La dépersonnalisation reste l'un des rares troubles en psychiatrie moderne pour lequel on n'ait pas établi de remède qui ne soit même que partiellement efficace, qu’il s’agisse d’un traitement pharmacologique ou psychothérapeutique.
Les vitamines et les minéraux tels que les Omega 3, le magnésium, le calcium, le zinc, le fer ou la vitamine B6 ont permis de réduire, et dans quelques rares cas, de supprimer, les sentiments de déréalisation et de dépersonnalisation. Une alimentation saine, adaptée, et de l'exercice physique régulier sont des méthodes inestimables pour réduire l'anxiété et améliorer l’humeur. Tous les stimulants doivent être évités, car ils sont susceptibles d'amplifier l’anxiété, et donc, du même coup, les sentiments de déréalisation et de dépersonnalisation.
On admet un rapport entre les symptômes associés à la dépersonnalisation et des traumatismes psychologiques. Si le problème évolue en trouble (persistant et récurrent), il devient important de le traiter, étant donné qu’il peut conduire à la dépression, à une perte de sens, un manque d’entrain, et à une apathie générale. Le sujet ne se sentant plus accordé avec la réalité a tendance à se replier sur lui-même.
La condition (ou le symptôme) s'observe habituellement en conjonction avec d’autres troubles psychiques, en particulier au trouble de stress post-traumatique (ou névrose traumatique), à la dépression, aux crises de panique, à certaines névroses, ou encore fréquemment à la suite de prise de drogue (Champignons hallucinogènes, marijuana, LSD, etc.).
Généralement, le symptôme se déclare après une forte crise d'angoisse ou de panique, et, plus rarement, lorsqu'un élément familier de longue date a soudain changé (décès, rupture, etc.) rompt le continuum identitaire de l'individu et lui donne l'impression de renaître à la réalité, perdant ainsi l'identification de soi à sa personnalité et donnant l'impression d'avoir ouvert les yeux à une nouvelle réalité qu'il ne reconnait plus et où ses marques et repères ne sont plus que des souvenirs auxquels il est incapable d'adhérer.
La dépersonnalisation n’est pas une illusion ou un délire en soi, bien qu’elle soit souvent rapportée en cas de délire aigu.
Les personnes souffrant de ce trouble rapportent souvent que la dépersonnalisation est plus intense au réveil. La confusion mentale culmine alors sans que le sujet ne soit capable de mettre rapidement de l'ordre dans ses idées, comme la personne non atteinte.