Les mesures sont définies par la norme ISO 13406-2, dont la règle la plus connue concerne les pixels défectueux, et qui répartit les écrans en 4 classes selon le nombre de défauts par millions de pixels :
Classe | Blancs | Noirs | Sous-pixels | Par 5 pixels | Consécutifs |
---|---|---|---|---|---|
I | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
II | 2 | 2 | 5 | 1 | 2 |
III | 5 | 15 | 50 | 2 | 2 |
IV | 50 | 150 | 500 | - | - |
Parmi les autres mesures qui le caractérisent :
Les valeurs disponibles en mai 2008 pour les écrans du commerce :
Caractéristiques | Moniteurs | Téléviseurs | Projecteurs |
Définition en nombre de pixels | 1024×768 à 2560×1600 | 1024×768 à 1920×1080 | 1920×1080 |
Diagonale | 38 à 76 cm (15 à 30″) | 38 à 279 cm (15 à 110″) | |
Angle de vision horizontal et vertical | 178° | 178° | - |
Contraste | 600:1 à 3000:1 | 600:1 à 3000:1 | 3000:1 |
Luminosité cd/m2 | 250 à 320 | 300 à 550 | - |
Temps de réponse | 2 à 16 ms | 2 à 16 ms | 1.2 ms |
Certaines dalles LCD, non commercialisées pour le grand public, atteignent des définitions beaucoup plus importantes. Certains écrans revendiquent un contraste « dynamique » de 3000:1 mais pour pouvoir lire on doit ajuster le contraste à une valeur bien moindre que 3000:1, pour éviter l’éblouissement.
La Commission internationale de l’éclairage (CIE) a déterminé d’après un échantillon de la population la gamme de couleurs que l’œil humain peut discerner et distinguer. La plupart des dispositifs de restitution (écrans, imprimantes) sont loin de pouvoir reproduire l’ensemble de cette gamme de couleurs.
Les écrans à cristaux liquides ont beaucoup progressé dans la qualité des couleurs, et leur gamme dépasse l’étendue de couleurs (gamut) sRGB, correspondant à Windows, et certains modèles professionnels approchent du gamut NTSC utilisé pour la télévision.
Une nouvelle technique de rétro-éclairage se démocratise en 2007, qui remplace la lampe à décharge par une matrice de diodes électroluminescentes blanches permettant d’obtenir un meilleur taux de contraste et de diminuer la consommation électrique de l’appareil. Certains constructeurs tirent parti de ce type de rétro-éclairage en illuminant l’écran de manière séquentielle (par groupe de pixels) pour augmenter à la fois le taux de contraste et le taux de réponse.
Les grands écrans sont encore de grands consommateurs d’électricité. Sony a présenté début 2009 un téléviseur consommant 40 % d’électricité en moins (153 W contre 263 W) que les téléviseurs LCD antérieurs (Liquid Crystal Display ou affichage à cristaux liquides), en remplaçant le rétroéclairage classique à cathode froide (CCFL, cold cathode fluorescent lamp) par un rétroéclairage à cathode chaude (HCFL, hot cathode fluorescent lamp). Un détecteur de présence met le moniteur en veille dès que le spectateur s’absente et le réactive quand quelqu’un s’approche, et une « mise en veille sans aucune consommation électrique » complète ce dispositif.
Cela correspond à 56 kWh si l’appareil est en fonctionnement 4,5 heures par jour et à 23 kg de CO2 émis en moins, pour une année.