Vives, les gazelles ont une très bonne vision (jusqu'à 360 degrés), elles peuvent apercevoir un prédateur à 300 mètres de distance. Excitées, inquietées ou pour décourager d'éventuelles prédateurs, les gazelles s'amusent à bondir; on appelle cela le "stotting" (une sorte de rebond).
Aux heures les plus chaudes de la journée elle se repose a l'ombre des arbres. Elle est plus active le matin et au crépuscule, quand il fait moins chaud. Selon les espèces elles vivent en petits groupes ou en hardes.
Longévité
12 ans dans la nature, jusqu'à 20 ans en captivité.
Saut de gazelle Springbok. En cas de danger, cette antilope court très rapidement et fait de grands bonds
Les gazelles sont très rapides à la course et distancent tous les prédateurs à l'exception du guépard. Les nouveau-nés (faons) peuvent être la proie de nombreux prédateurs comme les aigles, babouins, caracals… et les gazelles atteintes de maladies, blessées ou âgées, peuvent être la proie des lions, léopards, hyène tachetées, lycaons, pythons, crocodiles et même chacals.
Principales espèces
Sous le nom générique de gazelle existent de nombreuses espèces assez différentes.
Mais on trouve également le nom vernaculaire gazelle pour des espèces d'autres genres, de la sous famille des « Antilopinae », et même d'autres sous-familles :
Gazelle à pieds noirs, ou Impala — Aepyceros melampus ; sous-famille des Antilopinae
Gazelle à poche dorsale, ou Springbok — Antidorcas marsupialis ; sous-famille des Antilopinae
Statut
Beaucoup d'espèces de gazelles d'Afrique du Nord, sont en voie de disparition à cause de la chasse intensive des hommes.
Recensement des populations:
la Gazelle de la reine de Saba, éteinte en 1999, Liste rouge de l'IUCN.
La gazella Arabica, éteinte en 1997, Liste rouge de l'IUCN en 2004.
La gazelle à front roux, éteinte en 1996, liste rouge de l'IUCN.
La gazelle saoudienne, éteinte dans la nature, liste rouge de l'IUCN en 2001, aujourd'hui (2007) population en captivité, réserve.
La gazelle dama, en danger critique d'extinction par l'IUCN en 2006, annexe 1 de la CITES, population estimée à 2 000 animaux, dont 300 en captivité.
La gazelle de Cuvier, en danger par l'IUCN en 2004, annexe 3 de la CITES, population estimée à 2 000 animaux.
La gazelle de Speke vulnérable par l'IUCN en 1996, en danger par l'IUCN en 2007.
La gazelle de Rhim, en danger par l'IUCN, annexe 2 de la CITES, population estimée a moins de 2 500 animaux.
La gazelle de Soemmerring, vulnérable par l'IUCN.
La gazelle dorcas, vulnérable par l'IUCN, annexe 3 de la CITES, population estimée entre 35 000 et 40 000 animaux.
La gazelle de montagne, vulnérable par l'IUCN.
La gazelle à goitre, 130 000 animaux recensés en 2001, aujourd'hui, vulnérable par l'IUCN, population de 25 000 animaux.
La gazelle indienne ou chinkara, vulnérable par l'IUCN, population de 80 000 animaux.
Les gazelles africaines encore abondantes:
La gazelle de waller ou antilope girafe ou gérénuk, Afrique de l'est.
La gazelle de grant, Afrique de l'est.
La gazelle de thomson, Afrique de l'est, population estimée à 500 000 animaux.
La gazelle à pieds noirs ou impala, Afrique de l'est, Afrique du sud, population estimée à près de 2 millions d'animaux.
La gazelle à poche dorsale ou springbok appelé aussi "antilope sur ressort", Afrique du sud, population de 250 000 animaux.
Le springbok autrefois menacé, est aujourd'hui abondant, grâce aux parcs nationaux et aux nombreuses réserves. Néanmoins le springbok, l'impala ... sont toujours chassé par l'homme pour la qualité de leur viande.