Démographie de l'Allier - Définition

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Introduction

La démographie de l'Allier est caractérisée par une faible densité, une population vieillissante, qui est en décroissance depuis les années 70.

En janvier 2007, le département français de l'Allier comptait officiellement 343 115 habitants, se situant en 68e position sur le plan national. En huit ans, de 1999 à 2007, sa population a perdu près de 2 000 unités, c'est-à-dire plus ou moins 200 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les 320 communes que comporte le département.

La densité de population du Allier, 46,7 habitants par kilomètre-carré en 2007, est sensiblement la moitié de celle de la France entière qui est de 100,5 pour la même année.

Peuplement du territoire de l'Allier

Des hameaux néolithiques

L’habitat isolé de la période gauloise

Période romaine

Ruralité au Moyen Âge

Évolution démographique du département de l'Allier

Avec 298 257 habitants en 1831, le département représente 0,92 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 77 907 habitants, soit une augmentation de 0,75 % moyen par an, égal au taux d’accroissement national de 0,48 % sur cette même même période (repère A à B).

L’évolution démographique entre la Guerre franco-allemande de 1870 et la Première Guerre mondiale est beaucoup plus faible qu’au niveau national. Sur cette période, la population ne s’accroît que de 15 479 habitants (repères C à D), soit un accroissement de 3,96 % alors qu’il est de 10 % au niveau national. La population baisse de 0,59 % pour la période de l’entre-deux guerres courant de 1921 à 1936 alors qu’elle croit au niveau national de 6 9 % pour la France entière (repères E à F).

A l'instar des autres départements français, l'Allier va ensuite connaître un léger développement démographique après la Deuxième Guerre mondiale de 1954 et 1968 mais sa population va ensuite décroître de façon continue. Le taux de décroissance démographique entre 1946 et 2007 est ainsi de 8,13 % alors que la population nationale croît sur la même période de 57 %.

1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
267 126 248 864 260 046 280 025 284 577 298 257 309 270 311 361 329 540
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
336 758 352 241 356 432 376 164 390 812 405 783 416 759 424 582 424 382
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
424 378 422 024 417 961 406 291 370 950 370 562 373 924 368 778 373 481
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
372 689 380 221 386 533 378 406 369 580 357 710 344 721 343 310 343 115
Sources : SPLAF et INSEE pour les années 2006 et 2007
Histogramme

Structures des variations de population

Soldes naturels et migratoires sur la période 1968-2007

La variation moyenne annuelle reste négative sur la période 1999-2007, passant de -0,3 % à -0,1 %. Le solde naturel annuel qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année, s'est accentué, passant de 0 à -0,3. La baisse du taux de natalité, qui passe de 13,6 % à 9,9 %, est en fait compensée par une baisse plus faible du taux de mortalité, qui parallèlement passe de 13,8 à 12,6

Le flux migratoire augmente pour devenir positif sur la période 1999-2007 et compense ainsi la baisse due au solde naturel. Le taux annuel passe de - 0,3 à 0,2 % .

Sur la période 1990-1999, une étude de l’Insee fait apparaître que le déficit migratoire reste concentré sur les jeunes entre 18 et 29 ans. Près de la moitié d’entre eux, environ 7 300, sont partis poursuivre des études dans les grands centres universitaires (notamment Clermont-Ferrand, Paris et Lyon). Même si, dans le même laps de temps, ses antennes universitaires et ses écoles d’enseignement supérieur ont attiré plus de 3 400 jeunes des départements limitrophes, le solde migratoire des étudiants est au désavantage de l’Allier. Ce n’est pas le seul département à subir un tel déficit. Tous ceux non pourvus d’un centre universitaire important sont dans cette situation.

Parallèlement l’Allier perd également des actifs, notamment parmi les plus jeunes. Le nombre des départs de jeunes actifs de 18 à 29 ans a ainsi dépassé de 3 500 celui des arrivées pendant la période 1990-1999.

Variation de la population par périodes.
1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2007
Variation annuelle moyenne de la population en % -0,3 -0,3 -0,4 -0,4 -0,1
- due au solde naturel en % 0 -0,2 -0,3 -0,3 -0,3
- due au solde apparent des entrées sorties en % -0,3 -0,1 -0,1 -0,1 0,2
Taux de natalité en ‰ 13,6 11,1 10,2 9,6 9,9
Taux de mortalité en ‰ 13,8 13,6 13,3 12,7 12,6
Source : Insee

Mouvements naturels sur la période 1999-2007

En 1999, 3 368 naissances ont été dénombrées contre 4 376 décès. En 1980, le nombre des naissances était 24% inférieur à celui de 2001. Le nombre annuel des naissances a continuer à baisser depuis cette date, passant à 3 289 en 2007, concomitamment à une baisse du nombre de décès, avec 4 101 en 2007. Le solde naturel est ainsi négatif, passant de -1 008 à -824. Rapporté à la population correspondante, le taux lié au mouvement naturel annuel est ainsi passé de -0,3 % à -0,2 %. Ainsi la constante dégradation du bilan naturel résulte d’une chute du nombre des naissances et non d’une augmentation des décès. Dans l’Allier, le taux de fécondité est faible et les jeunes femmes sont de moins en moins nombreuses.

Naissances
Décès
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