La gangrène se développe rapidement. Un début de gangrène peut être enrayé et on peut espérer une réparation plus ou moins complète des tissus, avec une élimination progressive des tissus détruits. Les antibiotiques seuls, ne sont généralement pas suffisants pour guérir.
Il existe trois grands principes pour l’enrayer :
Aujourd’hui, les antibiotiques et la chirurgie sont les plus souvent utilisés et sont les plus efficaces. Actuellement, 80 % des victimes de la gangrène survivent.
La gangrène gazeuse est celle qui entraîne le plus souvent la mort. En effet, si l’infection n’est pas stoppée, les toxines atteignent le sang et contaminent les organes vitaux.
Les autres types de gangrène se soignent dans les pays développés.
Les pays développés sont moins touchés mais certains pays d'Afrique ont encore de nombreux cas chaque année. La gangrène est mal connue et occasionne encore une certaine crainte de nos jours. Lors de catastrophes, d’inondations, … on observe une recrudescence de cas, même dans les pays développés. Dans la société occidentale, les malades développant le plus fréquemment la gangrène sont diabétiques ou atteints d’artériosclérose. En effet, leurs artères se bouchent plus facilement, ce qui entraîne parfois une gangrène.
Il arrive que des parties de peau soient détruites et que l’on pratique des greffes de peau. Les prothèses, elles, assurent le remplacement d’un membre amputé.
L'asticothérapie permet de détruire les cellules mortes en laissant les cellules vivantes intactes.