Couleuvre de Montpellier | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Classe | Reptilia | ||||||||
Ordre | Squamata | ||||||||
Sous-ordre | Serpentes | ||||||||
Famille | Colubridae | ||||||||
Sous-famille | Psammophiinae | ||||||||
Genre | Malpolon | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Malpolon monspessulanus (Hermann, 1804) | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Position :
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La Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) est une couleuvre vivant en France dans le sud méditerranéen, ainsi que sur tout le pourtour de la Méditerranée.
Son nom spécifique, monspessulanus, vient de la latinisation de Montpellier.
Elle peut atteindre 2,25 mètres de longueur, elle est diurne et est dotée d'une très bonne vue. C'est un des serpents les plus rapides de France.
Elle est la seule couleuvre présente en France à avoir un venin peu toxique. Mais elle ne possède pas de crochets fonctionnant comme ceux de la vipère. Ces crochets, peu mobiles, sont situés au fond de la mâchoire supérieure et sont cannelés. Ils ne fonctionnent pas à la manière d'une seringue. Elle ne peut donc pas être dangereuse pour l'homme. Si elle est acculée ou se sent en danger, elle peut parfois se dresser comme un cobra, souffler fortement pour impressionner son adversaire et, en dernier ressort, se rebiffer et mordre. Sa morsure n'est pas douloureuse.
Cette couleuvre se reproduit d'avril à juin, les femelles pondant de 4 à 14 œufs sous un tas de feuilles ou de pierres. Son alimentation est constituée de lézards, de serpents, d'oiseaux, de petits mammifères : muridés, lapereaux…
La couleuvre de Montpellier fait partie des espèces protégées sur l'ensemble du territoire métropolitain français.
Selon ReptileDB les sous-espèces suivantes sont reconnues :
Il existe une grande divergence génétique entre la sous-espèce M. m. monspessulanus et les deux sous-espèces qu'on trouve plus à l'est de l'Europe : M. m. insignitus et M. m. fuscus. On estime que ces deux groupes ont divergé il y a entre 3,5 et 6 million d'années, ce qui a conduit certains auteurs à proposer que ces deux dernières pourraient former une espèce différente.