Il se nourrit sur le fond ou sur des substrats de débris végétaux ou animaux et de petits organismes fixés à ces débris ainsi que de larves d'invertébrés capturés sur le fond, dans la mousse, des algues filamenteuses ou sur les plantes aquatiques.
Son habitat optimal semble être les cours d'eau des régions calcaires, mais des populations importantes peuvent être trouvées dans certains fossés, lacs et étangs, habituellement plutôt près des berges ou dans les contre-courants et zones caillouteuses ou riches en grosses pierres, mousses et zones d'accumulation de feuilles mortes et débris végétaux. Sa forme profilée lui permet de s'insérer sous les pierres, et dans les anfractuosités du gros gravier voire dans le substrat entre la bases de tiges de plantes aquatiques et leurs racines, bien que se nourrissant plutôt sur le fond ou dans la partie supérieure des plantes.
Il tolère, dans une certaine mesure, la pollution de l'eau (en particulier celle en contaminants). En revanche, cette espèce ne tolère pas un taux d'oxygène dissous faible (limite, cf. Peteers and Gardeniers, Freshw Biol (39)4 p 605, DOI : 10.1046/j.1365-2427.1998.00304.x). Ces caractéristiques, et d'autres concernant son fonctionnement biologique et écologique, en font un bon bioindicateur de la qualité de l'eau du point de vue du respect des conditions optimales pour la faune aquatique.
Les groupes s'éparpillent en rafale en nageant avec de petites saccades quand ils sont pris par le courant ou perturbés. Reproduction : le mâle s'accroche à la femelle en se positionnant au-dessus d'elle pour l'accouplement. La femelle qui porte ses œufs puis les jeunes larves qu'elle protège au creux de sa face ventrale. Celles-ci la quitteront quand elles seront autonomes.