Couvent des Annonciades | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays |
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Région | Aquitaine | ||
Département | Gironde | ||
Ville | Bordeaux | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Couvent | ||
Rattaché à | Archidiocèse de Bordeaux | ||
Début de la construction | 1521 | ||
Fin des travaux | 1526 | ||
Style(s) dominant(s) | Renaissance | ||
Protection |
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Localisation | |||
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Le couvent des Annonciades (aujourd’hui couvent de la Miséricorde) est situé 54 rue Magendie à Bordeaux.
Il a été fondé en 1520 par l'épouse du baron de Mirambeau, Jacquette Andron de Lansac, suivant la règle fixée par Jeanne de France (1464 - 1505), pour des religieuses du couvent d'Albi qui essaimaient. Le couvent a été classé au titre des monuments historiques le 15 octobre 1974.
Les sœurs de l'Annonciade (O.Ann.M.) Ordo de Annuntiatione Beatæ Mariæ Virginis forment une congrégation religieuse catholique de contemplatives fondée à Bourges (Cher) (Berry) en 1501 par sainte Jeanne de Valois (ou Jeanne de France) fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie, mariée à Louis XII.
Le couvent a été édifié entre 1521 et 1526, par les architectes Mathurin Galoppin et Guillaume Médion Guillaume. La chapelle et le cloître furent à priori édifiés dans les années qui suivirent.
Puis, le couvent connut une autre attribution. Ainsi Marie-Thérèse-Charlotte Lamourous (1754-1836) devint la fondatrice et supérieure de la Maison de la Miséricorde qui accueillait les « pécheresses repentantes » c'est-à-dire d'anciennes prostituées.
Le canelé bordelais aurait été inventé au XVIIIe siècle par les religieuses du couvent. Il s'agissait à l'époque d'une friandise en forme de bâtons appelées canelats ou canelets.
À la Révolution les Annonciades furent chassées de leur couvent. Les bâtiments seront utilisés pour des activités sociales supervisées dans un premier temps par une congrégation religieuse, puis par des services sociaux administratifs.
En 1995 les services de la Direction régionale des Affaires culturelles d'Aquitaine s'y installent.
Le couvent de l'annonciade, situé derrière l'église Sainte-Eulalie, a été édifié et décoré dans le style de la Renaissance, il présente une unité remarquable que les restaurations contemporaines soulignent d'un rythme nouveau.
Afin de permettre l'installation de la DRAC, les travaux de rénovation et de construction de nouveaux locaux ont été confiés aux architectes bordelais Olivier Brochet, Emmanuel Lajus, Christine Pueyo associés à Philippe Carle. Les nouvelles constructions présentent des matériaux de métal, de verre et de bois qui s'harmonisent avec les matériaux anciens. L'ancienne chapelle a été transformée en salle de conférences. De l'extérieur seule le toiture contemporaine émerge.