La Bretagne est une péninsule qui se trouve à l’extrême ouest du continent européen et qui aujourd’hui fait partie de la France. Sa position et sa dimension jouent un rôle important dans son climat, son territoire et son organisation territoriale. Elle détient le record en France de la plus grande façade maritime, avec 2 800 km de littoral très découpé. Les quatre départements de la Bretagne (Finistère, Côtes-d’Armor, Morbihan et Ille-et-Vilaine) ont un accès soit à l’océan Atlantique soit à la Manche. La Bretagne occupe l’ouest du Massif armoricain, massif hercynien très raboté par l’érosion dont émergent deux lignes de crêtes à l’altitude plus élevée, de direction est-ouest : les monts d’Arrée et les montagnes Noires.
Données au 1er janvier 2007
« Avec 36 400 naissances et 30 000 décès, le bilan de la démographie bretonne en 2005 est conforme aux précédents. La fécondité est désormais proche de 2 enfants par femme. Le solde naturel s’établit à 6 400 personnes. Cette progression est plus importante dans les zones urbaines et périurbaines, tandis qu’une large partie du territoire enregistre plus de décès que de naissances : 36 % des communes bretonnes sont en déficit naturel en 2005. » Accroissement de 0,24 %.
Le climat dominant de la Bretagne est le climat océanique caractérisé par des étés doux et des hivers pluvieux et doux. Les écarts de températures sont faibles et les jours de gel en hiver sont rares. Les précipitations sont assez fréquentes et sont réparties toute l’année, ce qui donne une fausse réputation de « mauvais temps » en Bretagne.
Il est loin d’être uniforme : « Les frileux, même quand ils ne sont pas des intégristes du culte solaire, éviteront Brest. Et Saint-Brieuc aux vents particulièrement primesautiers. Ils se réfugieront à Vannes, à qui le golfe du Morbihan vaut une lumière quasi-insulaire. Mais les amateurs de grand large et de nuées bousculées par le vent choisiront Saint-Malo pour les plus beaux couchers de soleil de Bretagne [...] » (Vallerie, p. 41)
Le sud est plus ensoleillé que le nord. La moyenne annuelle des températures donne un léger avantage à Vannes sur Saint-Brieuc (2 degrés environ). Inversement, la température de l’eau est en moyenne plus élevée en Manche (19 à 20 °C en moyenne l’été) que sur l’Atlantique (17 à 19 °C) par l’effet conjugué du Gulf Stream et de la faible profondeur de la mer.
De nombreux sites connaissent un climat particulièrement doux ; Ainsi, l’île d’Ouessant grâce à sa position excentrée, l’île de Bréhat, le golfe du Morbihan, etc.
Il présente une grande diversité : son relief est abrupt sur la Manche et moins élevé côté Atlantique, mais partout les pointes rocheuses alternent avec des plages de tailles variées. Chaque portion de côte porte un nom lié aux couleurs des roches ou au climat : La Côte Sauvage, la Côte d’Émeraude, la côte du Goëlo, la Côte de granit rose de Perros-Guirec à Trébeurden, la côte de grès rouge du cap Fréhel, la Côte de Jade, les côtes sableuses de la baie d’Audierne, de celle du mont Saint-Michel et de l’embouchure de la Vilaine et les côtes à falaises très découpées de la pointe du Finistère. La falaise la plus haute se trouve à Plouha (Côtes-d’Armor) : elle culmine à 100 m.
Le sud du Morbihan présente un golfe ramifié et quasiment fermé avec de nombreuses petites îles et des petites plages de sable fin, ce qui contraste avec les longues plages s’étendant non loin de l’embouchure de la Loire. De nombreuses îles sont présentes au large de la Bretagne. La plus grande de toutes est Belle-Île-en-Mer dans le prolongement de la presqu’île de Quiberon.
Liste des principales îles bretonnes (Île bretonne), hors Golfe du Morbihan (entre parenthèses, le nom en breton) :
Principales îles du Golfe du Morbihan :
Il existe quatre types de paysage dominant en Bretagne :
Avec plus de deux mille kilomètres de côtes, le littoral présente également une certaine variété de paysage, entre des plages et grèves s’étendant sur plusieurs kilomètres - avec leurs déclinaisons selon la marée - et les falaises rocheuses.
L’ensemble du pays est vallonné. Le point culminant s’élève à 387 mètres (Roc'h Ruz).
L’urbanisation progresse constamment, sauf au centre de la région, mais « La meilleure façon de vivre en Bretagne est de se figurer le réseau des villes comme les différents quartiers d’une même agglomération, tout juste séparés par de splendides espaces verts. » (Vallerie, p. 45)