![]() emblème de l'ordre des Clercs réguliers pour les malades |
L'emblème de la croix rouge, du croissant rouge, du lion-et-soleil rouge et du cristal rouge sont définis en droit international et sont la propriété du Comité international de la Croix-Rouge et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui en autorisent l'usage aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge, aux services sanitaires militaires et au personnel religieux militaire. Toute représentation d'un tel symbole hors de ce champ - et en temps de paix - est une usurpation caractérisée.
En France, jusqu'aux années 1950, les pharmacies avaient souvent comme enseigne une croix rouge mais la loi (qui datait de 1913) a fini par leur imposer l'usage de la croix verte qu'ils déposent officiellement comme marque collective en 1984.
En temps de guerre, toute personne ou organisation ne participant pas au conflit et portant assistance aux blessés peut porter le signe de la croix-rouge, sous réserve qu'elle ne soit pas accompagnée d'une inscription faisant référence au Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge. De même, en temps de guerre, la croix n'est pas soumise à des conditions graphiques.
Ainsi qu'il est prévu par les Conventions de Genève, le symbole de la croix rouge peut être utilisé uniquement pour :
Les conventions de Genève imposent à leurs signataires d'interdire l'usage non-autorisé du nom et de l'emblème en temps de paix comme en temps de guerre, afin d'assurer le respect universel du symbole.
Cependant, la croix, avec des couleurs variables, est un symbole international indiquant les premiers secours, le matériel médical… comme par exemple en France la croix verte qui figure sur les armoires à pharmacie, et la croix blanche qui est dans le logo de deux associations de secourisme, la Fédération des Secouristes Français Croix Blanche et la Fédération Nationale de Protection Civile, ou en Belgique la croix jaune et blanche. Le Spéléo Secours Français a pour emblème une croix bleue vue en perspective (élévation 45°) avec les lettres FFS et une chauve-souris dans ses bras.
En 2008, l'utilisation de l'emblème du Comité international de la Croix-Rouge par l'Armée nationale colombienne durant l'Opération Jaque, qui a permis de libérer 15 otages dont Íngrid Betancourt, enlevés par les FARC, a suscité une polémique. L'armée avait en effet violé les accords de Genève et du droit international, pour rassurer les rebelles sur leur identité. Le président Alvaro Uribe s'en est excusé auprès du Comité international de la Croix-Rouge.