Les disquettes sont divisées en pistes : sorte de cercles concentriques répartis à intervalles réguliers sur leur surface magnétique.
Les pistes sont numérotées de 0 à n, le nombre de pistes étant n+1, variant avec le type de disquette. La piste 0 est celle située le plus à l’extérieur de la disquette.
Chaque piste est divisée en un nombre constant de secteurs de taille égale. Le nombre de ces secteurs dépend du format de la disquette et sont numérotés de 1 à n, n étant le nombre de secteurs par piste. Certains ordinateurs (Macintosh, Commodore) ont été dotés d’un gestionnaire de disque supportant un nombre variable de secteurs, celui-ci étant proportionnel à la longueur de la piste, ce qui permet d’augmenter la capacité de stockage.
Chaque secteur représente 512 octets pour un PC et un Atari ST. Le secteur (ou bloc) est la plus petite partie du disque que l’ordinateur puisse lire.
La disquette est souvent divisée en deux faces numérotées 0 et 1 car les lecteurs récents sont équipés de deux têtes de lecture/écriture : une pour chaque face.
On peut donc calculer la capacité d’une disquette par la formule : Nombre de faces × nombre de pistes × nombre de secteurs/piste × 512 octets/secteur.
Densité | Lecteur | Secteurs/piste | Pistes/face | Face | Capacité | Taux de transfert |
---|---|---|---|---|---|---|
Double | PC/XT | 8 | 40 | 1 | 160 Kio | 250 kbit/s |
Double | PC/XT | 8 | 40 | 2 | 320 Kio | 250 kbit/s |
Double | PC/XT | 9 | 40 | 1 | 180 Kio | 250 kbit/s |
Double | PC/XT | 9 | 40 | 2 | 360 Kio | 250 kbit/s |
Haute | AT | 15 | 80 | 2 | 1,2 Mio | 500 kbit/s |
Densité | Lecteur | Secteurs/piste | Pistes/face | Face | Capacité | Taux de transfert |
---|---|---|---|---|---|---|
Double | PC/XT | 9 | 80 | 2 | 720 Kio | 250 kbit/s |
Haute | AT | 18 | 80 | 2 | 1,44 Mio | 500 kbit/s |
Extra Haute | AT | 36 | 80 | 2 | 2,88 Mio | 1 Mbit/s |
L’organisation d’une disquette compatible PC se fait en quatre parties :
Le lecteur de disquette est composé de deux moteurs :
La tête de lecture/écriture est composée de deux bobines égales placées en sens inverse ce qui permet la lecture et l’écriture de bit, la disquette étant recouvert d’une couche d’oxyde magnétique.
Un bit est positionné ou pas suivant le sens de l’orientation des micro-particules d’oxyde magnétique, dans un sens, le bit est lu comme un « 0 » logique, et dans l’autre sens comme un « 1 » logique. Pour l’écriture, la tête impose un sens aux micro-particules grâce à un champ magnétique crée avec une bobine ou l’autre suivant le sens que l’on veut donner au bit écrit.
Sur une disquette neuve, les micro-particules sont orientées aléatoirement, elle est donc illisible. Pour écrire sur une disquette, il faut au préalable la formater pour lui donner un format de données : créer le secteur BOOT, les FAT et le répertoire ROOT dans le cas d’une disquette FAT.
Le formatage peut aussi rendre une disquette amorçable (elle permettra de démarrer l’ordinateur) en copiant une partie du système d’exploitation et en créant un programme de lancement au niveau du BOOT, c’est là que l’on trouve les virus les plus dangereux car ce programme est le premier lancé par l’ordinateur avant le système.