Dans le cas d'un traumatisme crânien, la rupture de l'os n'est pas en soi problématique, c'est l'atteinte neurologique qu'il faut craindre.
En effet, le choc à la tête peut provoquer une flexion violente du cou et donc un traumatisme des cervicales. Par ailleurs, il peut se produire une atteinte du cerveau même en l'absence de fracture. Il faut notamment craindre la formation d'un hématome qui peut comprimer une partie du cerveau.
Cela peut être révélé par l'examen neurologique :
La fracture d'une ou plusieurs côtes rend la respiration douloureuse, difficile. Elle peut entraîner une atteinte des poumons, et notamment un hémothorax (le poumon se remplit de sang) ou un pneumothorax (le poumon a une « fuite d'air » et ne peut plus jouer son rôle), qui peut mettre en jeu le pronostic vital.
Outre la douleur et la difficulté respiratoire, on peut avoir :
Cette fracture est extrèmement fréquente et intéresse environ 5% des entrants aux urgences hospitalières. Elle a lieu le plus souvent au tiers moyen de la diaphyse. Elle peut survenir chez le nouveau né à la suite d'un accouchement difficile (fracture obstétricale)
Cependant, le risque principal est hémorragique, le bassin étant un os spongieux bien vascularisé et entourés de tissus mous qui n'opposent pratiquement aucune résistance à la formation d'un hématome. La perte de sang peut atteindre 2 litres, ce qui peut provoquer de graves complications (choc hypovolémique).
La colonne vertébrale est le lieu où transite la moelle épinière, qui est une partie du système nerveux central, et les racines nerveuses, qui font partie du système nerveux périphérique. Un traumatisme de la colonne vertébrale peut mettre en danger ces structures et donc provoquer une altération de la sensibilité (fourmillements : paresthésies, absence de sensation : anesthésie, diminution de sensation: hypoesthésie) ou de la motricité (paralysie), qui peut être irréversible. Dans l'état actuel des connaissances médicales, on ne sait pas réparer les lésions neurologiques à ce niveau.
Dans certains cas, le traumatisme n'a pas provoqué de lésion de la moelle épinière, mais il rend la colonne vertébrale instable : en cas de mouvement, il peut y avoir création d'une lésion neurologique et donc de troubles de la motricité ou de la sensibilité.
Voir Traitement chirurgical des fractures et décollements épiphysaires de l'enfant