Gayal - Définition

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Introduction

Gaur Gayal
 Bos frontalis
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Infra-classe Eutheria
Cohorte Laurasiatheria
Ordre Cetartiodactyla
Sous-ordre Ruminantia
Famille Bovidae
Sous-famille Bovinae
Tribu Bovini
Genre Bos
Nom binominal
Bos frontalis
Lambert, 1804
Synonymes
  • Bos gaurus
  • Bibos cavifrons
Statut de conservation IUCN :

VU A1cd+2cd, C1+2a : Vulnérable
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

Le gaur ou seladang (Bos gaurus), sauvage, et le gayal ou mithan (Bos frontalis), sauvage ou domestiqué, sont désormais considérés comme formant une seule espèce : Bos frontalis.

Répartition

 v · d · m  Caractéristiques
   
masse 800
450
1000
700
kg
longueur 250 - 330 cm
hauteur 200
160
220
170
cm
queue 70-100 cm
cornes 60-115 cm
queue 70-100 cm
robe brune à noir,
bas blancs
 
amours déc à juin  
gestat. 275 jours
petits 1 / an
sevrage 7 à 9 mois
mat.sex. 2 à 3 ans

Les gaurs vivent de l'Inde (Bos frontalis gaurus) à l'Indochine (Bos frontalis laosiensis) en passant par le Tibet et le Yúnnán (sud de la Chine). Ils se sont éteints au Sri Lanka pendant la période historique. Leurs fossiles ont été nommés Sinhaleyus† (Deraniyagala, 1939).

Gaurs.

Sous-espèces et noms vernaculaires

  • Bos frontalis gaurusgauri gau, gaur (Népal, Inde), gaviya en Marāṭhī, jungli khoolga en Dakkhani…
  • Bos frontalis frontalisasseel gyal, gayal (Chittagong), gabay (Sylhet), bunnoorea ghooroo en Assamais…
  • Bos frontalis laosiensisseladang en malay, krating en thaï, katu poth, peoung (Birmanie).
  • Bos frontalis sinhaleyus † — (Sri Lanka)

Écologie et comportement

À l’état sauvage les gaurs vivent en petites hardes pouvant compter jusqu’à quarante individus, se nourrissant d’herbes, de jeunes pousses et de fruits. Ils sont surtout la proie des tigres et des léopards. Les tigres sont parmi les rares prédateurs (autres que l'homme) à pouvoir tuer un adulte, dont le poids peut atteindre la tonne.

Là où ils ne sont pas troublés par l’homme, les gaurs mènent une vie essentiellement diurne, montrant le plus d’activité le matin et en fin d'après-midi, et se reposant aux heures les plus chaudes de la journée. Cependant, là où des populations humaines ont dérangé leur mode de vie, comme d'autres espèces de mammifères, ils sont devenus en grande partie nocturnes, et on en voit rarement en espace découvert après 8 heures du matin. À la saison sèche, les troupeaux se rassemblent et résident dans des secteurs restreints, ne se dispersant dans les collines qu'à l'arrivée de la mousson. Alors qu’ils dépendent de l'eau pour boire, ils ne semblent ni se vautrer ni même se baigner. En cas d’alerte ils courent à une vitesse surprenante pour se réfugier sous le couvert de la jungle.

Ils vivent en troupeaux conduits par un mâle adulte, le seul qui en fasse partie. Au plus fort de la saison des amours, des mâles isolés errent à la recherche de femelles réceptives. Les combats entre mâles sont peu violents, la taille étant le principal facteur de dominance. Quand ils veulent s’accoupler, les mâles lancent un appel clair et sonore qui peut porter à plus de 1,6 kilomètre.

Les gaurs émettent également une sorte de sifflement qui leur sert de signal d'alarme, et un cri plus bas qui rappelle le beuglement des vaches.

La densité moyenne des populations est d’environ 0,6 animal au kilomètre carré, avec des troupeaux qui occupent un espace de 80 kilomètres carrés environ.

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