Les principales versions du Mirage F1 sont les suivantes :
le Mirage F1 A, appareil d'attaque de jour ;
le Mirage F1 B, biplace d'entraînement ;
le Mirage F1 C, monoplace d'interception ;
le Mirage F1 C-200, Mirage F1 C disposant d'une perche de ravitaillement en vol fixe ;
le Mirage F1 CR, version modifiée pour la reconnaissance tactique ;
le Mirage F1 CT, version modifiée pour l'attaque au sol (55 F1 C-200 convertis pour l'Armée de l'air au début des années 1990) ;
le Mirage F1 D, version d'export du Mirage F1 B ;
le Mirage F1 E, Mirage F1 C disposant de capacités air-sol améliorées destiné à l'export ;
le Mirage F1 R, version d'export du Mirage F1 CR.
Dans la pratique, la désignation des versions d'export – dont l'équipement varie d'un pays à l'autre – est assez confuse car certains avions appelés Mirage F1 A sont en fait des Mirage F1 E ou inversement. De plus, la désignation comporte une ou deux lettres supplémentaires par pays, qui peuvent être placées soit avant soit après la lettre désignant la version. Ainsi, par exemple, l'Équateur a reçu des Mirage F1 JA qui sont en fait des Mirage F1 E modifiés et non des Mirage F1 A, et les Mirage F1 CK du Koweït sont plus proches du Mirage F1 E que du Mirage F1 C.
Accidents
Le 20 mai 1987, trois Mirage F1 français de la 30e Escadre de Chasse (basée à Base aérienne 112 Reims-Champagne) s'écrasent dans le Massif du Pilat. Volant en formation à basse altitude, par mauvais temps, les avions ont percuté une montagne à quelques kilomètres au Nord de Pélussin. Les trois pilotes sont morts.
Le 1er juin 1995, un Mirage F1-CT de la Base aérienne 132 Colmar-Meyenheim s'écrase dans les Vosges, sur le chalet du ski-club de Ranspach, au Markstein. Le pilote est décédé.
Le 7 février 2001, le pilote d'un Mirage F1-CT français de l'Escadron de chasse 1/30 Alsace (basé sur la Base aérienne 132 Colmar-Meyenheim) a été contraint de s'éjecter après un problème de réacteur. L'avion s'est écrasé dans un champ de la commune de Condal (Saône-et-Loire), sans faire de dégât ni de victime. Le pilote est sain et sauf.
Le 10 mars 2003, les deux pilotes de la patrouille acrobatique française Voltige Victor (rattachés à l'Escadron de chasse 3/33 Lorraine) se percutent en plein vol à environ 300 mètres d'altitude, lors d'un entraînement au-dessus de la Base aérienne 112 Reims-Champagne. Un appareil s'écrase en bout de piste, l'autre dans un champ voisin, les deux pilotes (les lieutenants Guillaume "Patin" Coeffin et Michel "Mitch" Vernat) sont tués sans s'être éjectés.
Le 10 mai 2003(?), un Mirage F1-CT de la Base aérienne 132 Colmar-Meyenheim au retour d'une mission de police du ciel sur Mont de Marsan s'écrase à proximité de la piste, le pilote s'éjecte et est sain et sauf.
Le 1er septembre 2006, le pilote d'un Mirage F1-CT français a été contraint de s'éjecter dans la région d'Abéché (Tchad), suite à une collision avec un oiseau. L'avion s'est écrasé au sol, le pilote est sain et sauf.
Le 6 décembre 2006, le pilote d'un Mirage F1-CT français a été contraint de s'éjecter au-dessus de l'Algérie lors d'un vol de convoyage entre Ndjamena et la France. L'avion s'est écrasé au sol, le pilote est sain et sauf.
Le 5 avril 2007, le pilote d'un Mirage F1-CT français a été contraint de s'éjecter dans la région de Faya-Largeau (Tchad) lors d'une mission de reconnaissance. L'avion s'est écrasé au sol, le pilote est sain et sauf.
Le 19 juin 2008, deux pilotes français de l'Escadron de chasse 1/30 Alsace se sont éjectés de leur Mirage F1 B, devenu incontrôlable presqu'immédiatement après son atterrissage sur la Base aérienne 132 Colmar-Meyenheim. L'avion est sorti de la piste et a défoncé un grillage avant de s'immobiliser un peu plus loin.
Le 20 janvier 2009, deux Mirage F1 espagnols de l'Ala 14 se sont percutés lors d'un entraînement dans les environs d’Albacete (Espagne). Les trois pilotes (2 capitaines et 1 lieutenant) ont perdu la vie dans cette collision.
Le 8 avril 2010, un mirage F1 CR de l'escadron de chasse 2/33 Savoie, stationné sur la base aérienne 112 de Reims est visiblement victime d'un problème technique et s'écrase près d'Orléans. Le pilote est sain et sauf. Après avoir tenté, sans succès, de se poser sur la base aérienne d'Orléans Bricy, il est parvenu à s'éjecter et à faire s'écraser son appareil dans une zone non habitée.