Pénicillinase de haut niveau chez 50% des E. coli. Hyperproduction de céphalosporinase chez 5% des E. coli. Bêta-lactamase à spectre étendu chez 1% des E. coli.
Des chercheurs de l'Université du Michigan (États-Unis) ont publié le 18 septembre 2009 dans la revue PLoS Pathogens les résultats prometteurs obtenus sur des souris qui créent une forte résistance immunitaire contre la bactérie Escherichia coli.
L'équipe dirigée par le Dr Mobley a analysé 5 379 protéines bactériennes susceptibles d'induire une réponse immunitaire. Sur les six substances retenues comme candidats vaccins et injectées par voie nasale à des souris, trois ont permis de ne pas contracter d'infection.
Les chercheurs américains ont établi que ces protéines ciblent des récepteurs du fer situés à la surface de la bactérie et qui jouent un rôle crucial dans la propagation de l'infection. Surtout, la réponse immunitaire est induite aussi bien dans la muqueuse nasale, où l'injection est pratiquée, que dans celle de l'appareil urinaire.
L'équipe du Dr Mobley a également montré que ses candidats vaccins sont efficaces sur plusieurs souches d'E. coli et envisage de procéder à des essais cliniques de phase 1 sur des volontaires humains.
Escherichia coli est très utilisée pour sa capacité à produire l'enzyme de restriction Eco RI
Escherichia coli étant une bactérie, elle est sensible aux bactériophages comme les phages T4 et lambda.