péninsule de Prevlaka qui contrôle l'accès au bouches de Kotor. .

De la paix de Dayton à déclaration d'indépendance du Kosovo

En novembre 1995 les accords de Dayton mirent fin à la guerre entre Croates et Serbes. En août 1996 grâce à l'accord serbo-croate, une certaine normalisation entre les deux pays fut instaurée, reconnaissance mutuelle dans le cadre des frontières internationalement reconnues, la Serbie abandonne toute revendication sur la Slavonie orientale et occidentale, la Krajina et la Baranja. En 1999, l'armée serbe évacue la Slavonie orientale suite à l'accord signé en 1996. Mais les rapports entre les deux États et les deux peuples ne purent réellement se stabiliser qu'après le décès de Franjo Tuđman décembre 1999) et la révolution du 5 octobre 2000 en Serbie qui chassa Slobodan Milošević du pouvoir.

La reprise des relations serbo-croates profita surtout à la Croatie avec l'arrivée du tourisme de masse et l'inflation importante, le prix des denrées de base ayant explosé en Croatie, alors que les salaires n'ont pas suivi. Il est courant de voir des Croates traverser la frontière serbe ou de la République serbe de Bosnie pour aller faire « leurs courses » chez leurs voisins serbes. Zagreb tente aussi de faire de sa capitale le centre du monde « serbo-croate » en attirant les sièges des grandes compagnies internationales travaillant dans la région de Zagreb. Les échanges entre Zagreb et Belgrade allaient dans le bon sens ainsi que les rapports entre les deux peuples. Belgrade accepta même que la notion de continuité étatique de la Yougoslavie concerne aussi Zagreb chose qu'elle avait toujours refusé à toutes les républiques ex-yougoslaves. En 2002, Zagreb et Belgrade signent un accord sur Prevlaka effaçant ainsi le dernier point qui aurait pu nuire à leurs bonnes relations futures. Les deux États pensaient en avoir terminé avec les conflits.

Jusqu'à la déclaration d'indépendance unilatérale du Kosovo en février 2008. La Croatie fait en effet partie de la quarantaine de pays qui ont reconnu la déclaration d'indépendance du Kosovo. Cette reconnaissance croate durcit fortement la politique du jeune ministre des Affaires étrangères de la Serbie Vuk Jeremic envers la Croatie. On parle à Belgrade, dans les milieux radicaux, de suspendre toutes les relations avec la Croatie.


les Serbes
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Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine

Depuis la fin de la guerre de Bosnie, les accords de Dayton décembre 1995 et la reconnaissance mutuelle des deux États, les relations entre la Serbie et la Bosnie ne sont que formelles. En effet, la Serbie selon les accords de Dayton a le droit d'avoir des « relations spéciales » avec la République serbe de Bosnie, elle ignore le plus souvent Sarajevo. Cette situation superficielle convient aux deux pays. La Bosnie n'a pas reconnu le Kosovo de crainte de voir la République serbe de Bosnie suivre le même chemin.

Slovénie Slovénie

La Slovénie est la seule république ex-yougoslave à ne pas avoir eu de communauté serbe importante, elle a tout de même élu, en 2007, à la tête de sa capitale Zoran Jankovic qui fait partie par son père de la communauté serbe de Slovénie. Cette bonne intégration des Serbes lui a permis d'éviter la guerre pendant les années 90, car la Serbie a accepté facilement son indépendance. Il n'existe pas de rapport amour haine entre elle et la Serbie, comme entre la Serbie et la Croatie. Elle est rentrée dans l'UE et a très vite renoué avec la Serbie de très bons rapports à la fin du conflit ex-yougoslave. La Slovénie encourage fortement l'intégration à l'UE de la Serbie, elle espère ainsi ouvrir le marché serbe quelle connait bien à ses produits .

L'épine kosovare

La Slovénie a reconnu le Kosovo elle aussi comme la Croatie, cela pourrait assombrir ses relations avec Belgrade. Mais là encore, elle pourrait être aidée par « sa petitesse », en effet, elle a reconnu le Kosovo suite à une demande des États-Unis. Cela pourrait paradoxalement la protéger dans ses relations avec Belgrade. On pourrait même se demander si Ljubljana n'aurait pas elle-même organisé les fuites au sujet des directives de la Maison Blanche, pour ainsi signaler au monde que cette décision n'était pas unanimement la sienne.

Macédoine Macédoine

Histoire

La Macédoine slave n'a jamais été un État indépendant avant la dissolution de la Yougoslavie. Les gouvernements serbes d'avant 1945 l'ont considérée comme la Serbie du Sud, d'où le choc en Serbie lors de sa déclaration d'indépendance en 1991 quelques semaines après la déclaration de la Croatie et de la Slovénie. Le souverain serbe Stefan Milutin s’en empara en 1284. Elle restera serbe jusqu’en 1371 et la défaite de Vukašin Mrnjavčević lors de la bataille de la Maritza. Dans un premier temps Marko Kraljević la gouvernera sous l’autorité des Turcs, puis les Turcs ottomans l’occupent seuls jusqu’en 1913. En 1913, le royaume de Serbie libère la Macédoine de l'occupation turque. Puis fait deux guerres des Balkans à la Bulgarie avec le soutien de la Grèce pour en garder le territoire. La Serbie, la Bulgarie et la Grèce se partagent alors le territoire macédonien. La Macédoine d'aujourd'hui est la Macédoine serbe de 1913.

Aujourd'hui

la Serbie a une politique attentiste vis-à-vis de la République yougoslave de Macédoine. Deux autres politiques sont possibles :

  • Politique offensive : pousser à la division la Macédoine : le pays compte en effet une très forte communauté albanaise absolument pas intégrée (voir Conflit de 2001 en Macédoine). Et la déclaration d'indépendance du Kosovo pourrait fortement pousser les albanais de Macédoine à faire de même.
  • Politique rassurante et européenne, la Serbie pourrait aussi offrir sa médiation à la Macédoine dans son conflit avec Athènes avec qui la Serbie a de très bons rapports, et ainsi apporter une ouverture de la Macédoine vers la Grèce et la Serbie, et ouvrir ainsi l'axe de communication Morava-Vardar vers Salonique. Avec le soutien de Moscou et l'Union européenne, cette politique pourrait être couronnée de succès même avec une opposition des États-Unis.

Le conflit des églises orthodoxes

La République de Macédoine est le théâtre depuis 1967 d'un conflit juridictionnel entre deux Églises orthodoxes qui se « disputent » son territoire :

  • l'Église orthodoxe macédonienne, dont l'autocéphalité mais non reconnue par les autres Églises ;
  • l'Église orthodoxe serbe, qui a créé en République de Macédoine un exarchat nommé l'archidiocèse d'Okhrid avec à sa tête Jovan Vraniskovski, un Macédonien slave.

Depuis l'indépendance de la République yougoslave de Macédoine, ce conflit a pris une ampleur plus importante pourrissant les relations entre les deux États.

Monténégro Monténégro

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