France Télécom est une société anonyme dont le capital de 10 457 395 644 euros (au 30 juin 2008) est réparti de la façon suivante :
Les salariés actionnaires sont regroupés au sein d'une association : l'ADEAS.
En application de la loi n° 2003-1365 du 31 décembre 2003 et du décret n° 2004-387 du 3 mai 2004, et depuis la cession par l’Etat français de 10,85 % supplémentaires du capital de France Télécom intervenue le 7 septembre 2004, les procédures spécifiques de contrôle de France Télécom par l’Etat ne sont plus applicables. Néanmoins, en application du décret-loi du 30 octobre 1935, le Conseil d’administration doit encore comprendre des représentants de l’Etat au prorata de la quotité des actions France Télécom détenues par ce dernier. A la date du présent document, l’Etat dispose ainsi de trois représentants sur un total de 15 membres au Conseil d’administration de France Télécom..
Son Président (PCA) est actuellement Didier Lombard qui n'a pas de fonctions opérationnelles. Stéphane Richard en est le Directeur Général depuis le 1er mars 2010.
Le groupe est organisé autour de divisions opérationnelles (découpages géographiques), de secteurs d'activités et divisions/fonctions métiers (activités et fonctions support pour le groupe)
Administrateurs élus par l'Assemblée générale :
Administrateurs représentant l'État :
Administrateurs représentant les membres du personnel :
Administrateur représentant les membres du personnel actionnaires :
Représentant du Comité Central d'Entreprise :
Secrétaire du Conseil d'Administration
En 1980, deux types de directions existent en France : les directions régionales et les directions opérationnelles (DOT) qui sont sous la coupe des premières et supervisent un département. Toutes ces directions dépendent de la Direction générale des télécommunications (DGT). Les établissements opérationnels sont organisés selon le schéma « CCL/Agence/CPE/ » qui va persister une quinzaine d'années. Ce schéma correspond à une vision du cycle de vie de la ligne téléphonique : création en CCL, vente en agence, service après-vente et comptage en CPE. Chacun de ces établissements comprend environ cent-cinquante personnes. À cela s'ajoute des fonctions en back-office : renseignements téléphoniques, centre de facturation.
En 1984, se rajoutent les délégations de zone, échelon intermédiaire entre les directions régionales et la DGT. Ces délégations de zones sont cependant supprimées au bout d'un an d'existence environ. Vers 1987, l'informatisation supprime environ un tiers des postes de travail en back-office. Les personnels ainsi libérés sont affectés aux agences commerciales ou à de nouvelles fonctions (vendeurs) pour vendre des abonnements téléphoniques, des terminaux ou des fax. L'introduction de la TVA et de la première libéralisation, celle des services à valeur ajoutés pour laquelle il n'y aura jamais de concurrents à se déclarer.
En 1992, France Télécom doit mener deux réformes de front. La réforme des classifications remplace sept-cents grades de fonctionnaires par quatre classes et trois niveaux dans chaque classe. Cela engendre une certaine grogne même si la masse salariale augmentera largement plus que ce qui était anticipé. Les directions régionales sont supprimées, les deux à trois-milles personnes qui y travaillaient sont reversées dans des Organismes nationaux de soutien (ONS). En 1998, la quasi-totalité de ces ONS est supprimée.
Une nouvelle réorganisation, en 1995, structure l'entreprise selon trois marchés (résidentiel, petits professionnels et grandes entreprises) pour faire face aux besoins croissants des différents clients, et l'arrivée de la concurrence (SFR). L'organisation est désormais conçue autour des usages des clients et non plus des produits. Les personnels sont donc réaffectés avec changement de métier. En 2000, le marché « petits professionnels », créé en 1995, est supprimé. Il ne semble pas y avoir eu de motivation commerciale, organisationnelle ou économique à cette restructuration. Des établissements techniques de taille régionales sont créés. Les agences sont réorganisées doublement sous l'angle géographique (doublement de la surface).
1998 voit le début de la généralisation des intranets au sein de l'entreprise, ainsi que l'explosion d'internet et des offres dans ce domaine. France Télécom fonde Wanadoo et rachète plus d'une centaine de sociétés.
En 2003, les agences sont divisées en deux spécialités (agences spécialisées dans la vente à distance et les agences spécialisées en vente physique). Les tailles géographiques doublent aussi (et le nombre d'agences est divisé par deux).
En 2006 les directions régionales sont réduites à la relation institutionnelle régionale avec un effectif divisé approximativement par dix. Le pouvoir d'organisation de l'activité opérationnelle de l'entreprise est transféré aux directions territoriales. Il y a deux fois moins de directions territoriales que de directions régionales. La taille des établissements gérés par les DT atteint couramment mille personnes.