Les éléments sémantiques du Dublin Core ont été et sont encore discutés et maintenus par un groupe de travail international, pluri disciplinaire, et réunissant des bibliothécaires, des informaticiens, des spécialistes de l’édition ou des musées, chercheurs ou praticiens issus d’organisations publiques ou privées.
Le DCMI (Dublin Core Metadata Initiative) est une organisation qui soutient cette activité en entretenant un forum ouvert. Il organise notamment des groupes de travail, des ateliers et des conférences internationales.
Les francophones peuvent discuter dans le cadre d’une liste de diffusion DCMI-FR. Pour les activités plus spécialement liées à la recherche le site ARTIST a ouvert un espace dédié au DCMI où sont notamment traduits les appels aux conférences (par exemple Manzanillo 2006, Singapour en 2007, Berlin en 2008).
Le Dublin Core fournit un tronc commun d'éléments qui peuvent être utilisés dans un registre de métadonnées. Il s'agit d'un référentiel de niveau gouvernemental, qui induit certaines contraintes de souveraineté. Plus de huit gouvernements dans le monde l'ont adopté.
Mettre en œuvre un tel référentiel sans discernement fait courir le risque de laisser le patrimoine informationnel sans protection. Il est nécessaire d'être pleinement conscient des contraintes liées au Dublin Core pour une bonne sécurité des données.
En particulier, le Dublin Core propose une structure d'éléments, mais pas l'organisation (registre de métadonnées) nécessaire au fonctionnement sécurisé d'entreprises en réseau.
Tout registre de métadonnées doit se conformer à la norme ISO/CEI 11179, qui comporte un ensemble de recommandations sur la description des éléments et l'autorité centrale d'enregistrement à mettre en place (partie 6). Le gouvernement américain prend garde d'appliquer cette consigne sur tous les registres qu'il gère.
Sur le plan de l'authentification, on constate que le certificat électronique est associé à l'élément identifiant dans le dictionnaire de métadonnées pour le référentiel des publications CNRS.
Le Dublin Core non qualifié (sans les raffinements) est devenu une norme internationale en 2003 : ISO 15836.
Une traduction du Dublin Core non qualifié en français est disponible à l'AFNOR : Norme ISO 15836 - Novembre 2003 - Information et documentation - L'ensemble des éléments de métadonnées Dublin Core.
Cette traduction, très courte (6 pages), ne décrit pas la méthode de mise en œuvre, de sorte que l'on emploie fréquemment des traductions non officielles plus complètes en ligne, avec les risques que cela représente sur l'inexactitude des termes, et surtout sur l'organisation.
Il n'y a pas, en 2006, de consensus international sur une traduction complète en français.
Voir Site du projet ARTIST, profil d’application du Dublin Core pour la découverte des ressources Web au gouvernement du Canada, (2006) par le Secrétariat du Conseil du Trésor, Marie-Claude Côté.
Il existe d'autres traductions en français :
Il existe aussi des guides d'utilisation en français. Ceux-ci ont été développés essentiellement au Canada et, en France, pour les bibliothèques :
Il n'existe pas de guide d'utilisation en français, ni pour le gouvernement, ni pour les entreprises.