Quelques éléments demandent à être aisément vérifiables avant usage : le bon état des parois, des pièces de coins, la fermeture des portes, la lisibilité du marquage.
À l'intérieur, les parois doivent être en bon état, sans accrochage indésirable ; absence d'odeurs, d'humidité en fonction des marchandises ; étanchéité ; état des points de fixation.
Le levage s'effectue à partir des 4 pièces de coins supérieures à l'aide des verrous tournants (twist locks) qui s'y engagent. Ce levage peut être effectué par une multitude d'engins mais dont le point commun est la présence d'un cadre rectangulaire portant les twist locks : le spreader ou palonnier ou encore plafonnier selon les lieux. Sur les quais maritimes, des portiques, des élévateurs à flèche, des grues mobiles... assurent les transbordements et les déplacements. Le chariot cavalier (straddle-carrier), haut sur pattes et très mobile, assure le gerbage.
Le gerbage (stacking) peut être effectué sur plusieurs niveaux (6 à 8) et, si nécessaire, des twist locks doubles placés entre chaque conteneur gerbé assurent la rigidité de l'ensemble. L'empotage (stuffing) consiste à charger la marchandise dans le conteneur, à l'arrimer (stowage), à la répartir pour assurer la stabilité. Le recours à des firmes spécialisée est fréquent car, mal effectué, l'empotage peut avoir des conséquences sur la marchandise, sur le conteneur lui-même, sur les personnes, sur le constat d'avarie.
L'opération inverse est le dépotage (destuffing ou stripping). Ces opérations peuvent être précisées par contrat. Exemple : empotage par le chargeur et dépotage par le destinataire (« shipper to stuff and consignee to strip »).
L'empotage est régi par des règles de bon sens :
Si le conteneur « de base » (et le plus répandu) reste une simple boîte, il existe des conteneurs spécialisés : réfrigérés, ventilés, déshumidifiés, avec un réservoir de carburant, à munitions, à vêtements, sans toit, pliants, à bétail, à voitures, plats, citernes, etc.
En revanche, ils partagent le même système de fixation, par pièces de coin présentes sur les huit sommets du parallélépipède et verrous tournants fixés sur les châssis des véhicules ou les engins de manutention (twist-lock en anglais).
On peut les répartir en 4 grandes catégories.
Destiné aux marchandises en général par opposition au vrac.
Citerne placée dans un cadre utilisée pour des produits liquides, pulvérulents ou gazeux.
Les produits gazeux sont transportés sous haute pression, à l'état liquide.
Ces conteneurs peuvent présenter des risques d'explosion, surtout lors des retours à vide si ils ne sont pas correctement nettoyés.
Conteneurs pour le vrac (farine, grains, ...) à chargement/déchargement gravitaire ou pneumatique.
Également appelés Flattainer, Flat rack ou Gondola.
Conteneur constitué d'une base et de 2 parois aux extrémités avec des ridelles sur les parois latérales. cela permet le chargement de produits volumineux (tracteur par exemple) hors dimensions en hauteur et/ou en largeur.
Des aménagements spécifiques peuvent les équiper, par exemple les coils carrier avec leurs fosses d'arrimage pour les rouleaux sidérurgiques.
Les parois frontales peuvent être rabattables ce qui permet le gerbage pour le retour à vide (en dimension standard : 5 repliés = 1 déplié).
Citons encore un exemple d'équipement pour souligner la souplesse et la polyvalence des conteneurs : équipé de « sacs » permettant leur chargement par des ouvertures de toit ou/et frontales (chargement par gravité/pneumatique ou par déploiement longitudinal du sac). Les « sacs » sont interchangeables, en fonction des produits contenus, par exemple, un conteneur vrac sans sac ayant transporté du sable ne peut transporter de la farine.