Lors de l'édification de l'enceinte, 11 portes principales furent aménagées. Quatre autres portes principales, ainsi que de nombreuses poternes vinrent s'ajouter pour faire face à la croissance de la ville. Les portes principales étaient flanquées de tours à base talutée encadrant un passage voûté ou à ciel ouvert couverts de pignons et de herses.
Rive gauche
Détail du plan de Mérian (Paris) en 1615, montrant la Tour de Nesle, le mur, la porte de Buci ainsi que l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
À l'origine, la Rive gauche ne possédait que cinq portes ouvrant la ville sur les axes de circulation principaux qui ralliaient le Paris d'alors:
La porte Saint-Germain (renommée porte de Bucien 1352) (rue Saint-André-des-Arts, près de la rue Dauphine)
La porte Gibard ou porte d'Enfer, ou porte Saint-Michel (à l'angle du boulevard Saint-Michel et de la rue Monsieur-le-Prince)
La porte Saint-Jacques (rue Saint-Jacques vers le Sud (Chartres, Orléans), à l'angle de la rue Soufflot)
La porte Bordet ou porte Bordelles, ou porte Saint-Marcel (rue Descartes, près de la rue Thouin)
La porte Saint-Victor vers l'Est (rue des Écoles, près de la rue du Cardinal-Lemoine)
En 1420 fut aménagée une nouvelle porte en direction de Saint-Germain-des-Prés reprenant le nom de l'ancienne porte plus au nord :
La porte des Cordeliers ou porte de Buci (à l'angle de la rue Monsieur le Prince et de la rue Dupuytren)
Enfin, à la fin du XIIIe siècle, une poterne fut aménagée à l'est de la porte Saint-Jacques :
La porte Papale ou porte Sainte-Geneviève (à l'extrémité de l'actuelle rue d'Ulm)
La Rive droite bénéficiait de six portes principales lors de l'édification de l'enceinte :
La porte Saint-Honoré (au n° 148 de la rue Saint-Honoré, au niveau de la rue de l'Oratoire)
La porte Montmartre (au n° 30 de la rue Montmartre, près de la rue Étienne-Marcel)
La porte Saint-Denis ou porte aux Peintres (au croisement de la rue Saint-Denis et de l'impasse des Peintres). Elle ne doit pas être confondue avec la porte Saint-Denis de l'enceinte de Charles V, reconstruite sous Louis XIV et parvenue jusqu'à nous.
La porte Saint-Martin (au croisement de la rue Saint-Martin avec la rue du Grenier-Saint-Lazare). Elle ne doit pas être confondue avec la porte Saint-Martin de l'enceinte de Charles V, reconstruite sous Louis XIV et parvenue jusqu'à nous.
La porte Saint-Antoine, ou porte Baudet, ou porte Baudoyer (au n° 101 de la rue Saint-Antoine, au niveau de la rue de Sévigné)
La porte du Louvre située entre la forteresse du Louvre et la tour du Coin effectuant la jonction entre la muraille et la Seine.
En outre, deux poternes viennent compléter la liste entre la porte Saint-Antoine et la Seine, ce sont les poternes Saint-Paul (rue Charlemagne) et Barré (rue de l'Ave Maria), ainsi que la poterne Barbette (sur la rue Vieille-du-Temple, entre la rue des Blancs-Manteaux et la rue des Francs-Bourgeois)
Au cours du XIIIe siècle, d'autres poternes vinrent s'ajouter :
La poterne Coquillière (rue Coquillière, près de la rue Jean-Jacques-Rousseau)
La poterne d'Artois (rue Montorgueil)
La poterne Beaubourg ou porte Hydron (au croisement de la rue Beaubourg avec l'impasse Beaubourg)
La Porte du Chaume (juste avant le croisement entre la rue Vieille du Temple et la rue Rambuteau)
La porte du Temple en 1280 (rue du Temple, entre la rue de Braque et la rue Rambuteau)