La notion de « déchets à risques », bien que couramment employée dans les domaines sanitaire, agroalimentaire, médical et hospitalier, vétérinaire, nucléaire, ou industriel ne semble pas encore avoir fait l'objet d'une définition légale précise aux niveaux internationaux, européen ou français.
Les déchets médicaux et vétérinaires sont à risques biologiques, ou à risque en raison de leur radioactivité parfois. Selon leur nature, provenance et dangerosité estimée, et selon la législation du pays considéré, ils sont classés en déchets médicaux assimilables aux déchets ménagers ou en déchets à risque infectieux ou sanitaire. Certains déchets d'origine humaine le sont aussi ; liquides et matières biologiques (excréments, urine, sang, crachats, pièces anatomiques résultant d'actes de chirurgie, cadavres d'animaux de laboratoire utilisés dans la recherche médicale sont considérés comme déchets à risque, qu'ils soient ou non inertes ou contaminés par un agent infectieux, radioactif...
Certaines molécules biocides, antibiotiques, réactifs de laboratoire ou, résidus médicamenteux, produits chimiothérapeutiques cytotoxiques, dérivés iodés, sérums, vaccins... périmés ou non, pansements, bandages souillés ou utilisés sont susceptibles de contaminer l'environnement avec des effets infectieux, toxiques, cancérigènes, reprotoxiques ou de perturbateurs endocriniens, pour la faune ou pour l'homme. Des réactifs utilisés en radiologie (développement des photographies) des métaux toxiques tels que le plomb, ou encore certains gaz sont considérés comme des déchets médicaux.
Il existe aussi un débat autour des organismes génétiquement modifiés
Un Guide technique sur l’élimination des déchets hospitaliers la définit en lui reconnaissant deux types de risques :
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