Les enclos paroissiaux sont caractéristiques de l'architecture religieuse rurale de la Basse-Bretagne et datent pour la plupart des XVIe et XVIIe siècles. Ils s'expliquent par la prospérité économique de la Bretagne, liée au commerce du lin et du chanvre, à cette époque.
L’apogée de la construction de ces enclos se situe entre le XVIe et le XVIIe siècle. Souvent qualifié d’art du peuple ou d’art paroissial, car à l’écart des grands centres urbains, c’est un art profondément enraciné dans la culture locale mais aussi très largement ouvert aux influences extérieures comme le sont les Bretons de cette époque. C’est dans le sud du Léon et dans le nord de la Cornouaille (Finistère) qu’on trouve les monuments les plus remarquables.
L'enclos paroissial est un ensemble architectural religieux clos d'un mur, typique de la Basse-Bretagne. On trouve aussi quelques enclos en Haute Bretagne comme à Saint-Suliac (Ille-et-Vilaine) datant du XIIIe siècle. Les plus célèbres se trouvent en Finistère sur la vallée de l'Elorn entre Landivisiau et Landerneau.
Proche de l'église, l'enclos comporte, outre le cimetière, la porte triomphale, le calvaire, l'ossuaire, le placître.
Les éléments architecturaux les plus célèbres ont été bâtis à la Renaissance et au XVIIe siècle.
Généralement les diverses entrées de l'enclos sont barrées d'une dalle de pierre verticale qu'il faut enjamber, cette dalle était destinée à empêcher les animaux domestiques de pénétrer dans l'enceinte sacrée, notamment dans le cimetière.
Un enclos paroissial doit rassembler au moins cinq des huit éléments suivants : église, ossuaire, chapelle reliquaire, calvaire, mur d'enceinte, porte triomphale, cimetière, fontaine. Si l'on s'en tient à cette définition restrictive, rares sont les édifices qui peuvent prétendre à l'appellation d'enclos paroissial.
Le circuit des enclos paroissiaux permet de visiter la plupart des enclos paroissiaux évoqués dans la partie précédente.