Un normalien est un élève (ou ancien élève) d'une des écoles normales supérieures.
Voilà quelques listes (non-exhaustives) de célèbres normaliens :
Les personnalités suivantes, sans avoir été élèves d'une ENS au sens strict (généralement parce qu'elles n'étaient pas françaises), y ont étudié :
Les personnalités suivantes ont enseigné dans une ENS ou en ont dirigé une :
Faisant partie des traditionnelles rencontres normaliennes, ces compétitions sportives en équipes rassemblent, chaque année, les normaliens des campus de Cachan, de Ker Lann, de Lyon, de LSH et d'Ulm. Les différentes équipes s'affrontent dans divers sports afin d'avoir la fierté de ramener dans leur école le trophée « Cachan Ulm Lyon ». Chaque année, c'est une école différente qui accueille l'événement : cette année, c'est au tour de Paris (Ulm) d'organiser les « Inter ».
Comme les autres grandes écoles, les écoles normales supérieures ont été critiquées par un certain nombre d'ouvrages à partir des années 1980. Pierre Bourdieu (lui-même ancien élève de l'ENS de la rue d'Ulm) a ainsi considéré que le recrutement des grandes écoles était socialement trop sélectif et servait avant tout à permettre la reproduction des élites. L'essayiste Pierre Veltz a récemment accusé globalement les grandes écoles d'être des « machines à sélection », fermées socialement, franco-centrées et peu innovantes.
D'autres font valoir la singularité des écoles normales dans l'enseignement supérieur français : dépourvues de classement de sortie, très largement tournées vers la recherche fondamentale et appliquée, elles se placent à la charnière des grandes écoles et des universités et sont considérées comme telles par la Commission Philip destinée à rapprocher les deux composantes de l'enseignement supérieur français. La reconnaissance internationale des ENS a été récemment renforcée par l'ouverture d'une antenne commune à Shanghai, le développement des recrutements et des échanges internationaux. Plusieurs classement internationaux ont constamment placé les ENS parmi les meilleurs établissement européens et français.
Contrairement à d'autres institutions, elles recrutent leurs élèves sur des critères purement académiques. Seules les capacités scientifiques du candidat doivent être évaluées. L'anonymat total, y compris lors des épreuves orales, la double correction systématique et l'absence d'épreuves de type « entretien de personnalité », socialement très sélectives, doivent favoriser la plus grande égalité entre les candidats lors des concours d'entrée, qui sont des concours de recrutement de la fonction publique. Il faut aussi noter que seules des préparations publiques aux concours des ENS existent. Ces choix forts, issus des origines révolutionnaires et républicaines des ENS, n'empêchent pas que, comme dans les autres filières très sélectives, la majorité des élèves soit issue des classes favorisées. Diverses démarches, comme la réforme des CPGE littéraires ou les programmes Talens (Entrer en prépa, entrer à l'ENS, c'est possible) et Tremplin, tentent d'y apporter une première réponse.