La démographie de l'Indre est caractérisée par une faible densité, une population vieillissante, qui stagne en nombre depuis les années 20 et qui va baisser sur la période 2007-2030.
En janvier 2007, le département français de l'Indre comptait officiellement 232 791 habitants, se situant en 82e position sur le plan national. En huit ans, de 1999 à 2007, sa population s'est toutefois accrue de près de 2 000 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 200 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les 247 communes que comporte le département.
La densité de population du Indre, 34,3 habitants par kilomètre-carré en 2007, est environ égale au tiers de celle de la France entière qui est de 100,5 pour la même année.
Avec 245 289 habitants en 1831, le département représente 0,75 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 32 571 habitants, soit une augmentation de 0,38 % moyen par an, égal au taux d’accroissement national de 0,48 % sur cette même même période (repère A à B).
L’évolution démographique entre la Guerre franco-allemande de 1870 et la Première Guerre mondiale est beaucoup plus faible qu’au niveau national. Sur cette période, la population ne s’accroît que de 9 980 habitants (repères C à D), soit un accroissement de 3,59 % alors qu’il est de 10 % au niveau national. La population baisse de 5,72 % pour la période de l’entre-deux guerres courant de 1921 à 1936 alors qu’elle croit au niveau national de 6 9 % pour la France entière (repères E à F).
A l'instar des autres départements français, le Indre va ensuite connaître un essor démographique après la Deuxième Guerre mondiale. Le taux de décroissance démographique entre 1946 et 2007 est de 7,65 % alors qu’il est de 57 % au niveau national.
L'augmentation moyenne annuelle déjà très faible depuis les années 1970 est ensuite devenue négative pour revenir à son niveau antérieur sur la période 1999-2007. Le solde naturel annuel qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année, a baissé, passant de 0,1 à -0,3. La baisse du taux de natalité, qui passe de 14,2 % à 10,2 %, est en fait compensée par une baisse plus faible du taux de mortalité, qui parallèlement passe de 13,4 à 12,9
Le flux migratoire est quasiment nul, le taux annuel passant de 0,3 à 0,1 %
1968 à 1975 | 1975 à 1982 | 1982 à 1990 | 1990 à 1999 | 1999 à 2007 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Variation annuelle moyenne de la population en % | 0,1 | -0,3 | -0,3 | -0,3 | 0,1 | ||||
- due au solde naturel en % | 0,1 | -0,2 | -0,3 | -0,3 | -0,3 | ||||
- due au solde apparent des entrées sorties en % | 0 | -0,1 | 0 | 0 | 0,4 | ||||
Taux de natalité en ‰ | 14,2 | 11,4 | 10,2 | 9,8 | 10,2 | ||||
Taux de mortalité en ‰ | 13,4 | 13,3 | 13,2 | 12,7 | 12,9 | ||||
Source : Insee |
En 1999, 2 372 naissances ont été dénombrées contre 3 069 décès. Le nombre annuel des naissances est resté constant depuis puisqu'il est de 2 371 en 2007, concomitamment à une faible baisse du nombre de décès, avec 2 916 en 2007. Le solde naturel est ainsi négatif, passant de -697 à -575. Rapporté à la population correspondante, le taux lié au mouvement naturel annuel est ainsi passé de -0,3 % à -0,2 %.
Naissances
Décès