Diabète de type 1 - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Prévalence de la maladie

Dans les pays développés, la prévalence est variable : environ 0,25 pour 100 en France, soit 180 000 personnes environ, atteintes de Diabète insulino-dépendant (DID)

Traitement

Il n'existe actuellement aucune traitement pour guérir le diabète de type 1. En revanche, les thérapies existantes permettent au patient diabétique de mener une vie normale et de réduire fortement les effets néfastes de la maladie.

Le traitement du diabète de type 1 associe régime et médicaments hypoglycémiants. C'est le patient diabétique qui ajuste à chaque prise sa dose d'insuline ; son implication et sa connaissance du traitement sont donc importantes.

Une alimentation équilibrée

Le diabétique peut s’alimenter normalement, à condition que cette alimentation soit équilibrée. En effet, le traitement du diabète repose sur une optimisation permanente de la glycémie. L'apport en glucide lors des repas doit donc être mesuré, de façon à adapter la dose d'insuline rapide en conséquence.

Dans le cadre de cette alimentation, on privilégie les aliments qui ont le pouvoir hyperglycémiant le plus faible : lentilles, pommes de terre, riz, pâtes, semoule, et céréales.

Activité Physique

Les médecins recommandent généralement la pratique d'une activité physique chez le diabétique de type 1 car cela augmente sa qualité de vie et diminue les risques associées aux complications d'un DID mal contrôlé.

Pompe à insuline

Une pompe à insuline reliée à un cathéter sous-cutané

La pompe à insuline permet un traitement de type "basal/bolus". Il s'agit d'un petit appareil de la taille d'un téléphone portable, qu'il faut porter sur soi en continu. Il est relié à un cathéter sous-cutané, qui doit être changé régulièrement par le diabétique, et injecte de l'insuline rapide ou ultrarapide en continu, correspondant à l'insuline lente du schéma classique. L'avantage de ce système est qu'il permet de régler le débit d'insuline heure par heure, ce qui est avantageux lorsque les besoins diffèrent suivant le moment de la journée, et permet de réduire le nombre d'hypoglycémies sévères, notamment pendant la nuit. Ce "débit de base" est complété, comme dans le cas précédent, par des suppléments d'insuline au moment des repas ou en cas d'hyperglycémie, qui sont également administrés par la pompe. Cependant, la pompe à insuline est entièrement contrôlée par le diabétique: l'appareil ne peut déterminer seul quelle quantité d'insuline injecter. Comme dans les traitement par injections, le diabétique doit donc savoir de quelle quantité d'insuline il a besoin à quel moment, et en quelles circonstances. Ce traitement est adapté à tout le monde. Il est souvent conseillé aux femmes enceintes, en raison de la flexibilité qu'il apporte et qui est adapté aux rapides variations des besoins dus eux changements hormonaux pendant la grossesse. Il est également conseillé aux enfants, en raison de cette même flexibilité: il facilitent la gestion du diabète en cas de maladie et évite à l'enfant de devoir manger les mêmes quantités tous les jours à la même heure.

NPH et insulines mélangées

L'insuline de type NPH est une insuline lente, qui présente un pic d'action environ 5-6h après l'injection. Le schéma allant avec ce type d'insuline est généralement deux injections d'insuline lente, matin et soir, et des injections d'insuline rapide matin et soir également. Le repas de midi ne nécessite souvent pas d'insuline rapide, car il est couvert par le pic d'action de l'insuline lente. Les désavantages de ce schéma sont les suivants: nécessité de manger à heures fixes et impossibilité de sauter un repas (risques d'hypoglycémies), réveil à heure fixe pour l'injection du matin, risques d'hypoglycémies pendant la nuit au moment du pic d'action de l'insuline lente. Les insulines mélangées, mélange d'insuline lente et rapide, sont pratiques car elles permettent de faire deux injections en une. Cependant, elles offrent une moins grande liberté, étant donné qu'il est impossible de changer la dose d'insuline rapide sans changer la dose d'insuline lente.

Stylo injectable à insuline: schéma "basal/bolus"

Deux stylos à insuline modernes munis de leurs aiguilles et armés

Le schéma dit "basal/bolus" est celui laissant le plus de liberté au diabétique concernant l'heure et le contenu de ses repas, ainsi que l'activité physique, la gestion des imprévus, etc. Il consiste en une ou deux injections quotidiennes d'insuline lente ou ultralente à courbe d'action plate (sans pic d'action), ainsi qu'une injection d'insuline rapide ou ultrarapide pour chaque repas ou collation. L'insuline lente, dite "basal", couvre ainsi les besoins de base de l'organisme, en dehors de tout apport alimentaire: le fait de retarder ou sauter un repas ne pose plus de problème. Une seule injection peut suffire (novo), et l'heure d'injection doit être adaptée au cas par cas. Dans d'autres cas (traitement actrapid), l'insuline a une action plus courte, et deux injections quotidiennes sont nécessaires (habituellement matin et soir). L'insuline rapide (bolus) couvre chaque apport alimentaire au cours de la journée, et permet ainsi de varier la quantité de glucides ingérée en variant le nombre d'unités injectées. L'insuline rapide est aussi utilisée pour corriger les hyperglycémies en dehors des apports alimentaires. Ce traitement ne peut cependant pas être prescrit à tout le monde: Les insulines à action plate sont récentes, et on n'en connait pas encore toutes les conséquences. C'est pourquoi elles ne sont généralement pas conseillées pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge.

Page générée en 0.146 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise