Cette église possède plusieurs reliques de saint Roch. L’abbé Recluz obtint de Venise en 1856 un os de la jambe (tibia). L’expertise des chirurgiens de la faculté de médecine en a conclu qu’il aurait souffert d’un bubon pesteux. Les autres reliques sont constituées d’un fragment de sa mâchoire et de son bâton. La basilique Notre-Dame des Tables possède une relique infime qui n’a pas été identifiée.
La saint Roch est fété de 16 août à l'occasion de nombreuses processions sont données dans la ville. En 1995, l’Association Internationale saint Roch, largement ouverte à tous ceux concernés par saint Roch, que ce soit pour son message évangélique ou l’exemple qu’il est pour l’homme contemporain, redonne un nouvel éclat aux fêtes de saint Roch. C’est un grand rassemblement cultuel, culturel et festif avec de grands cortèges, des animations, des spectacles, qui attirent des milliers de personnes.
L'église est également un lieu de pèlerinage pour certains croyants qui viennent se recueillir et demander son aide au célèbre Saint montpelliérain. Saint Roch est le Saint des pèlerins, c'est pour cela que depuis peu, les pèlerins faisant route vers Saint-Jacques-de-Compostelle qui empruntent la route "d'Arles" (celle-ci traverse Montpellier) sont accueillis dans les locaux du sanctuaire.
L'église saint-Roch est dotée de trois cloches de volée fondues en 1895 par Burdin Ainé, fondeur à Lyon, dont un bourdon pesant 1,5 tonnes. Les moteurs électriques étant actuellement endommagés et hors service, elles sont, pour l'instant sonnées manuellement.
![]() Le bourdon. | ![]() Cloche n°3 (la benjamine). |
L'orgue de l'église Saint-Roch a été construit en 1845 (donc antérieur à la construction de l'église) par Daublaine, originaire de Paris, et Callinet, héritier d’une longue dynastie de facteurs d’orgues alsaciens, pour une paroisse d’Ile de France. L’orgue comporte 2 claviers manuels : le premier de 54 notes, le second de 37 notes et également un pédalier de 18 notes en tirasse fixe sur le premier clavier. Il est acquis d’occasion par l'église Saint Roch à Montpellier en 1874 et remonté sur la tribune par Théodore Puget de Toulouse en l'état.
En 1947, un système pneumatique permettant de faire jouer le bourdon de 16 du grand-orgue au pédalier qui ne possède pas de jeu propre, est installé, et porte les claviers manuels de 54 à 56 notes par système pneumatique. À cette occasion le récit est complété à 56 notes, le pédalier est porté à 30 notes et la composition modifiée. La console est reconstruite. En 1969 la composition des jeux est à nouveau modifiée par Alain Sals et Gérald Guillemin pour faciliter l’interprétation de la musique baroque (période allant d’environ 1650 à 1750). Par la suite l'orgue n'est plus entretenu avec seulement le changement du ventilateur en 1992 par la Manufacture languedocienne de Grandes Orgues établie à Lodève. En 2006, Claude Berger facteur d'orgues à Clermont l'Hérault procède à la restauration complète du soufflet, et en juin 2007 il renouvelle le plaquage des claviers manuels et réarme la mécanique.
Signe de sa grande qualité de réalisation et de conception, les sommiers sont dans leur état d’origine, sans aucune restauration, avec des périodes sans qu’aucun entretien ne lui soit prodigué. Depuis lors une association a vu le jour pour mener à bien la restauration complète de l'orgue dans l'esprit de se concepteurs.