Examen simple, ne nécessitant pas de matériel sophistiqué, le dépistage peut être fait par n'importe quel médecin ou sage femme. Un apprentissage de quelques heures est suffisant pour faire un frottis.
Seul le médecin lisant le frottis peut juger de la qualité de celui-ci. Une mauvaise qualité peut résulter :
Il doit impérativement avertir le préleveur en cas de frottis ne permettant pas une lecture correcte. Un frottis doit normalement contenir des cellules glandulaires, pour être certain que la zone de remaniement a été frotté.
Un prélèvement peut-être refait après :
Obligatoirement jointe aux prélèvements, elle comporte :
Après la lecture, les lames doivent être archivées et conservées pendant 10 ans.
Le compte rendu doit utiliser la classification 2001 du système de Bethesda. Rappelons que l'existence d'un frottis inflammatoire n'est ni péjoratif, ni significatif, et que l'inflammation ne signifie pas infection.
En France, à la date de la rédaction de cet article (octobre 2005), seule la présence d'atypie des cellules malpighiennes de signification indéterminée ou des cellules glandulaires de signification indéterminée permet le remboursement de la recherche de papillomavirus au niveau du frottis.
Pour la conduite à tenir devant un frottis anormal, voir l'article dysplasies cervicales.
Le frottis sur lame est le plus ancien et le plus utilisé, mais le frottis en couche mince permet d'augmenter la sensibilité de l'examen et de pratiquer une recherche simultanée de papillomavirus.
Le frottis est étalé sur une lame de verre, et immédiatement fixé avec un fixatif cytologique pour être étudié par un laboratoire d'anatomo-cyto-pathologie.
Dans ce cas, le dispositif de recueil se sépare en deux et l'extrémité de celui-ci est introduit immédiatement dans un flacon avec un liquide conservateur.