Fairey Fulmar - Définition

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Introduction

Pix.gif Royaume-Uni Fairey Fulmar Mk II Silhouette d'un avion militaire
Fairey Fulmar Mk I (M4062).jpg

Constructeur Royaume-Uni Fairey Aviation Company
Rôle Chasseur embarqué
Premier vol 13 janvier 1937
Mise en service 10 mai 1940
Date de retrait 1945
Nombre construit 602 (de 1940 à 1943)
Équipage
2 (Pilote & Navigateur-Radio/Mitrailleur)
Motorisation
Moteur Rolls-Royce Merlin
Nombre 1
Type V12 en ligne à refroidissement liquide
Puissance unitaire 1 300 ch
Dimensions
Envergure 14,13 m
Longueur 12,25 m
Hauteur 4,27 m
Surface alaire 32 m²
Masses
À vide 3 182 kg
Avec armement 4 387 kg
Maximale 4 627 kg
Performances
Vitesse maximale 438 km/h
Plafond 8 300 m
Rayon d'action 1 255 km
Charge alaire 137 kg/m²
Armement
Interne 8 mitrailleuses Browning de 7,7mm (Calibre .303) dans les ailes
1 mitrailleuse Vickers K de 7,7mm en défense (occasionnellement)
Externe 2 bombes de 45 kg (100 lb) ou 1 de 110 kg (250 lb)

Le Fairey Fulmar fut un chasseur embarqué britannique utilisé durant la Seconde Guerre mondiale par la Fleet Air Arm (FAA). Au total, 602 exemplaires furent construits par la Fairey Aviation Company dans son usine de Stockport entre janvier 1940 et décembre 1942. Monoplan à aile basse, son design est basé sur le bombardier léger Fairey P.4/34 qui devait remplacer le Fairey Battle. Bien que peu rapide et maniable, il se révéla tout de même très fiable et robuste avec une grande autonomie et un armement efficace de huit mitrailleuses. Son nom tient son origine d'un oiseau de haute mer : la Pétrel Fulmar Boréal.

Design et développement

Le Fairey P.4/34 fut élaboré pour répondre à la Spécification P.4/34 de l'Air Ministry décrivant un appel d'offre pour un bombardier léger ayant des dispositions pour le bombardement en piqué. Les principaux concurrents du Fairey P.4/34 pour ce projet furent le Hawker Henley et un projet de Gloster jamais complété. Au final, les performances du Fairey se révélèrent décevantes et il perdu face au Henley (qui termina en tant que remorqueur de cible).

Le Fulmar est en fait une version navalisée du P.4/34 qui fut soumis au Air Ministry pour répondre à la spécification O.8/38 décrivant un chasseur de défense biplace embarqué. Il fut pensé à la base que ce chasseur ne devait pas rencontrer d'opposition aérienne et donc les hautes performances et la manœuvrabilité furent sacrifiées au profit d'une autonomie élevée (5h de vol) et d'un armement puissant. La notion d'un chasseur biplace était motivée par la présence essentielle d'un navigateur-radio pour les longs vols au-dessus de l'océan. Cette configuration se révéla être finalement une erreur d'appréciation, car déjà à partir de 1938, les porte-avions britanniques furent équipés avec succès d'un équipement radio ultra-moderne (appelé Homing beacon ) permettant aux avions de retrouver leur porte-avions même à grande distance et dont le récepteur pouvait être manœuvré par le pilote seul.

Le Fulmar était équipé de réservoirs auto-obstruant, mais n'offrait que peu de protection pour l'équipage, mise à part une verrière pare-balles pour le pilote, aucune plaque de blindage n'étant installée et la mitrailleuse de défense n'étant pas un équipement de série.

Bien que ressemblant à son grand frère, le Fairey Battle, le prototype du Fulmar a été amélioré aérodynamiquement et équipé d'ailes rabattables 41 cm plus courtes que son sosie bombardier. Le prototype du P.4/34 (N° de série K5099) effectua son vol inaugural le 13 janvier 1937, à l'aérodrome de Great West près de Londres (maintenant appelé Aéroport d'Heathrow) avec aux commandes le pilote d'essai de la Fairey Compagny : Chris Staniland. Après ces premiers tests en vol, la queue de l'appareil fut modifiée pour être agrandie de 20 cm.

Le premier prototype de Fulmar était en fait une maquette volante motorisée avec un Rolls Royce Merlin III de 1 080 ch. Avec ce moteur, les performances du prototype furent assez limitées avec une vitesse de pointe de 370 km/h. En l'équipant d'un moteur Merlin VIII - une variante spécialement conçu pour le Fulmar possédant une suralimentation optimisée pour les vols à basses altitudes- et en améliorant quelques problèmes aérodynamiques, la vitesse de pointe passa 410 km/h, ce qui fut jugé convenable (surtout en raison d'un besoin vital de chasseurs de dernière génération pour remplacer les vieux biplans et pour pallier un éventuel retard du Blackburn B-24 Skua…).

Étant jugé comme une amélioration d'un modèle existant, le Fulmar fut rapidement mis en production de série, pour répondre à une commande initiale de 127 appareils qui arriva dans la deuxième partie de l'année 1938. Le premier exemplaire quitta l'usine de Fairey de la base RAF de Ringway le 4 janvier 1940 et le dernier des 600 Fulmar construits partis de Ringway, le 11 décembre 1942.

Le Fulmar Mk I immatriculé N1854, qui était le premier exemplaire de série qui s'envola le 4 janvier 1940, fut plus tard modifié aux standards de la version MK II et immatriculé pour une utilisation civile sous le numéro, G-AIBE. En juin 1959, il reçut de nouveau sa livrée militaire et vola pour le SBAC show de Farnborough, le 8 septembre 1962. Son dernier vol, eut lieu trois mois plus tard, le 18 décembre 1962, avant qu'il ne soit définitivement exposé au Fleet Air Arm muséum de Yeovilton.

Durant la phase de tests, des Fulmars furent lancés à partir de catapultes installées sur des cargos (CAM Ship) afin d'assurer la défense des convois en pleine mer, pour palier au manque de porte-avions d'escorte.

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