David Lloyd Johnston - Définition

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Introduction

David Johnston
Gouverneur général du Canada (désigné)
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Mandat

En attente d'installation - 1er octobre 2010

Monarque(s) Élisabeth II
Premier(s) ministre(s) Stephen Harper
Prédécesseur(s) Michaëlle Jean

Biographie
Nom de naissance David Lloyd Johnston
Naissance 28 juin 1941
Sudbury (Ontario, Canada)
Nationalité Drapeau du Canada canadienne
Conjoint Sharon Johnston
Diplômé(e) de Université Harvard
Université de Cambridge
Université Queen's
Profession Avocat
Professeur d'université

Gouverneurs généraux du Canada

David Lloyd Johnston (né le 28 juin 1941 à Sudbury) est un universitaire canadien. Il est le président de l'Université de Waterloo de 1999 à 2010 et professeur émérite de droit. Il a aussi été le principal et vice-chancelier de l'Université McGill de 1979 à 1994. Il deviendra le gouverneur général du Canada le 1er octobre 2010.

Jeunesse et études

David Johnston est le fils de Lloyd Johnston, propriétaire d'une quincaillerie, et de Dorothy Stonehouse. Il est né et a grandi à Sudbury, en Ontario. Il fait ses études secondaires au Sault Collegiate Institute, à Sault-Sainte-Marie, en Ontario.

Il obtient un baccalauréat ès arts de l'université Harvard en 1963. Pendant qu'il est à Harvard, il fait partie de l'équipe de hockey sur glace, dont il devient capitaine, et il est choisi à deux occasions pour faire partie de l'équipe All-America. C'est à ce moment qu'il rencontre Erich Segal. Ils deviennent partenaires de jogging. Segal a écrit en 1970 un populaire roman, Love Story, où il crée un personnage nommé Davey, capitaine d'une équipe de hockey, en s'inspirant de Johnston. Johnston obtient un baccalauréat en droit (LL.B.) de l'Université de Cambridge en 1965 et un autre baccalauréat en droit de l'Université Queen's en 1966.

Durant cette période, il épouse Sharon Johnston, qu'il avait fréquentée au secondaire. Le couple aura cinq filles : Deborah, avocate au ministère de la Justice du Canada; Alexandra, avocate au bureau du Premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty ; Sharon, docteure en médecine et professeur adjoint à l'Université d'Ottawa ; Jennifer, économiste pour Environnement Canada ; et Catherine, titulaire d'un doctorat en éducation de Harvard.

Politique et affaires publiques

David Johnston s'implique également au niveau politique et dans les affaires publiques.

Il est modérateur lors de débats politiques télévisés, le premier étant le débat des chefs de partis entre Pierre Trudeau, Joe Clark et Ed Broadbent, avant l'élection fédérale de 1979. Il accomplit la même tâche cinq ans plus tard avant l'élection fédérale de 1984, lors du débat entre Brian Mulroney, John Turner et Ed Broadbent. Il est aussi modérateur lors du débat des chefs de partis de l'Ontario entre David Peterson, Bob Rae et Larry Grossman, avant l'élection provinciale ontarienne de 1987.

Il est commissaire à la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (Ontario Securities Commission) de 1972 à 1979. Il préside des groupes d'étude gouvernementaux aux niveaux provincial et fédéral, dont la table ronde nationale sur l'environnement et l'économie (1988-1991), le groupe de travail sur l'accès à la télécommunication haute vitesse (Industrie Canada, 2000-2001), le comité des systèmes d'information sur l'environnement (Environnement Canada, 2000-2001), le comité consultatif sur la formation en ligne (Conseil des ministres de l'éducation du Canada et Industrie Canada, 2000), le panel de révision sur l'infertilité et l'adoption (Gouvernement de l'Ontario, 2008-2009). Il préside ou est membre de plusieurs autres groupes et tables de discussions sur les politiques publiques et scientifiques. Il est notamment membre du groupe sur les systèmes intelligents pour l'Agence de la santé (Ministère de la Santé de l'Ontario, depuis 2002) et du groupe de travail sur la gestion de l'information à grande échelle et sur les projets technologiques (Gouvernement de l'Ontario, depuis 2004).

Bien que Johnston soit considéré comme non-affilié à un parti politique en particulier, il s'implique activement dans des débats et des activités politiques tout au long de sa carrière. Il est membre du conseil d'administration du Conseil de l'unité canadienne depuis 1988. Il fait campagne dans un comité du « oui » au référendum de 1992 sur le projet constitutionnel de Charlottetown. Il est co-président du comité montréalais du « non » lors du référendum de 1995 au Québec et co-rédige un livre contre l'indépendance du Québec (1995).

La Commission Oliphant

Il est principalement remarqué lors de l'enquête sur l'affaire Airbus. Le 14 novembre 2007, Johnston est mandaté par la gouverneure générale Michaëlle Jean, selon le souhait du Premier ministre du Canada Stephen Harper, d'agir comme conseiller indépendant responsable d'élaborer, pour le cabinet, l'ébauche des termes de référence pour une enquête publique, connue sous le nom de la Commission Oliphant, impliquant, entre autres, l'ancien Premier ministre Brian Mulroney et l'homme d'affaires allemand Karlheinz Schreiber. Ce mandat a toutefois été critiqué par le groupe de citoyens indépendant Democracy Watch, ceux-ci considérant un possible conflit d'intérêt dû au fait que Johnston était sous les ordres de Mulroney lorsque celui-ci terminait son mandat comme Premier Ministre. Johnston termine son rapport le 11 janvier 2008, élaborant dix-sept questions d'intérêt qui devraient être résolues. Il exclut toutefois de l'enquête le sujet de l'octroi du contrat Airbus, arguant que cet aspect de la question avait déjà été pris en considération lors d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada, décision qui génère les critiques des députés de l'opposition ainsi que des accusations d'avoir agit en tant que « l'homme du Premier Ministre ». Cette grogne s'amplifie lorsque l'on apprend que Mulroney a accepté une somme de 300 000 dollars canadiens comptant de Karlheinz Schreiber, mais l'enquête n'a pus élaborer sur ce sujet, le mandat restreint de la commission ne le permettant pas. D'autres toutefois, tel Peter George, président de l'Université McMaster, défendent Johnston, soulignant son intégrité et son indépendance.

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