Dinde ou dindon Meleagris | |||||||||
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Classification (COI) | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Aves | ||||||||
Ordre | Galliformes | ||||||||
Famille | Phasianidae | ||||||||
Sous-famille | |||||||||
Meleagridinae — auteur incomplet —, date à préciser | |||||||||
Genre | |||||||||
Meleagris Linnaeus, 1758 | |||||||||
Espèces de rang inférieur | |||||||||
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La dinde est un oiseau de basse-cour élevé pour sa chair. En Mésoamérique, elle était un des seuls animaux élevés par les peuples indigènes pendant des milliers d'années. Les Européens la connaissent par les premiers colons espagnols qui la ramenèrent d'Amérique du Nord (Mexique) en Europe au début du XVIIe siècle. Elle était domestiquée depuis plus de 1 000 ans par les Mexicains, elle est connue depuis comme Guajolote, du nahuatl Huexōlōtl et elle représente une part importante de la gastronomie mexicaine.
De récentes recherches ont démontré que la dinde descend d'une petite espèce de dinosaure, probablement le Caudipteryx.
Le mâle porte le nom de dindon et le petit porte le nom de dindonneau. La dinde glougloute.
D'après la classification de référence (version 2.2, 2009) du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique) :
Cet oiseau est particulièrement sensible à plusieurs zoonoses, dont :
Facteur supplémentaire de risque : tous les élevages de dindes de la planète proviennent d'un petit nombre de reproducteurs importés puis sélectionnés depuis trois siècles, ce qui a entraîné une perte de diversité génétique, qui rend les souches domestiquées probablement plus sensibles aux flambées épidémiques.
La France serait le deuxième producteur mondial, avec 625 000 t/an (déclaration de la France à la FAO en 2004, pour 2 millions de tonnes de volailles de toutes espèces confondues produites en 2004 en France). Le tonnage produit en 2005 était de 550 600 tonnes équivalent carcasse (tec) selon l'OFIVAL (devenu l'Office de l'élevage en 2005). Plus du tiers de la production française est destiné à l'export (220 000 tec en 2005 selon l'Office de l'élevage). La plupart de ces exportations sont destinées à des pays européens, au premier rang desquels se trouve l'Allemagne. Depuis plusieurs années, la production française de dinde, confrontée à une baisse de la consommation intérieure et des exportations sur le marché européen, se replie.