Endoscopie - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Les domaines d'application

Oto-rhino-laryngologie

Effectuée sous anesthésie générale, la laryngoscopie directe permet de visualiser le larynx et les cordes vocales. La rhinofibroscopie permet l'examen des fosses nasales, du larynx et du pharynx. Enfin, la sinuscopie a pour but d'observer les sinus maxillaires et d'apprécier l'état de la muqueuse nasales. Une anesthésie locale précède l'examen.

Pneumologie

La fibroscopie bronchique permet d'observer la trachée et les bronches. L'examen se fait sous anesthésie locale ou générale. La pleuroscopie explore la cavité pleurale (l'espace entre 2 feuillets de la plèvre) sous anesthésie locale ou générale.

Gastro-entérologie

Les endoscopies sont faites en France par des médecins gastro-entérologues. En Grande-Bretagne, elles peuvent être pratiquées par des infirmiers spécialisés où ils sont près de 350 (en 2009) à pratiquer ces actes.

Endoscopie digestive haute

  • L'endoscopie œso-gastro-duodénale est réalisée à jeun sous simple anesthésie locale du pharynx, parfois associée à la prise d'un anxiolytique, rarement sous anesthésie générale. Elle nécessite un fibroscope souple muni à son extrémité d'un CCD couleur et d'une lumière froide. Il s'agit d'un examen désagréable mais indolore. Il permet d'explorer les parois œsophagiennes, gastriques et duodénales, ainsi que de réaliser des prélèvements (biopsies de la muqueuse ou d'une lésion et également de liquide gastrique, ...) et éventuellement de pratiquer des gestes thérapeutiques (hémostase, ablation de petites tumeurs, etc.). Ses indications principales sont le diagnostic et le suivi des ulcères gastro-duodénaux et des cancers, des lésions œsophagiennes primitives (cancers) ou secondaires au reflux gastro-œsophagien, ou encore le bilan d'une dysphagie ou d'une hémorragie digestive. ==

Endoscopie digestive basse

  • L'anuscopie, se fait à l'aide d'un anuscope , elle permet de visualiser les hémorroïdes internes de même que la muqueuse anale et la ligne des cryptes. Elle est généralement complétée par une rectoscopie et précédée d'un examen de la marge anale.
  • La rectoscopie est réalisée sans anesthésie à l'aide d'un tube rigide, avec ou sans lavement préparateur. Elle permet l'exploration de la muqueuse rectale sur environ 25 cm.
  • La recto-sigmoïdoscopie ou coloscopie courte est réalisée avec un tube souple, sans anesthésie. Elle permet l'exploration du rectum et de la partie terminale du côlon (sigmoïde).
  • La coloscopie totale enfin est réalisée après régime sans résidus et après lavement colique total. Elle est réalisée sous anesthésie générale, plus rarement sous simple sédation par anxiolytique. Elle permet l'exploration de la totalité du côlon et de la portion terminale de l'iléon. La coloscopie est indiquée en complément de l'examen clinique dans le bilan d'un saignement digestif bas (rectorragie, melæna), pour le dépistage sur facteurs de risque des tumeurs coliques bénignes (polypes, adénomes) et malignes (cancer du côlon) ou encore d'affections inflammatoires de l'intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique). Elle permet enfin la réalisation de gestes à visée diagnostique (biopsies) ou thérapeutique (ablation de polypes, ...). La coloscopie comporte des risques (lésion de la paroi colique, mauvaise tolérance de l'anesthésie générale, etc.).

Cœlioscopie exploratrice

  • La cœlioscopie ou laparoscopie est réalisée sous anesthésie générale. Elle consiste à insuffler un gaz inerte (dioxyde de carbone) dans la cavité abdominale, puis à y introduire une caméra. Elle permet l'exploration de l'ensemble de la cavité abdominale, du péritoine ainsi que de la surface des viscères (foie, vésicule biliaire, parois intestinales, organes génitaux internes chez la femme, ...), et si besoin de réaliser un geste à visée diagnostique ou thérapeutique. La tolérance post-opératoire est très satisfaisante.

Gynécologie/Obstétrique

La cœlioscopie permet l’observation des organes génitaux internes de la femme. Elle implique une anesthésie générale. L’hystéroscopie permet d’observer le canal du col de l’utérus, la cavité de l’utérus et la muqueuse qui le tapisse (l’endomètre). Elle est réalisée sous anesthésie locale ou générale si une intervention est prévue. La foetoscopie (examen direct du fœtus), rare, se fait à l’hôpital sous anesthésie générale.

Urologie

La cystoscopie est l’examen des parois de la vessie. Elle se pratique sans anesthésie chez la femme et sous anesthésie locale chez l’homme. Lorsqu’elle est effectuée dans un but thérapeutique, elle implique, pour les deux sexes, une anesthésie loco-régionale par péridurale ou rachianesthésie, ou une anesthésie générale. L'urétéroscopie est l'examen endoscopique d'un uretère, ou des deux uretères. Elle se pratique en général sous anesthésie générale ou sous anesthésie loco-régionale. La néphroscopie est l'examen endoscopique du bassinet. Elle se pratique en général sous anesthésie générale ou sous anesthésie loco-régionale.

Rhumatologie

L‘arthroscopie est l’observation directe de l’intérieur d’une grosse articulation. Elle est faite sous anesthésie, générale le plus souvent.

Industrie

On retrouve dans l'industrie trois technologies:

  • Boroscopie : sonde optique rigide pour observation par exemple de cylindres de moteurs diesel,
  • Flexoscopie : sonde optique souple pour observation d'un circuit hydraulique,
  • Vidéoscopie : sonde avec capteur vidéo de type CCD intégré pour des applications aéronautiques,
  • Vidéoscopie laser : sonde de vidéoscopie avec illuminateur laser intégré pour mesures de défauts ou de jeu interne entre pièces mécaniques.
Page générée en 0.103 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise