Planète | Excentricité orbitale |
---|---|
Mercure | 0,205 630 69 |
Vénus | 0,006 773 23 |
Terre | 0,016 710 22 |
Mars | 0,093 412 33 |
Jupiter | 0,048 392 66 |
Saturne | 0,054 150 60 |
Uranus | 0,047 167 71 |
Neptune | 0,008 585 87 |
La mécanique orbitale exige que la durée des saisons soit proportionnelle à la superficie de l'orbite de la Terre qui a été balayée entre les solstices et les équinoxes. Par conséquent, quand l'excentricité orbitale est proche des maximums, les saisons qui se produisent à l'aphélie sont sensiblement plus longues.
À notre époque, la Terre arrive à son périhélie en début janvier, dans l'hémisphère nord, l'automne et l'hiver se produisent lorsque la Terre est aux zones où sa vitesse de parcours de son orbite est la plus élevée. Par conséquent, l'hiver et l'automne (septentrionaux) sont légèrement plus courts que le printemps et l'été. En 2006, l'été a été 4,66 jours plus long que l'hiver et le printemps 2,9 jours plus long que l'automne. C'est évidemment l'inverse pour la durée des saisons australes !
Par l'action combinée entre la variation d'orientation du grand axe de l'orbite terrestre et de la précession des équinoxes, les dates d'occurrence du périhélie et de l'aphélie avancent lentement dans les saisons.
Dans les 10 000 prochaines années, les hivers de l'hémisphère nord deviendront progressivement plus longs et les étés plus courts. Toute vague de froid sera néanmoins compensée par le fait que l'excentricité de l'orbite terrestre sera presque réduite de moitié[réf. souhaitée], réduisant le rayon moyen de l'orbite, augmentant ainsi les températures dans les deux hémisphères.