Géographie de la Chine - Définition

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Climat

Carte des précipitations annuelles.

Le climat de la Chine est très varié, de subtropical (appelé d'ailleurs parfois "climat chinois") au sud (de l'île de Hainan à Shangaï) à subarctique au nord (province de Heilongjiang), et marqué par la mousson résultant de la différence de capacité du continent et de l’océan à absorber la chaleur. C’est en effet la mousson qui est responsable pour une large part de la quantité de précipitations que reçoivent les différentes régions du pays. La répartition de la population chinoise est à mettre en rapport avec les contraintes climatiques

Si la différence de températures entre le nord et le sud est très grande en hiver, elle est bien plus faible en été. Ainsi, la moyenne des maxima de janvier est inférieure à 0° dans le nord du Heilongjiang et la température peut par ailleurs descendre jusqu’à – 30 °C. Les moyennes de juillet dépassent quant à elles 20 °C. En comparaison, les moyennes de janvier sont supérieures à 10 °C au centre et au sud du Guangdong, pour 28 °C en juillet. La côte sud-est est exposée au risque cyclonique de juillet à septembre. Ces tempêtes tropicales provoquent chaque année d'importants dégâts provoqués par des vents violents et des inondations.

Les variations régionales des précipitations sont encore plus importantes que celle des températures. Au sud des monts Qinling, les précipitations sont abondantes, surtout pendant la mousson d’été. Le nord-est est en revanche beaucoup plus sec à cause de la présence d'un anticyclone en hiver. Au centre-nord, le désert de Gobi est considéré comme un désert froid et soumis à des tempêtes de sable. Au nord-ouest, le désert du Taklamakan est un désert d'abri où l'agriculture n'est possible que dans les oasis. Au sud-ouest, les hauts plateaux du Tibet sont aussi secs, à cause de la barrière de l'Himalaya qui bloque l'air humide venant du sud.

Hydrographie

Le territoire chinois se divise en deux zones. À l’Ouest une zone endoréique qui englobe 1/3 du territoire chinois, c’est une hydrographie qui ne parvient pas à la mer, et une zone exoréique à l’Est, les 2/3 du territoire. On compte en chine près de 50 000 cours d’eaux avec un bassin supérieur à 100 km2 et plus de 2800 lacs supérieur à 1 km2.

Dans la zone endoréique on trouve 3 bassins principaux. Le bassin du haut Tibet avec 1 000 000 km2 qui écoule 0,1% du total chinois. Le bassin du Xinjiang 2 000 000 km2 et 0,3% de l’écoulement de la Chine. Enfin le domaine mongol occidental avec 400 000 km2, c’est le désert de Gobi il n’y a pas d’écoulement permanent.

La zone exoréique comporte plusieurs bassins principaux. On trouve le bassin du Heilong Jiang qui couvre un bassin de 1 000 000 km2 et écoule 7% du total chinois, il a 3 affluents principaux. La chine du Nord 650 000 km2. Il y a une faible alimentation générale mais des crues extrêmement brutales dues aux pluies concentrées essentiellement sur 2 mois. Record du monde de turbidité. Le réseau du Sud Est 200 000 km2. La course des fleuves est forte mais courte. Très forte alimentation (mousson, typhons). Important débit mais une turbidité plus faible qu’au Nord. Le réseau méridional, il y a un grand fleuve le Xi Jiang qui prend sa source aux Yunnan et se jette à l’embouchure de la rivière des Perles. 3e fleuve de chine beaucoup d’affluents essentiellement de rive gauche. Bassin 2 fois moins étendu que celui du fleuve jaune, mais il écoule un volume 5 fois supérieur, en été le débit peut atteindre 50 000 m3/s. C’est l’un des fleuves les moins dangereux de la Chine. Le réseau du Sud Ouest se compose de fleuves nés au Tibet et qui s’écoulent ensuite en Inde et dans la péninsule indochinoise. Les fleuves sont encaissés et alimentés par la mousson du Bengale et la fonte des neiges.

Fleuves

Le Huang He à Landzhou

Le Yangtsé est le plus long fleuve de Chine, troisième fleuve du monde après le Nil et l’Amazone. Il est navigable sur une grande partie de sa longueur et porte le site du barrage des Trois-Gorges. Il prend sa source au Tibet puis traverse 6 300 km au cœur de la Chine, drainant un bassin hydrographique de 1,8 million de km² avant de se jeter dans la mer de Chine. Le bassin du Sichuan bénéficie d’un climat doux et humide et d’une longue saison de croissance, ce qui le rend propice à de nombreuses cultures. La province est une grande productrice de soie ainsi qu’une importante région industrielle et minière.

Le Fleuve Jaune (Huang He) prend sa source dans les hauts plateaux tibétains, ensuite il coule à travers la plaine de la Chine du Nord, centre historique de l’expansion de la culture chinoise. Ses riches sols alluviaux sont cultivés depuis la préhistoire. La plaine elle-même est une continuation de la plaine de Mandchourie vers le sud-ouest, bien qu’elle en soit séparée par la mer de Bohai.

Le Hai He, comme la rivière des Perles et les autres grands fleuves, coule d’ouest en est. Sa course en amont est composée de cinq rivières confluentes au niveau de Tianjin. Il parcourt ensuite 70 km avant de se jeter dans la mer de Bohai. La rivière Huai naît quant à elle dans la province de Henan et alimente plusieurs lacs avant de se jeter dans le Yangtsé près de Yangzhou.

Mers

Les eaux territoriales chinoises sont principalement des mers de l’océan Pacifique et baignent environ 5 000 îles le long des 14 000 km de côtes. La côte est principalement rocheuse au sud de la baie de Hangzhou, plutôt sableuse au nord.

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