Année | Visiteurs |
---|---|
1987 | 0,225 |
1988 | 0,55 |
1989 | 0,75 |
1990 | 0,9 |
1991 | 1,0 |
1992 | 1,3 |
1993 | 1,9 |
1994 | 2,5 |
1995 | 2,8 |
1996 | 2,9 |
1997 | 2,8 |
1998 | 2,65 |
1999 | 2,35 |
2000 | 2,3 |
2001 | 1,95 |
2002 | 1,6 |
2003 | 1,16 |
2004 | 1,355 |
2005 | 1,435 |
2006 | 1,48 |
2007 | 1,60 |
2008 | 1,61 |
2009 | 1,68 |
Le Parc du Futuroscope fut annoncé comme un parc tourné vers le futur et proposant des films toujours plus novateurs et régulièrement renouvelés dans un contexte technologique toujours plus avancé. Le but avoué était d'en prendre plein les yeux et de ressentir un maximum de sensations fortes. Les débuts sont en effet très prometteurs et les visiteurs sont au rendez-vous, alors que le parc étend chaque saison son calendrier d'ouverture jusqu'à rester ouvert toute l'année à partir de 1994. Le nombre de visiteurs augmente progressivement, passant de 255 000 visiteurs à son ouverture en 1987 jusqu'à 1 000 000 de visiteurs en 1991. Le parc atteint même en 1997, année de son 10e anniversaire, la barre des 2 900 000 visiteurs.
Mais à partir de 1998, le parc connaît un lent déclin conduisant à des pertes en 2001 de l'ordre de 7,6 millions d'euros. Revendu au Groupe Amaury en mars 2000, le parc rebaptisé Planète Futuroscope passe tout près de la faillite en 2002. Pour expliquer ces difficultés, on invoque un manque de renouvellement de ses attractions. Le Parc est alors réintégré dans le domaine public en décembre 2002 sous la forme d'une société d'économie mixte locale (SEML). Dominique Hummel prend la direction du parc et fixe une politique de développement de nouveaux projets ambitieux. Le parc vise alors les 2 millions de visiteurs pour 2002, l'objectif est manqué avec 1,3 million de visites, en raison du retour d'une longue période de fermeture hivernale.
Le Futuroscope renouvelle huit de ses attractions en 2003, et commence à diversifier son offre vers des contenus plus interactifs (dont la Cité du Numérique). En 2004, une politique tarifaire offensive est mise en place avec une réduction des prix d'entrée pour les jeunes. Cependant, le parc ne reçoit que 1,43 million de visiteurs en 2005. Il a annoncé un chiffre d'affaires de 59 millions d'euros, en hausse de 10 % et consacre à la communication un budget équivalent à 10 % de ce chiffre d'affaires. Cet investissement permet de dynamiser le parc et d'attirer les visiteurs d'une année sur l'autre. Après avoir chuté à 40% il y a quelques années, le taux de "revisites" est remonté à 60 %. En 2006, le parc ouvre ses portes pour la première fois sur le thème en vogue des robots avec des attractions comme Danse avec les Robots en accueillant plus d'1,4 million de visiteurs, soit un niveau légèrement supérieur à 2005.
En février 2007, la Cour des Comptes a consacré une partie de son rapport annuel au "dossier Futuroscope" et a dressé un premier bilan officiel au sujet du parc d'attractions. Il apparaît notamment que plus de 240 millions d'euros de fonds publics ont été consacrés à cette initiative du conseil général de la Vienne et que l'avenir du Parc était particulièrement incertain.
Ce rapport reprend de manière synthétique deux rapports d'observations définitives portant l'un sur la gestion de la société d'économie mixte locale exploitant le parc du Futuroscope et l'autre sur le département de la Vienne, rendus public début 2007.
Antérieurement, la chambre régionale des comptes avait déjà examiné certains aspects liés au Futuroscope :
Mais l'augmentation de la fréquentation en 2007 (1,598 million de visiteurs) et 2008 (1,61 million de visiteurs) permet enfin au parc de renouer avec les bénéfices. Après une augmentation de fréquentation de 7 % entre 2008 et 2009 (avec des pointes à + 15 % en moyenne durant les vacances scolaires), la saison 2010 s'annonce encore plus forte avec une progression de 16 % de février à juin (avec un record de + 48 % de fréquentation en février) dûe au succès de l'attraction Arthur, l'Aventure 4D ouverte à Noël 2009.
Aujourd'hui, le parc réalise 10 % de ses ventes sur internet. Sa clientèle est à près de 90 % française, mais il accueille également une clientèle étrangère (12 à 15 % de la fréquentation totale), principalement espagnole (3 millionième visiteur espagnol accueilli le 6 juin 2009), puis britannique (2 millionième visiteur britannique accueilli le 8 juillet 2010), et belge, proportions en hausse grâce aux vols low-cost (aéroport de Poitiers-Biard). Près de 20 % des visiteurs sont des groupes scolaires, plus de 5,5 millions depuis 1987 proportion en légère baisse depuis 2008). Le Parc réalise également 5 % de son chiffre d'affaires avec une clientèle d'affaires, notamment en janvier, lorsque le parc est fermé au public.
Fort du bon état de santé du Parc aujourd'hui, la Compagnie des Alpes a annoncé en mars 2010 son souhait d'entrer dans le capital du Futuroscope et en devenir le principal actionnaire. Des négociations sont en cours avec le Conseil Général de la Vienne depuis avril 2010 pour étudier un montage financier consistant en un transfert de parts du Conseil Général à la Compagnie des Alpes, tout en conservant une minorité de blocage pour le Département.