La Compagnie des mines d'Aniche a possédé 53 puits de mines, répartis en une trentaine de sièges d'exploitation mais aussi à des époques différentes. Parmi ces puits, deux ont appartenu à la Compagnie des mines de Flines jusque le 13 janvier 1922, date à laquelle ils furent rachetés par la compagnie des mines d'Aniche.
Toutes les données ci-dessous proviennent de la Mairie d'Auberchicourt, du BRGM et de vérifications faites sur le terrain.
Localisation des puits de la Compagnie des mines d'Aniche. Puits de la Compagnie des mines d'Aniche. Puits des compagnies minières voisines, Escarpelle au nord-ouest, Anzin à l'est et Azincourt au sud.
Il s'agit des tous premiers puits de la Compagnie des mines d'Aniche. Ils furent creusés en 1773. Pour des raisons inconnues, l'exploitation est arrêtée l'année suivante et le matériel est réutilisé pour la fosse de Monchecourt. Les puits sont placés sur un axe est-ouest et sont localisés Rue du Bois, au sud de la route.
50°17′5.53″N3°12′42.58″E/50.2848694, 3.2118278(Puits de Fressain) Emplacement approximatif de la fosse.
Aglaé Avaleresse
À Auberchicourt.
1798 - 1800.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 60 m. La composition du cuvelage est inconnue. Le terrain houiller n'a pas été atteint. Il n'y avait aucun étage de recette.
Cette fosse n'est restée ouverte que durant deux années. Il s'agit en fait du creusement du puits sans exploitation du charbon, d'où le nom d'Avaleresse.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 353 m. La composition du cuvelage est inconnue. Le terrain houiller a été atteint à 148 m. Il y avait deux étages de recette aux profondeurs de 242 m et 295 m.
Le puits de la fosse d'Aoust est foncé en 1836, non loin de la limite avec la concession de la Compagnie des mines d'Anzin. Le puits a été approfondit jusqu'à 357 m de profondeur mais les ouvriers sont tombés sur des terrains brouillés et la fosse n'est entrée en production qu'en 1845 et n'a produit que jusqu'en 1860. 200 000 tonnes de charbon furent produites en tout. Les couches rencontrées appartenaient au faisceau des anciennes fosses d'Aniche. La fosse fut abandonnée en 1871, après exécution d'un serrement. Sur le site de cette fosse se trouve désormais un hangar, le puits se situe juste derrière, à l'extérieur. Sur le terril (n° 132) a été installée la déchèterie d'Aniche .
Le diamètre du puits est de 4 m, il est profond de 589 m.Le terrain houiller a été atteint à 126 m. Il y avait sept étages de recettes : 199 m, 214 m, 277 m, 330 m, 400 m, 490 m et 590 m. Le cuvelage est en bois de 5,65 m à 70,65 m.
C'est la fosse ayant eu la plus longue durée d'exploitation de la compagnie. À côté de son puits se trouve le Terril Archevêque (n° 217)
Ancienne fosse des Mines d'Aniche arrêtée depuis 1938, elle devait être approfondie et modernisée. La guerre ne permit pas la réalisation de ce projet et la fosse ne servit plus à l'extraction. Elle n'assure plus que l'aérage et l'exhaure pour la fosse , située environ deux kilomètres à l'ouest. Le puits est remblayé en 1969. Le carreau sert de dépôt de matériel pour le Groupe de Douai. Le chevalet est abattu le 13 mai 1976.
Grand ensemble Barrois des mines d'Aniche, à Pecquencourt. Le lavoir est visible au second plan.
Le puits Barrois n° 1, en avril 2010.
Le puits Barrois n° 2, en avril 2010.
À Pecquencourt.
Puits Barrois n° 1 : 1927 - 1985
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 468 m. Le cuvelage est en fonte de 2,84 m à 99,34 m. Le terrain houiller a été atteint à 150,90 m. Il y avait cinq étages de recette aux profondeurs de 200 m, 290 m, 311 m, 366 m et 421 m.
Puits Barrois n° 2 : 1928 - 1985
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 549 m. Le cuvelage est en fonte de 2,93 m à 99,44 m. Le terrain houiller a été atteint à 151,20 m. Il y avait six étages de recette aux profondeurs de 200 m, 290 m, 310 m, 367 m, 420 m et 502 m.
Une mine moderne : le siège d'extraction Barrois du groupe de Douai à Pecquencourt, que les HBNPC (Houillères des Bassins du Nord et du Pas-de-Calais) avaient baptisé « la Fosse de l'an 2000 ». Dernière des concentrations réalisées, le siège Barrois exploitait les gisements de charbon maigre de trois puits anciens à faible profondeur : à Sin-le-Noble, à Pecquencourt et à Lallaing. Le siège produisait plus de 6 000 tonnes nettes par jour.
Les deux tours en béton, d'une hauteur de 55 m et d'un poids unitaire de 4 500 tonnes, sont érigées à partir de 1957 lors des importants travaux de modernisation entrepris dans le cadre de la concentration des fosses de à l'ouest et de à l'est sur ce siège. À leur sommet, des machines d'extraction multicâbles d'une puissance de 4 400 CV, installées à l'aplomb des puits, entraînaient des cages à quatre plateaux permettant la remontée de berlines de 3 000 litres, représentant 8 tonnes brutes par cordée et par tour, à la vitesse de 60 km/h.
Sur les trente-six hectares occupés par les installations de surface, on comptait la lampisterie, une station de dépoussiérage, la chaufferie, la station de ventilation des galeries, deux lavoirs pour le traitement du charbon et un parc de stockage. 1 800 personnes travaillaient à la fosse Barrois dans les années 1 970 auxquelles s'ajoutaient 1700 autres salariés des fosses Bonnel et Lemay concentrées sur ce siège. La production était de 6 200 tonnes nettes par jour, l'une des plus importante du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais à l'époque.
En 1983, le programme de récession étant largement engagé, la production chute à un niveau de 150 000 tonnes par an.
La fosse Barrois de Pecquencourt ferme définitivement le 30 juin 1984 après avoir extrait 19 000 000 tonnes au cours de son épopée industrielle. Les puits profonds de 549 m et 468 m sont remblayés en 1985. Les lavoirs reconvertis au retraitement des schistes des terrils voisins (notamment Rieulay) poursuivront leur activité jusqu'en 1988 et seront démantelés en 1989.
En dépit de plusieurs projets présentés par diverses associations de conservation du patrimoine minier, les deux tours sont dynamitées successivement en juin et juillet 1991. Ainsi disparait à tout jamais la fosse Barrois que l'on a longuement surnommée « Fosse de l'an 2000 ».
Le diamètre du puits est de 5 m, sa profondeur de 433 m. Le cuvelage est en fonte de 1,21 m à 93,78 m. Le terrain houiller a été atteint à 153,30 m. Il y avait trois étages de recette aux profondeurs de 200 m, 300 m et 425 m.
Photos et schémas explicatifs : Fosse Bernard
L'ensemble du bâtiment d'exploitation sauf celui du chevalet (déjà détruit) a été démoli au début de l'année 2007 . Les bâtiments annexes subsistent encore .
Le diamètre du puits est de 3,24 m, sa profondeur de 28 m. La composition du cuvelage est inconnue. Le terrain houiller n'a pas été atteint. Il n'y avait aucun étage de recette.
Puits Bernicourt n° 2 : 1872 - 1946
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 315 m. Le cuvelage est en fonte de 3,50 m à 65,86 m. Le terrain houiller a été atteint à 153 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 183 m, 235 m, 254 m et 308 m.
Le premier puits ayant subi un éboulement en 1872, un second fut creusé la même année pour le remplacer. La mine ferma définitivement ses portes en 1901 à cause d'un incendie dans les galeries qui se propagea aux veines de charbon.
La fosse a produit 763 850 tonnes de charbon et ne servira plus qu'à l'aérage pour , et . Le chevalet est abattu vers 1950. Le bâtiment des compresseurs reste en place jusqu'en octobre 1977.
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 500 m. Le cuvelage est en fonte de 90 cm à 89,20 m. Le terrain houiller a été atteint à 148,50 m. Il y avait huit étages de recette aux profondeurs de 160 m, 199 m, 225 m, 290 m, 303 m, 358 m, 413 m et 495 m.
Puits Bonnel n° 2 : 1914 - 1985
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 305 m. Le cuvelage est en fonte de 90 cm à 89,32 m. Le terrain houiller a été atteint à 147,50 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 160 m, 198 m, 225 m et 290 m.
En 1974, la fosse cesse complètement son service. Tout son personnel est tranféré à . L'ancien triage, la salle des machines du n° 1 et la cheminée sont démolis en 1980. Les puits n° 1 et n° 2 sont remblayés en 1985. Le chevalet du n° 1 est dynamité le 2 avril 1986, celui du n° 2 tombe le 15 avril.
Le puits a atteint 13 mètres de profondeur, il est dénommé Fosse de Bouchain
50°17′25.89″N3°18′13.16″E/50.290525, 3.3036556(Puits de Bouchain)
Dechy
Fosse Dechy vers 1950.
Fosse Dechy en 1978.
À Dechy.
Puits Dechy n° 1 : 1860 - 1979
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 556 m. Le cuvelage est en fonte de 2,40 m à 85,49 m. Le terrain houiller a été atteint à 181 m. Il y avait huit étages de recette aux profondeurs de 217 m, 255 m, 311 m, 360 m, 411 m, 460 m, 511 m et 550 m.
Puits Dechy n° 2 : 1898 - 1978
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 819 m. Le cuvelage est en fonte de 86 cm à 98,23 m. Le terrain houiller a été atteint à 181 m. Il y avait treize étages de recette aux profondeurs de 217 m, 255 m, 311 m, 360 m, 411 m, 460 m, 511 m, 550 m, 600 m, 650 m, 677 m, 727 m et 777 m.
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 676 m. Le cuvelage est en fonte de 1,07 m à 92,35 m. Le terrain houiller a été atteint à 148,50 m. Il y avait huit étages de recette aux profondeurs de 203 m, 310 m, 410 m, 431 m, 481 m, 571 m, 586 m et 646 m.
Puits Déjardin n° 2 : 1907 - 1985
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 419 m. Le cuvelage est en fonte de 1,05 m à 92,32 m. Le terrain houiller a été atteint à 150,40 m. Il y avait trois étages de recette aux profondeurs de 203 m, 310 m et 410 m.
Le second puits comporte une station de pompage de grisou. En 2008, un golf (Golf du Bois des Retz) de neuf trous a été ouvert sur l'ancien carreau.
Le centre historique minier, installé sur le carreau de la Fosse Delloye.
À Lewarde.
Puits Delloye n° 1 : 1911 - 1971
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 409 m. Le cuvelage est en fonte de 2,16 m à 87,72 m. Le terrain houiller a été atteint à 178,70 m. Il y avait trois étages de recette aux profondeurs de 260 m, 350 m et 401 m.
Puits Delloye n° 2 : 1927 - 1971
Le diamètre du puits est de 5 m, sa profondeur de 518 m. Le cuvelage est en fonte de 2,15 m à 88,87 m. Le terrain houiller a été atteint à 178,70 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 260 m, 350 m, 401 m et 513 m.
C'est sur le carreau de cette fosse qu'a ouvert en 1982 le Centre historique minier de Lewarde. Toutes les installations ont été conservées. http://www.chm-lewarde.com/ Site du CHM
Le train qui emmène les passagers dans les galeries reconstituées.
La scierie, devenue restaurant.
Une grue ferroviaire.
La zone où le charbon était déchargé, en bas, on aperçoit le bâtiment des galeries reconstituées.
De Sessevalle
À Somain.
Puits De Sessevalle n° 1 : 1901 - 1970
Le diamètre du puits est de 5 m, sa profondeur de 444 m. Le cuvelage est en fonte de 1,27 m à 79,90 m. Le terrain houiller a été atteint à 132,90 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 180 m, 290 m, 325 m et 440 m.
Puits De Sessevalle n° 2 : 1905 - 1970
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 335 m. Le cuvelage est en fonte de 1,22 m à 84,13 m. Le terrain houiller a été atteint à 132,90 m. Il y avait trois étages de recette aux profondeurs de 180 m, 290 m et 325 m.
Sur le site de cette fosse, située au Nord de Somain, existe maintenant une zone industrielle, même si pour l'instant il n'y a qu'une seule entreprise. Les schistes étaient rejetés sur le Terril de Rieulay (Terril n° 144), qui n' est distant que d'un kilomètre.
50°22′11.03″N3°15′41.09″E/50.3697306, 3.2614139(Puits De Sessevalle n° 1) Puits De Sessevalle n° 1.
50°22′13.13″N3°15′42.04″E/50.3703139, 3.2616778(Puits De Sessevalle n° 2) Puits De Sessevalle n° 2.
La fosse lors de sa première année d'exploitation en 1906.
Vue du côté Sud.
Sépulture du puits De Sessevalle n° 1.
Sépulture du puits De Sessevalle n° 2.
Espérance
Sépulture du Puits Espérance en 2009.
À Auberchicourt.
1817 - 1850
Le diamètre du puits est de 2,50 m, sa profondeur de 333 m. Le cuvelage est en bois, il est octogonal et comporte à chaque fois huit pièces de 1,035 m de longueur. Le terrain houiller a été atteint à 185 m. Il y avait trois étages de recette aux profondeurs de 228 m, 273 m et 293 m.
Le diamètre du puits est de 3 m, sa profondeur de 724 m. Le cuvelage est en bois de 11,30 m à 78,30 m. Le terrain houiller a été atteint à 160 m. Il y avait onze étages de recette aux profondeurs de 185 m, 217 m, 251 m, 285 m319 m, 360 m, 414 m, 500 m, 579 m, 595 m et 715 m.
Située à l'extrême sud de Somain, dans le bosquet près de la route de Douai, sur le territoire d'Aniche.
Le 28 novembre 1900, vingt-et-un ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kgdynamite à la fosse Fénelon.
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 853 m. Le cuvelage est en fonte de 3,06 m à 83,33 m. Le terrain houiller a été atteint à 153,30 m. Il y avait neuf étages de recette aux profondeurs de 183 m, 254 m, 314 m, 374 m, 440 m, 450 m, 540 m, 650 m et 700 m.
Puits Gayant n° 2 : 1907 - 1978
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 703 m. Le cuvelage est en fonte de 1,32 m à 85,42 m. Le terrain houiller a été atteint à 153,30 m. Il y avait neuf étages de recette aux profondeurs de 183 m, 254 m, 314 m, 374 m, 440 m, 450 m, 540 m, 650 m et 700 m
Gayant est devenu dans les années 1960 un siège de concentration notamment avec les puits , situés à peine un kilomètre plus loin. Sur son site se trouvaient également des fours à coke et un lavoir.
Le puits n° 1 cesse de fonctionner le 3 mars 1978 avec l'arrêt de la fosse . Le n° 2 arrête le 31 mars 1978. Près de 26 000 000 tonnes ont été extraites de la concentration de Gayant auxquelles il faut ajouter les 13 428 000 tonnes de charbon remontés avant la concentration. Les puits n° 1 et n° 2 sont remblayés en septembre 1978.
Les chevalets, derniers symboles encore debout sur le site sont abattus. Le n° 2 tombe le 14 avril 1981 et le n° 1 resté seul au milieu d'un immense champ de ruines, est foudroyé le 3 juin 1981.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 80 m. La composition du cuvelage est inconnue. Le terrain houiller n'a pas été atteint. Il n'y avait aucun étage de recette
Le puits Espérance lui succéda. Il se trouvait à proximité immédiate.
50°19′51.16″N3°13′32.91″E/50.3308778, 3.2258083(Puits La Paix Avaleresse)
La Renaissance
Sépulture du Puits La Renaissance en 2009.
À Somain.
1839 - 1890
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 380 m. Il y a une chemise en fonte dans le cuvelage. Le terrain houiller a été atteint à 140 m. Il y avait six étages de recette aux profondeurs de 170 m, 182 m, 196 m, 222 m, 306 m et 347 m.
Le puits est foncé en 1839 sur le territoire de Somain. La fosse commence à extraire en 1841. En raison de la productivité de cette fosse, un second puits nommé est creusé à 460 m au Sud. Elle s'arrête en 1862 par suite d'une rencontre d'eau. Après 1872, ce puits est utilisé pour l'aérage et le personnel. Il fut remblayé en 1890 après avoir produit 480 336 tonnes de charbon
Situé sur la Zone Industrielle du même nom, le puits n'est pas bouché sur ses quarante premiers mètres de profondeur, sauf au niveau du sol par une dalle de béton. Il est localisé entre l'usine Faurécia et la rocade.
50°20′45.58″N3°16′25.21″E/50.3459944, 3.2736694(Puits La Renaissance) Puits La Renaissance.
Lemay
La fosse Lemay vers 1930
Le puits Lemay n° 1, en avril 2010.
La fosse Lemay en 1979
Le puits Lemay n° 2, en avril 2010.
À Pecquencourt.
Puits Lemay n° 1
1912 - 1985
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 418 m. Le cuvelage est en fonte de 1,12 m à 90,20 m. Le terrain houiller a été atteint à 143,70 m. Il y avait cinq étages de recette aux profondeurs de 180 m, 290 m, 302 m, 358 m et 413 m.
Puits Lemay n° 2
1913 - 1985
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 302 m. Le cuvelage est en fonte de 98 cm à 88,98 m. Le terrain houiller a été atteint à 143,30 m. Il y avait deux étages de recette aux profondeurs de 180 m et 290 m.
Cette fosse a été regroupée sur Barrois en 1965. Les schistes étaient envoyés sur le terril de Rieulay.
Le nom de cette exploitation est Fosse de Mastaing.
Monchecourt
Au sud de Monchecourt.
La Fosse de Monchecourt a été ouverte de 1774 à 1777 puis rouverte de 1837 à 1839.
La Fosse de Monchecourt est proche de la chapelle qui est sur le chemin qui conduit de Villiers à Marcq, entre Fressain et Monchecourt. Elle est située à 1 000 mètres environ au sud du sondage de 1875. Ouverte en 1774 par le Marquis de Traisnel, elle est abandonnée en 1777 à 152 mètres (129 mètres selon Olry) de profondeur après exécution de galeries dans le rocher. Il s'agissait de la deuxième fosse creusée par la Compagnie des mines d'Aniche, Elle est située en dehors de la concession. Reprise en 1837 par la Compagnie de Monchecourt, deux galeries ont été exécutées. une au nord de 100 mètres (71 mètres selon Vuillemin), l'autre vers le sud de 60 mètres, dans des schistes verdâtres qui ne peuvent pas être rapportés au terrain houiller. La bowette du nord est terminée par un bure de 85 mètres de hauteur. La fosse est abandonnée en 1839. Le niveau fut passé sans le secours d'une machine d'épuisement.
50°17′58.81″N3°12′11.51″E/50.2996694, 3.2031972(Puits de Monchecourt)
Notre-Dame
Fosse Notre Dame vers 1955
Fosse Notre Dame en 1977
À Waziers.
Puits Notre-Dame n° 1 : 1856 - 1978
Le diamètre du puits est de 3,60 m dans la partie cuvelée et 4,20 m dans sa partie non cuvelée, sa profondeur de 542 m. Le cuvelage est en fonte de 4,10 m à 88,55 m. Le terrain houiller a été atteint à 166,70 m. Il y avait six étages de recette aux profondeurs de 198 m, 235 m, 281 m, 341 m, 441 m et 541 m.
Puits Notre-Dame n° 2 : 1905 - 1978
Le diamètre du puits est de 5,10 m, sa profondeur de 834 m. Le cuvelage est en fonte de 1,30 m à 87,20 m. Le terrain houiller a été atteint à 166,70 m. Il y avait douze étages de recette aux profondeurs de 198 m, 235 m, 281 m, 341 m441 m, 541 m, 576 m, 613 m, 650 m, 677 m, 727 m et 777 m.
La fosse est nommée Puits du Midi ou Notre-Dame Sud. Le diamètre du puits est de 5,55 m, sa profondeur de 662 m. Le cuvelage est en béton du niveau du sol à 662 m. Le terrain houiller a été atteint à 158,80 m. Il y avait neuf étages de recette aux profondeurs de 165 m, 204 m, 242 m, 281 m, 358 m, 436 m, 506 m, 576 m et 650 m.
La fosse a été ouverte après la nationalisation.
50°21′23.97″N3°6′2.34″E/50.3566583, 3.10065(Puits du Midi)
Roucourt
Fosse de Roucourt vers 1950.
À Roucourt.
Puits Roucourt n° 1 : 1875 - 1959
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 207 m. Le cuvelage est en bois de 14,30 m à 42,85 m et en fonte de 42,85 m à 73,10 m. Le terrain houiller n'a pas été atteint. Il y avait un étage de recette à la profondeur de 198 m.
Puits Roucourt n° 2 : 1875 - 1959
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 209 m. Le cuvelage est en bois de 14,30 m à 47,85 m et en fonte de 47,85 m à 73,10 m. Le terrain houiller n'a pas été atteint. Il y avait un étage de recette à la profondeur de 198 m.
Ces deux puits n'ayant jamais atteint le charbon, ils servirent d'aérage pour la fosse Saint René située à Guesnain.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 350 m. La composition du cuvelage est inconnue. Le terrain houiller a été atteint à 129 m. Il y avait cinq étages de recette aux profondeurs de 150 m, 197 m, 213 m, 269 m et 293 m.
La fosse Sainte Barbe fut ouverte en 1786, après que les puits Saint Laurent et Sainte Thérèse furent abandonnés. Le charbon fut découvert en 1787, l'extraction commença en 1788. La fosse fut abandonnée et noyée pendant l'invasion des Autrichiens. L'exploitation fut reprise au bout d'un an, la fosse donna des bénéfices en 1796. On y établit une machine à rotation pour l'extraction en 1810. Il s'agit du plus productif des anciens puits. L'exploitation fut abandonnée en 1840, à 350 mètres de profondeur. Le puits fut ensuite consacré à l'épuisement des eaux avec une machine de Cornouailles jusqu'en 1850, époque à laquelle cette fosse fut comblée après exécution d'un serrement.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 230 m. Le cuvelage est en briques. Le terrain houiller a été atteint à 129 m. Il y avait un étage de recette à la profondeur de 210 m.
La fosse Saint Waast ouvrit en 1786, une machine à feu y fut montée en 1789. Ce puits n'a jamais servi qu'à l'épuisement des eaux. En 1840, on élevait l'eau de 350 m au moyen de onze pompes en répétition, dont sept placées dans le puits Saint Waast, deux dans le puits Sainte Barbe et deux dans un bure. Le mouvement était donné aux pompes de Sainte Barbe par trois balanciers de 6,40 m et aux pompes du bure par un autre balancier. Le puits fut abandonné en 1840 après exécution d'un serrement.
50°19′46.76″N3°14′38.22″E/50.3296556, 3.24395(Puits Saint Waast)
Sainte Catherine - Saint Mathias
Sépulture du Puits Sainte Catherine en 2009.
À Aniche.
Puits Sainte Catherine
1777 - 1840.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 350 m. La composition du cuvelage est inconnue. Le terrain houiller a été atteint à 128 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 210 m, 231 m, 279 m et 323 m.
De nos jours, elle se trouve sur l'ancien site de la verrerie Boussois, près du parking du magasin Ed.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 276 m. Le cuvelage est en briques. Le terrain houiller a été atteint à 128 m. Il y avait trois étages de recette aux profondeurs de 200 m, 231 m et 276 m.
50°19′35.4″N3°14′40.72″E/50.3265, 3.2446444(Puits Saint Mathias)
Saint Hyacinthe
À Aniche.
1793 - 1840
Le diamètre du puits est de 2,40 m puis 3,20 m, la profondeur est de 273 m. Le terrain houiller a été atteint à 130 m. Il y avait trois étages de recette aux profondeurs de 197 m, 213 m et 233 m.
Le 7 février 1827, dans la matinée à la fosse Sainte Hyacinthe d'Aniche, un foyer qu'on avait l'habitude d'entretenir à communiqué le feu aux échafaudages d'accès au puits de descente des ouvriers. La fumée se répandit en abondance à l'intérieur de la mine, elle asphyxia 46 ouvriers occupés dans les veines à l'extraction de la houille. Sept jeunes gens et deux pères de familles furent retirés morts.
50°20′4.71″N3°14′43.47″E/50.3346417, 3.2454083(Puits Saint Hyacinthe)
Saint Laurent - Sainte Thérèse
Le Puits Saint Laurent en mars 2010.
Le Puits Sainte Thérèse en mars 2010.
À Aniche.
Puits Saint Laurent
1779 - 1786
Le diamètre du puits est de 2,15 m, sa profondeur de 248 m. Le cuvelage est en briques. Il y avait deux étages de recette aux profondeurs de 180 m et 200 m.
Ouvert en 1779 et abandonné en 1786, le puits Saint Laurent n'a servi qu'à l'épuisement des eaux. C'est sur cette fosse que fut montée, en 1780, la première machine à feu d'Aniche. Elle fut fournie par une entreprise de Boussu pour le prix de 45 000 livres.
50°19′34.72″N3°14′53.42″E/50.3263111, 3.2481722(Puits Saint Laurent)
Puits Sainte Thérèse
1779 - 1786
Le diamètre du puits est de 2,10 m, sa profondeur de 200 m. Le cuvelage est en briques. Il y avait un étage de recette à la profondeur de 174 m.
Ouvert en 1779 et abandonné en 1786, ce puits fut un des tous premiers à être fermé après seulement sept années d'exploitation, ce puits n'ayant presque rien produit.
Le diamètre du puits est de 3 m, sa profondeur de 606 m. Le cuvelage est en bois de 12,20 m à 88,20 m. Le terrain houiller a été atteint à 156 m. Il y avait neuf étages de recette aux profondeurs de 197 m, 234 m, 266 m, 306 m, 347 m, 360 m, 414 m, 500 m et 595 m.
Le puits est foncé en 1843 sur le territoire de Somain, au Sud de la ville, avec pour la première fois un diamètre de 3 m. La fosse extrait du charbon en 1845 et dès 1849, les cuffats sont remplacés par des cages. En 1883, toutes les installations sont modernisées. En 1885, le guidage en bois est remplacé par un métallique, et un triage est installé. Le puits cesse son activité en 1924, il est remblayé en 1925.
Cette fosse se situe sur la Zone Industrielle La Renaissance, juste au pied du petit terril conique Saint Louis (n° 126), au centre du rondpoint. Ce dernier a été en partie exploité et était à l'origine plus étendu.
50°20′30.49″N3°16′24.51″E/50.3418028, 3.273475(Puits Saint Louis) Puits Saint Louis.
Sainte Marie
Sépulture du Puits Sainte Marie n° 2 en 2009.
Fosse Sainte Marie vers 1960.
À Auberchicourt.
Puits Sainte Marie n° 1 : 1857 - 1969
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 516 m. Le cuvelage est en bois de 3 m à 57,70 m, en fonte de 57,70 m à 89,70 m et en bois de 89,70 m à 92,70 m. Le terrain houiller a été atteint à 230,50 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 265 m, 348 m, 428 m et 508 m.
Puits Sainte Marie n° 2 : 1907 - 1969
Le diamètre du puits est de 4,20 m, sa profondeur de 523 m. Le cuvelage est en fonte de 1,12 m à 99,60 m. Le terrain houiller a été atteint à 230,60 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 265 m, 348 m, 428 m et 508 m.
Cette fosse possède deux terrils en partie exploités : le premier est plat, le second, plus récent est conique.
50°20′26.77″N3°13′52.78″E/50.3407694, 3.2313278(Puits Sainte Marie n° 1)
50°20′26.77″N3°13′52.78″E/50.3407694, 3.2313278(Puits Sainte Marie n° 2)
Saint René
Fosse Saint René en 1905.
Fosse Saint René vers 1960.
À Guesnain
Puits Saint René n° 1 : 1866 - 1969
Le diamètre du puits est de 4 m, sa profondeur de 520 m. Le cuvelage est en bois de 6,80 m à 72,60 m. Le terrain houiller a été atteint à 172 m. Il y avait six étages de recette aux profondeurs de 207 m, 257 m, 314 m, 414 m, 464 m et 514 m.
Puits Saint René n° 2 : 1899 - 1969
Le diamètre du puits est de 5 m, sa profondeur de 651 m. Le cuvelage est en fonte de 5,59 m à 80,60 m. Le terrain houiller a été atteint à 172 m. Il y avait neuf étages de recette aux profondeurs de 207 m, 257 m, 314 m, 414 m, 464 m, 514 m, 550 m, 600 m et 650 m.
Une partie des bâtiments existe encore avec son portail d'entrée. L'ensemble a été reconverti en zone industrielle.
50°20′52.16″N3°8′42.68″E/50.3478222, 3.1451889(Puits Saint René n° 1)
50°20′53.39″N3°8′45.76″E/50.3481639, 3.1460444(Puits Saint René n° 2)
Sébastopol
La fosse Sébastopol vers 1960.
Le puits Sébastopol en 2010.
À Erchin.
1904 - 1961.
Le diamètre du puits est de 2,60 m, sa profondeur de 298 m. Le cuvelage est en fonte de 22,81 m à 67,20 m. Le terrain houiller a été atteint à 159,50 m. Il y avait deux étages de recette aux profondeurs de 200 m et 290 m.
Galerie photo : Fosse Sébastopol
L'ensemble des bâtiments (sauf le chevalet détruit bien avant) a été démoli en 2004. À 300 m au sud de cette fosse se trouvait le n° 2 de la Compagnie des mines d'Azincourt. Cette fosse possédait son propre terril et avait aussi pour particularité de ne pas être reliée au réseau ferré.
Le diamètre du puits est de 3 m, la profondeur atteinte de 393 m. Le terrain houiller a été atteint à 126 m. Il y avait cinq étages de recettes : 180 m, 214 m, 277 m, 330 m et 393 m. Le cuvelage est en bois de 8,40 m à 68,20 m.
Le puits Traisnel est foncé à partir de 1848. En 1850, on rencontre l'eau dans des grès, et on est obligé de monter une machine d'épuisement à traction directe de 60 chevaux. Les eaux diminuent petit à petit et, en 1856, on peut les épuiser avec les terres. L'extraction y est suspendue depuis 1876, la fosse sert à l'aérage de la fosse . Le puits a été remblayé en 1952. Il a été bouché en 1980 lors de la construction du bâtiment de Point P par deux dalles de béton. La dalle basse est suspendue par des chaines à la dalle supérieure. Il se situe au centre dans la partie gauche de l'entrée, au niveau de la zone de stockage des matériaux. Des terrils, il ne subsiste plus rien.
Le diamètre du puits est de 4,25 m, sa profondeur de 390 m. Le cuvelage est en fonte de 5,51 m à 117,80 m. Le terrain houiller a été atteint à 184 m. Il y avait quatre étages de recette aux profondeurs de 200 m, 220 m, 290 m et 390 m.
La reconversion de l'ancien carreau de fosse Vuillemin de quatre hectares est lancée en 2007 par la plantation d'un arbre pour aboutir en une surface commerciale dont l'ouverture a eu lieu en mars 2008.