Lors d'un abonnement haut débit à Free, l'abonné se voit automatiquement prêter une Freebox. Elle n'est vendue nulle part, et si c'est le cas, elle ne fonctionnera pas chez l'acheteur car chaque Freebox est spécifique à une ligne téléphonique (hormis les abonnés non dégroupés).
Un nouvel abonné non dégroupé se verra livrer une Freebox version 4, un nouvel abonné dégroupé se verra livrer les Freebox version 5 et HD et un nouvel abonné à l'offre FTTH disposera des Freebox Ô et HD. (voir plus bas pour les différentes versions de Freebox)
Pour les anciens abonnés dégroupés et sous certaines conditions d'éligibilité, Free propose de recevoir la dernière version de Freebox via son interface de gestion sur le site de Free :
Remarque : l'ancienneté a pu être remise à zéro lors d'un précédent échange de Freebox ou d'un changement d'abonnement (passage de « Freebox en zone dégroupée » à « Total Freebox » par exemple). Cependant, un jugement du 19 décembre 2006 a déclaré abusive et a donc annulé la clause de remise à zéro de l'ancienneté suite à un renouvellement de Freebox.
Les deux premières versions de la Freebox ont le même design et sont constituées d'un boîtier relativement imposant, ayant deux DEL frontales pour afficher son état de fonctionnement. La seule différence entre les deux modèles était l'alimentation interne; le circuit "basse tension" était identique.
La Freebox v3 est totalement refaite d'un point de vue extérieur : elle est plus petite et plus légère. Elle dispose d'un petit afficheur frontal à segments. La Freebox v4, apparue à la rentrée 2004, ainsi que la V5 en 2006, conservent le même boîtier que la v3.
La version 5 de la Freebox se compose de deux modules séparés. Le premier boîtier ne change pas beaucoup de design et ne possède que les connecteurs ADSL 2+, Ethernet, USB, téléphone, etc. avec Wi-Fi MIMO intégré, permettant un meilleur débit et une plus longue portée. Le deuxième boîtier est, lui, destiné à la télévision.
La Freebox dispose d'un système d'exploitation basé sur le noyau Linux et utilisant BusyBox et est administrable à distance par Free, tout en fournissant des services supplémentaires « à la carte ».
Les Freebox v1 et v2 s'articulent autour du processeur de communication 32 bits RC32355. Presque toutes les Freebox v1 ont été remplacées par des V2 pour cause de problèmes électriques (le transformateur est interne).
La quatrième version comporte un nouveau chipset ADSL compatible ADSL 2+, un support de la norme Wi-Fi 802.11g (pour les version v4 C et v4 R). La dernière évolution de la Freebox v4 est sa sortie en version « R », compatible nativement avec le Re-ADSL 2.
La Freebox v5 possède, dans le boîtier télévision, un disque dur interne de 40 Go utilisables (jusqu'à 100 Go matériellement présents) permettant l'utilisation de la Freebox comme un magnétoscope numérique multifonction, le seul disponible sur le marché des FAI français en double tuner et le premier à être proposé sans surcoût d'abonnement.
La Freebox dispose de la connectique suivante (la version concernée est indiqué entre parenthèses) :
La Freebox permet d'accéder à Internet. Le débit maximum de la connexion dépend de la version de la Freebox :
La connexion à l'ordinateur peut se faire via Ethernet (câble RJ45 droit), Wi-Fi (à partir de la version 3) ou USB.
Note : En ADSL, le débit de synchronisation dépend surtout de la longueur et de la qualité de la ligne téléphonique de l'abonné. En fibre optique au contraire, une valeur de 50 ou 100 Mbit/s est très loin de la capacité maximale de la ligne. Ces débits optiques sont conçus pour des raisons commerciales ou pour éviter une surcharge du réseau dans son ensemble. La technologie monomode permet techniquement de disposer jusqu'à 100 Gbps à 10 km.
La Freebox (à partir de la version 3) peut :
Le Wi-Fi n'est pas disponible pour les Freebox v1 et v2.
Sur les Freebox v3 et v4, l'activation de cette fonction nécessite l'utilisation d'une carte PCMCIA Wi-Fi disposant du chipset Prism 2/2.5 ou broadcom 43xx. Free vend de telles cartes mais certains utilisateurs ont pu tester des cartes équivalentes du marché. Une fois la carte insérée dans la Freebox, l'utilisateur peut activer la fonction via sa console de gestion sur le site web de Free.
La v3 est limitée au 802.11B (11 Mb) et la v4 accepte le 802.11G (54 Mb).
Le chipset Orinoco fonctionne également, probablement ainsi que les autres cartes PCMCIA intégrant un chipset fonctionnant à l'origine sous Linux sans nécessiter de firmware.
La Freebox v5 utilise une carte Mini PCI intégrée, à base de chipset Ralink et gérant une variante propre du MIMO : le MIMO XR™ de Ralink qui est uniquement du MISO et non du véritable MIMO. La Freebox v5 dispose de deux ou trois antennes fournies avec chaque boîtier de la Freebox si celui-ci est équipé du MIMO (on exclut donc les récentes Freebox Wi-Fi N et Freebox HD « FreePlug »). Dans la version à trois antennes, l'antenne centrale est émettrice et les deux antennes latérales sont réceptrices. Le boîtier ADSL peut à la fois relier le boîtier télévision et les différents ordinateurs, tout cela par Wi-Fi. Cependant, il n'y a pas de liaison Wi-Fi MIMO possible si l'ordinateur n'est pas équipé d'une carte Wi-Fi MIMO et celle-ci sans doute à base du chipset Ralink RT61. La liaison se fera sinon en Wi-Fi non MIMO. Idem pour les cartes Wi-Fi N, où les antennes sont alors intégrées dans la coque du boîtier ADSL, les performances sont meilleures avec des cartes équipées du chipset RaLink RT2800 ; en cas d'absence d'une carte Wi-Fi N, la liaison est alors en Wi-Fi G. Cette version ne permet pas le fonctionnement en mode WDS (Wireless Distribution System) pour l'extension de réseau.
La Freebox v5 se comporte comme un hotspot Wi-Fi pour les abonnés dégroupés partageant également leur Freebox. À la mise en service, un code est affiché sur la Freebox qui sert à s'identifier sur d'autres Freebox à partir d'une unité nomade, ordinateur portable ou PDA.
Les Freebox v5 livrées à partir du 22 janvier 2008 sont équipées de deux FreePlugs permettant de relier les boîtiers ADSL et HD par l'intermédiaire d'une connexion CPL. Le boîtier HD n'est alors plus équipé d'antennes ni de module Wi-Fi.
Les FreePlugs sont conçues selon la norme HomePlug AV qui n'est pas compatible avec d'autres boîtiers 85Mb/s plus anciens (distribués par Free ou d'autres marques), mais ils peuvent cohabiter sur le même réseau électrique, permettant de créer des réseaux indépendants. Autrement dit, des boitiers FreePlug ne communiquent ainsi qu'entre eux en parallèle d'un autre réseau CPL (cf. article FreePlug).
Il est possible de brancher un téléphone classique pour disposer d'une ligne téléphonique VoIP. De nombreuses fonctions téléphoniques sont disponibles sur cette ligne sans surcoût : double appel, transfert, etc.
L'équipementier qui fournit à Free sa plate-forme de VoIP est Cirpack qui a été racheté en 2005 par Thomson. La signalisation s’effectue en MGCP et les appels utilisent le protocole SIP.
La Freebox permet aussi d'utiliser le Ring Back Tone.
Depuis avril 2007, les abonnés Free Haut Débit peuvent envoyer des fax. Il ne s'agit cependant pas de relier un fax sur sa Freebox, puisque tout se passe en ligne :
Les abonnés peuvent se servir de ce service de fax depuis n'importe quel accès à Internet. Bien que non supportés par FREE, certains Fax matériels (ou PC dotés d'un modem) peuvent envoyer des Fax.
Tous les abonnés ont un nouveau numéro, destiné uniquement à la réception de fax. On peut le calculer soi-même. Si le numéro de téléphone freebox est le 095 B XXX XXX, le numéro de fax est le 095 B+5 XXX XXX. Un exemple concret : 095 2 123 456 donne 095 7 123 456. Ce numéro est rappelé dans la page d'envoi de fax accessible depuis la console d'administration. À noter que les images, même noir et blanc de basse résolution, comme un scan, sont très dégradées à l'envoi, qui est de facto réservé au texte électronique. La réception n'a pas ces limitations.
Ce service de fax est compris dans l'abonnement Free. Il devrait ainsi être possible d'envoyer gratuitement des fax sur les 70 destinations comprises dans le service de téléphonie illimitée.
Toutefois, la facturation vers les destinations hors forfait, serait incontrôlable si elle était facturée au temps d'émission et les envois de fax n'apparaissent pas dans les factures d'avril et mai 2007.
Tous les abonnés Freebox peuvent bénéficier gratuitement d'un compte SIP via leur interface de gestion. Ceci leur permet de bénéficier des tarifs téléphoniques de Free depuis n'importe quelle connexion Internet dans le monde (via un logiciel ou matériel compatible SIP), ou avec un téléphone mobile compatible Wi-Fi à condition d'être dans la zone de couverture d'un hotspot « ouvert » ou d'un réseau protégé (famille ou amis) dont on possède les identifiants que l'on aura préalablement entrés dans un des profils du téléphone Wi-Fi. Toutefois le service est actuellement limité et ne permet pas l'écoulement d'appels gratuit vers l'étranger, mais permet les appels payant vers les portables Français (certain numéros surtaxés sont bloqués).
De plus, les possesseurs d'une Freebox v5 peuvent utiliser la technologie SIP pour la Freephonie. Cette dernière permet à un abonné équipé d'un téléphone mobile Free de téléphoner partout en France aux tarifs téléphoniques de Free à condition d'être dans la zone de couverture Wi-Fi d'une Freebox v5 dont la fonction Freephonie est activée. Dans tous les cas la tarification est identique à l'utilisation normale à partir de chez soi et ce aussi bien pour les appels sortants qu'entrants, mais ce service subit actuellement les mêmes limitations.
Pour utiliser le réseau Wi-Fi Freephonie proposée par les Freebox v5 l'abonné doit commander un téléphone mobile hybride Wi-Fi/GSM proposé par Free depuis octobre 2006 au prix de 119,99 € (+4,99 € de frais de port). Ce téléphone hybride permet à la fois de se connecter sur le réseau Wi-Fi de Free, mais aussi sur le réseau classique de téléphonie mobile (GSM, GPRS, 3G, …) de votre opérateur. Il est également possible d'utiliser un téléphone Wi-Fi compatible SIP en téléchargeant des certificats WPA Entreprise disponibles sur sa console de gestion.
La technologie UMA, qui peut permettre la continuité d'une conversation en changeant de réseau (passer du GSM au Wi-Fi ou inversement), n'est pas disponible avec l'offre de Free.
Free propose un service de télévision nommé Freebox TV et accessible via la Freebox aux abonnés dégroupés. Ce service comporte plus de deux cents chaînes dont une centaine incluses dans le forfait de base, plusieurs services de vidéo à la demande (VoD), un EPG, une trentaine de radios rediffusées, la possibilité de s'abonner à Canalsat et Canal+ le bouquet.
Les internautes utilisant une Freebox ont également la possibilité de regarder directement la plupart des chaînes de Freebox TV sur un ou plusieurs ordinateurs de leur réseau.
Depuis juillet 2005 la Freebox (à partir de la version 3) est équipée d'une nouvelle fonction « Freeplayer », qui permet de visionner sur sa télévision les différents fichiers multimédias (images, sons, vidéos) stockés sur son ordinateur, et de naviguer via une interface HTML simplifiée.
Le système Freeplayer repose sur des standards (HTTP, MPEG-2, RTP, UDP) et des logiciels libres (VLC media player), ce qui lui assure le soutien et le développement d'une communauté de passionnés.
Les abonnés disposant d'une Freebox HD ont la possibilité de l'utiliser gratuitement comme un véritable magnétoscope numérique.
En effet, il leur est possible d'enregistrer en qualité numérique les émissions de Freebox TV ou de la TNT (les chaînes issues des bouquets Canal+ Le Bouquet — sauf via l'univers freebox — ou Canalsat et les radios n'étant pas enregistrables) directement sur le disque dur intégré de la Freebox HD. Il leur est également possible de programmer un enregistrement, manuellement ou via le guide des programmes visible sur la Freebox, ou de gérer le direct d'une émission, en appuyant simplement sur la touche « Pause ». La fonction « enregistrement à distance » est ajoutée en décembre 2009 : l'utilisateur programme ses enregistrements depuis un ordinateur relié par réseau ethernet ou Wi-Fi à la Freebox HD.
Le disque dur de la Freebox HD est également disponible sur un serveur FTP visible sur n'importe quel ordinateur branché sur le réseau de cette Freebox. On peut alors récupérer des fichiers vidéos préalablement enregistrés sur son ordinateur ou y déposer des vidéos qu'on a sur l'ordinateur afin de les regarder sur sa télévision (tout cela même si la Freebox est éteinte). La freebox HD ne peut lire que certains types de vidéos :
Les fichiers de sous-titre portant le même nom que le fichier vidéo sont pris en compte.
Il est possible de connecter un disque dur externe sur le port USB de la freebox. Les fonctionnalités disponibles sur le disque dur interne s'étendent alors à celui-ci. Toutes les chaînes peuvent être enregistrées, mais certaines chaînes interdisent d'exporter les fichiers d'enregistrement en FTP ou de les enregistrer sur le disque dur connecté sur le port USB pour des raisons de droit d'auteur.
Depuis le lancement du service TV Perso le 27 juin 2007, Free a activé la fonction d'encodage vidéo des Freebox HD. Ainsi, chaque abonné peut émettre un stream vidéo en branchant n'importe quel appareil sur une des entrées vidéo de la Freebox (connexions RCA ou S-Vidéo), ainsi que sur l'entrée son stéréo.
L'encodage se fait :
Le service permet aussi de numériser une vidéo (par exemple d'un magnétoscope) sur le disque dur, puis de la transférer directement sur un PC pour la retoucher, compresser, etc.. L'encodage est alors à 3,5 Mbit/s si la destination est le disque seul. Si la destination est aussi TV Perso, la vidéo est encodée selon le choix de diffusion : 800 kbit/s max. pour une diffusion en « live » et 3,5 Mbit/s pour une diffusion différée.
Depuis le 11 décembre 2007 et la sortie du firmware 1.3.0, la Freebox v5 (et v4 avec un firmware plus récent), avec une connexion dégroupée par Free (offres Freebox dégroupé ou Freebox dégroupé total), fait maintenant office de serveur d'impression en réseau, utilisant le protocole JetDirect. Il suffit de brancher une imprimante sur le port USB de type A du boîtier ADSL, et l'imprimante est immédiatement disponible sur le port 9100 de la Freebox. Le serveur d'impression est utilisable via l'adresse mafreebox.freebox.fr correspondant à l'adresse IP 212.27.38.253 en mode routeur comme en mode « bridge » (pont).
Le firmware 1.6.1 exploite le design « joystick » de la télécommande. Il est possible de jouer à des jeux développés par Iliad (Démineur, Solitaire, Morpion, Bomberbox, Sokobox, Scavenger, Snakebox,…), des jeux développés avec le kit de développement Elixir ou à des jeux émulés. Il suffit pour cela de disposer de ROMs d'émulateurs ou de les récupérer sur l’une des plateformes web de téléchargement légal existantes et de les copier sur le disque dur de la Freebox HD via FTP ou sur une clé USB (ou un disque dur externe USB) que l’on connectera à la Freebox HD.
La Freebox émule les consoles de jeux des années 1990 et 1980 comme Sega Master System, Game Boy, Game Boy Color et Game Gear.
La Freebox v4 est livrée avec un transformateur 12 volts, 1,2 ampère soit près de 15 watts de consommation maximum théorique.
Une freebox v5-00 a été mesurée avec un wattmètre à une consommation quasi constante de 8 watts environ. Son boîtier HD version 1-01 (équipé d'une alimentation 9 V) a été mesuré entre 13 et 17 watts selon l'usage. Dans les deux cas le bloc d'alimentation est inclus et le Facteur de puissance est de 0,5. À vide, leurs alimentations consomment respectivement 0,5 et 0,8 watt (FP = 0,15).