Cliché du bâtiment de 1846, reconstruit après la Première Guerre mondiale et remplacé par la gare d'Auguste Perret après les destructions de la Seconde Guerre mondiale.
Curieusement, il n'y a pas de voie 6 : la voie 5 est contigüe à la voie 7. Cela est dû à la modification des plans de reconstruction des années 1950. Dans le plan initial, les nouveaux devaient respecter l'alignement l'ancienne gare ; cependant la nécessité de construire des entrepôts pour la Sernam dans les années 1955-1960 a conduit à repousser les quais 7 à 12 vers les quais 6 à 1, entrainant la suppression de la voie 6 et de son quai.
Les travaux de réfection « Gares en mouvements » et ceux pour l'aménagement pour l'accueil des nouveaux matériels TER et des TGV, qui interviendront à la fin de la phase de travaux sur la place de la gare, prévoient le retour du quai 6 et donc la disparition du quai 12 (qui deviendra 11).
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La tour et la gare Perret à Amiens (02/01/1996), [1] (Site de l'INA), document France 3 Picardie Résumé : C'est dès 1940 après les bombardements qu'Auguste PERRET a ébauché les premiers projets de reconstruction de la gare d'Amiens. Ces travaux ne débutent qu'en 1945 avec le projet ministériel d'aménagement du quartier gare. Les fondations de la tour ne débutent qu'en juillet 1949. Marion TOURNON-BRANLY, élève de PERRET, évoque le travail de conception de l'architecte à partir des volumes Elle est achevée en 1952, mais PERRET ne verra pas les travaux de la gare qui dureront de 1955 à 1958. Pour Étienne TRICAUD, architecte de la SNCF, la gare de PERRET est un premier pôle d'échange multimodal en faisant en sorte que le hall d'accueil soit au-dessus du niveau des trains pour avoir une passerelle qui desserve l'ensemble des quais mais aussi la gare des bus.