La démographie de la Gironde est caractérisée par une forte densité et une population en croissance continue depuis les premiers recensements.
En janvier 2007, le département français de la Gironde comptait officiellement 1 409 352 habitants, se situant en 8e position sur le plan national. En huit ans, de 1999 à 2007, sa population s'est accrue de près de 122 000 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 15 200 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les 542 communes que comporte le département.
La densité de population de la Gironde, 141,3 habitants par kilomètre-carré en 2007, est près de 40 % supérieure à celle de la France qui est de 100,5 pour la même année.
Le département a été créé par décret du 4 mars 1790. Il comporte alors sept districts (Bordeaux, Libourne, La Réole, Bazas, Cadillac, Blaye, Lesparre) et portera le nom de Bec-d'Ambès de juin 1793 au 14 avril 1795. Le premier recensement sera réalisé en 1791 et ce dénombrement, reconduit tous les cinq ans à partir de 1821, permettra de connaître plus précisément l’évolution des territoires.
Avec 554 225 habitants en 1831, le département représente 1,70 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 147 630 habitants, soit une augmentation de 0,76 % moyen par an, supérieure au taux d’accroissement national de 0,48 % sur cette même même période.
Entre la guerre franco-allemande de 1870 et la Première Guerre mondiale le département gagne123 946 habitants, soit un accroissement de 17,58 % alors qu’il n'est que de 10 % au niveau national. La population gagne 3,84 % pour la période de l’entre-deux guerres courant de 1921 à 1936 parallèlement à une croissance au niveau national de 6 9 %.
A l'instar des autres départements français, le Gironde va ensuite connaître un fort essor démographique après la Seconde Guerre mondiale. Le taux d’accroissement démographique entre 1946 et 2007 est de 83,65 % alors qu’il est de 57 % au niveau national.
La variation moyenne annuelle est positive et en croissance depuis les années 1970, passant de 0,7 % à 1,1 %.
Le solde naturel annuel, qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année, a baissé, passant de 0,4 % à 0,3 %. La baisse du taux de natalité, qui passe de 15,5 % à 11,8 %, n'est en fait pas compensée par une baisse du taux de mortalité, qui parallèlement passe de 11,7 % à 8,8 %.
Le flux migratoire est positif et en croissance sur la période courant de 1968 à 2007. Le taux annuel croît toutefois, passant de {{unité|0,3 % à 0,8 %.
1968 à 1975 | 1975 à 1982 | 1982 à 1990 | 1990 à 1999 | 1999 à 2007 | |||||
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Variation annuelle moyenne de la population en % | 0,7 | 0,9 | 0,9 | 0,7 | 1,1 | ||||
- due au solde naturel en % | 0,4 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,3 | ||||
- due au solde apparent des entrées sorties en % | 0,3 | 0,6 | 0,7 | 0,4 | 0,8 | ||||
Taux de natalité en ‰ | 15,5 | 13,4 | 12,5 | 11,6 | 11,8 | ||||
Taux de mortalité en ‰ | 11,7 | 10,9 | 10,1 | 9,4 | 8,8 | ||||
Source : Insee |
En 1999, 15 066 naissances ont été dénombrées contre 11 753 décès. Le nombre annuel des naissances a augmenté depuis cette date, passant à 16 636 en 2007, concomitamment à une baisse du nombre de décès, avec 11 442 en 2007. Le solde naturel est ainsi positif et croissant, passant de 3 313 à 5 072. Rapporté à la population correspondante, le taux lié au mouvement naturel annuel est ainsi passé de 0,3 % à 0,4 %.