Les jeunes crabes de cocotier sont vulnérables à plusieurs animaux introduits récemment dans les îles. Par exemple, la fourmi Anoplolepis gracilipes, accidentellement apportée d'Afrique sur l'île Christmas en 1915, est un grand prédateur du crabe de cocotier.
Les adultes à la vue médiocre et qui repèrent le danger par les vibrations du sol, sont des proies relativement aisées pour l'être humain qui est son principal prédateur, sinon le seul. Il peut être également indirectement victime d’intoxication après avoir mangé des cadavres de rats empoisonnés.
Selon les critères de l'UICN, il n'y a pas assez de données pour dire si le crabe de cocotier est une espèce menacée. Par conséquent on lui attribue le statut DD (en anglais, data deficient, c'est-à-dire données insuffisantes), certains rapports le considérant comme en voie d'extinction, alors que d'autres signalent des populations nombreuses. En fait, il semble que la situation soit très diverse selon les endroits, de l'abondance à la rareté. Quoi qu'il en soit, les développements humains sur les côtes de plusieurs îles réduisent leur habitat, ce qui nuit généralement à la survie du crabe de cocotier.
Les vides dans l'aire de répartition du crabe de cocotier peuvent également être des facteurs d'isolement de certaines colonies et ainsi favoriser leur disparition par le défaut de renouvellement génétique.
Le crabe de cocotier est aussi appelé pagure larron, crabe à bourse, boursière ou crabe voleur, car cet animal est capable de voler des objets présentant des traces de nourriture et ceci même à l'intérieur des habitations.
L'espèce a été nommée Pagurus latro puis Birgus latro, du latin lătro qui dans son sens le plus commun signifie « brigand », « voleur ».
Localement, le crabe de cocotier a d'autres noms, comme à Guam en chamorro, où on l'appelle ayuyu.
Le crabe de cocotier est une ressource alimentaire importante dans de nombreuses îles de l'océan Indien et du Pacifique. Les parties préférées sont les pinces et les pattes, bien que les œufs et le gras de l'abdomen soient dans certaines cuisines considérés comme des morceaux de choix. Le crabe de cocotier peut être préparé comme le homard, bouilli à l'eau ou à la vapeur. Selon les îles, on trouve une grande gamme de recettes telles que le crabe de cocotier cuit dans le lait de coco. Bien que la chair du crabe ne soit habituellement pas toxique, des cas d'intoxication ont été sporadiquement rapportés dans les îles Ryūkyū au Japon et dans les Tuamotu (en Polynésie française), mis sur le compte de la consommation par l'animal de certains végétaux. Des cas mortels ont été récemment décrits en Nouvelle-Calédonie à partir de crabes de cocotier capturés sur l'île de Maré, reliés à la consommation par le crustacés de l'amande du faux manguier, Cerbera manghas. De la neriifoline, un glycoside cardiotoxique proche des digitaliques et produit par certaines plantes de la famille des Apocynaceae ont été formellement mis en cause. La viande de crabe de cocotier n'est pas un produit commercial et n'est pas habituellement vendue bien qu'elle soit considérée par certains comme un aphrodisiaque.
Le crabe de cocotier est protégé dans certaines réserves, notamment aux îles Cook. Dans l’archipel des Chagos et en Indonésie, leur chasse est totalement interdite. Des mesures moins restrictives ont été prises dans d'autres pays comme au Vanuatu par exemple. Celles-ci restreignent la chasse par des licences obligatoires, des saisons ou encore des limitations de taille ou de nombre de spécimens pris.