Déjà chez les Mésopotamiens (1600 av Jésus Christ), les femmes utilisent des pierres pour ne pas concevoir : elles choisissent des pierres ovales ou arrondies qu'elles introduisent dans le vagin, le plus loin possible, c'est la méthode intra-utérine. En Égypte, le Papyrus Ebers prescrit plusieurs recettes contraceptives, composée d'excréments de crocodile, de natron, de miel et de gomme arabique. On dit que les premiers préservatifs masculins seraient égyptiens, confectionnés avec des intestins de petits animaux (chats...). Selon certains auteurs, il existerait aussi, dans les papyrus Egyptiens, des écrits disant que Ramsès aurait fait distribuer à la population des contraceptifs pour limiter la surpopulation et les risques de famine.
De leur côté, les Araméennes de confession hébraïque utilisent, sur le conseil du rabbin (IIe siècle ap.J.C), le moukh, une éponge placée dans le vagin qui empêche le sperme d'atteindre l'utérus.
Les grecs et les romains ont quant à eux utilisé l'avortement et l'infanticide en cas d'échec des drogues et des amulettes.
Les Gaulois quant à eux n'avaient pas ce problème.
Des écrits de l'Antiquité préconisaient aux femmes de sauter plusieurs fois après la relation sexuelle afin de faire sortir un produit composé de glaire et de sperme, évitant ainsi la fécondation.
Soranos d'Éphèse décrit la pratique de l'avortement et la confection d'un tampon qui empêche l'ascension du sperme, en parlant des éponges du Levant, réputées pour leur souplesse et leurs capacités d'absorption. Ces éponges, dénommées « mignonnettes », étaient toujours utilisés au XXe siècle.
L'Église Catholique, de la manière la plus claire, s'est toujours opposé à la contraception. Sa préconisation des méthodes naturelles de régulation des naissances est au contraire là pour prouver qu'il existe de nombreuses alternatives à la contraception (Planification familiale naturelle) qui permettent d'éviter ce qu'elle considère comme un mal moral objectif. L'Église romaine condamne tout acte conjugal volontairement amputé de sa signification procréatrice. Toutefois, la sexualité doit être "source de joie et de plaisir", et les époux peuvent rechercher ce plaisir et en jouir, tout autant qu'avoir une paternité responsable. Mais cette responsabilité et une éventuelle régulation des naissance ne peut se faire que dans le respect de la vérité de la relation, et dans l'expression d'une liberté soumise à la volonté. Ainsi l'Église catholique prône-t-elle l'abstinence aux périodes fécondes, signe d'amour, de respect, de liberté et de volonté, plutôt que du non respect de la signification profonde du corps qu'impliquent les moyens contraceptifs artificiels. L'Église catholique promeut toutes les techniques qui permettent aux couples d'avoir des enfants pour peu qu'elles respectent le lien indissoluble entre union sexuelle et procréation.
Il existe tout un tas de croyances contraceptives farfelues ; voici quelques recettes contraceptives utilisées entre le XIe et le XVe siècle [ref nécessaire] :
Il aura fallu attendre le XVIe siècle pour voir apparaître le premier préservatif à base d'herbes, inventé par Gabriele Falloppio. On expérimentera également, à cette époque, différentes injections intra-vaginales. De manière générale, on préfère alors parler d'étreintes réservés et de manœuvres post-coïtales. En 1661, Madame de Sévigné parle, dans ses « Lettres à sa fille » d'utiliser des « restringents » ou de faire chambre à part.