Douglas A-20 Havoc - Définition

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Introduction

Pix.gif Douglas A-20 Havoc / P-70 / DB-7 Boston Silhouette d'un avion militaire
A-20.jpg

Constructeur États-Unis Douglas Aircraft Company
Rôle Avion d'attaque au sol, bombardier léger, chasseur nocturne
Premier vol 26 octobre 1938
Mise en service 10 janvier 1941
Nombre construit 7 478 de 1939 à 1944
Équipage
3 en version G (pilote, 2 mitrailleurs) et 4 en version C (pilote, bombardier et 2 mitrailleurs)
Motorisation
Moteur Wright R-2600-23 Double Cyclone
Nombre 2
Type Moteur en étoile
Puissance unitaire 1 600 ch
Dimensions
Envergure 18,69 m
Longueur 14,63 m
Hauteur 5,36 m
Surface alaire 43,11 m²
Masses
À vide 6 827 kg
Maximale 12 340 kg
Performances
Vitesse maximale 550 km/h (Mach 0,45)
Plafond 7 800 m
Rayon d'action 1 750 km
Armement
Interne 9 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm
Externe 907 kg de bombes ou 1 torpille

Le Douglas A-20 Havoc (« ravage ») / DB-7 est un avion américain de la Seconde Guerre mondiale polyvalent à la fois avion d'attaque, bombardier léger et chasseur nocturne. Il servit au sein de nombreuses forces armées alliées : principalement en URSS, en Grande-Bretagne et aux États-unis. Le DB-7 fut aussi utilisé par les forces aériennes Australienne, Sud Africaine, Française et Hollandaise durant la guerre et par le Brésil après. La version bombardier est connue sous le nom Boston par les Forces Britanniques et du Commonwealth, bien que la Royal Air Force utilisa la version de chasse nocturne sous le nom Havoc.

Conception

En mars 1937, une équipe projet dirigée par Donald Douglas, Jack Northrop et Ed Heinemann présenta la proposition Model 7A de bombardier léger à ailes hautes motorisé avec une paire de Pratt & Whitney R-985 Wasp Junior de 450 cv. Il fut estimé que cet appareil pouvait transporter 1 000 lb (454 kg) de bombes à 400 km/h (250 mph). Suite aux enseignements de la Guerre Civile Espagnole concernant l'aviation, ce projet se révéla clairement sous motorisé et par conséquence fut abandonné.

En automne de la même année, l'United States Army Air Corps émis une demande pour un avion d'attaque. L'équipe de Douglas, maintenant dirigée par Heinemann, repris la conception du prototype Model 7A mais équipé avec des moteurs Pratt & Whitney R-1830 S3C3-G Twin Wasp de 1 100 cv. Ce nouveau prototype fut désigné Model 7B. Lors de l'appel d'offre, il fut en concurrence directe avec le North American NA-40, le Stearman XA-21 (en) et le Martin A-22 Maryland (en). Bien que le Model 7B se révéla plus maniable et rapide que ses opposants, aucune commande ne fut passée.

Ce prototype ,cependant, attira l'attention d'une commission française d'achat en visite à cette période aux États-Unis. La France entreprit discrètement des vols d'essais, afin de ne pas s'attirer les foudres d'une Amérique isolationniste. Le secret fut ébruité le 23 janvier 1939, quand un DB-7 s'écrasa lors d'une démonstration de vol sur un seul moteur. La France fut encore suffisamment impressionnée pour passer une commande immédiate de 100 appareils, qui se trouva augmentée à 270 unités quand la Guerre éclata. Dans un même temps, la Belgique commanda 16 appareils de cette série pour équiper sa force aérienne.

Bien que n'étant pas le plus rapide ou le plus grand de sa catégorie, le Douglas DB-7 était quand même connu comme étant un avion de combat résistant et fiable doté d'une maniabilité et d'une vitesse excellente. Dans un rapport de l'Aeroplane and Armament Experimental Establishment (AAEE) basé à sur la base RAF de Boscombe Down, les pilotes d'essais résumaient l'appareil comme n'ayant pas de défaut et étant très facile à faire décoller ou atterrir... Cet appareil présente d'excellentes aptitudes de vol, ce qui le rend plaisant à piloter et à manœuvrer. Les anciens pilotes de cet appareil le définissent souvent comme leur préféré, en raison de sa capacité à virer comme un chasseur. Mais son vrai puissance reste sa polyvalence: de bombardier à chasseur nocturne le DB-7 trouva un rôle dans tous les théâtres d'opérations de la Guerre.

Quand la production en série du DB-7pris fin le 20 septembre 1944, un total de 7 098 appareils avait été construit par Douglas et 380 par Boeing.

De nombreux pays l'ont utilisé comme les États-Unis (1 962 avions), la Grande-Bretagne (1 800 avions), l'Union soviétique (3 125 avions) ou même la France en 1940 et par la suite Les Français Libres.

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